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this is going to be long- A C H L Y S & R U E
(#) Mer 14 Juin - 18:21
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ESPRIT
ÂME
Fish are jumpin’
And the cotton is high,
Your daddy’s rich and your ma’s good looking..
Tu tapotes rapidement sur ton téléphone, d’une seule main, le message est destiné à ton chauffeur, “22h, pas plus tard stp : )” avant de le ranger dans ta minaudière aux reflets argentés. Elle claque contre ta cuisse à chaque pas que tu fais, ta robe, elle, traîne derrière toi, d’un noir profond, rehaussée par quelques touches d’argenté. Et le plus grand accessoire d’entre tous, tes ailes, qui traînent autant que ta robe, ornée de plaques argentées, elles ne font qu’alourdir ton pas; comme d’habitude.
Personne a ton bras, tes ailes te tiennent déjà assez bonne compagnie depuis un petit bout de temps. Une fois rentrée sur la zone du tapis rouge, tu ne regardes pas vraiment les caméras, tu regardes leurs chaussures, les projecteurs par terre, tu évites l’objectif, mais ça ils ne le comprennent pas, alors, de bonté, à la fin de ta montée des marches, tu te retournes, et esquisse un sourire, sans dents mais aussi gracieux que tu le peux.
Encore un gala de charité à subir, honnêtement, tu n’as rien contre la charité, seulement, ces galas ne sont là que pour donner bonne conscience à des gens qui amassent des millions de dollars rien qu’en une semaine, en profitant de procédés qui ferait fuir l’immoralité. Tu trouves ça hypocrite, et puis, quand tu y allais avec Abel, cette corvée passait plus vite, tout passait plus vite avec lui. Maintenant, t’es toute seule, vulnérable et tu te fais chier.
-« Rue O’Brien, est ce que mes yeux me jouent des tours? »
Tu sors de tes pensées d’un bond, te retournant pour trouver le propriétaire de la main qui se trouve sur épaule. Un vieil homme, d’une soixante-dizaine d’années, un visage non familier. Derrière lui, un groupe de personnes semblables, chaque homme est accompagné d’une femme, parfois leurs cadettes de quelques années ou parfois semblable à toi.
-« Je t’ai connu tu étais encore dans la poussette, et te voilà, toute grande. Tu ne te rappelles sûrement pas de moi, bien sûr, j’étais un collègue de ton père, pas les mêmes idées, mais on s’entendait bien sur d’autres sujets. Tu as changé, de beaucoup de manières, il semblerait que Charles n’ait pas pu s’empêcher de succomber à ces immondices scientifiques.. Il examine les plumes qui ornent ton dos. Toutes mes condoléances, par ailleurs, c’était un homme bien. »
Oh. Pas les mêmes idées. Ton père était plus du côté âne, enfin, tu n’as jamais très bien compris toutes ces histoires politiques, ça ne t’a jamais vraiment intéressé, ou préoccupé, cependant tu as été plutôt instruit sur ce sujet par ton père. Et donc, tu sais reconnaître les éléphants dans la pièce, des indices les trahissent, tout simplement. C’est comme si, sur leurs fronts, il était écrit « Facist Shit ». Sa dernière phrase frappe aussi fort que si tu étais dans un duel face à André le Géant. Tu tires une rapide et légère grimace, témoignant ta gêne. Tu te redresses, voulant rendre le coup au destinataire mais ça aurait été sans compter son geste aussi déplacé qu’immonde. Sa main descend vers ton flanc, et d’une rapidité impressionnante, tu l’attrapes pour lui serrer la main, en guise de salutations. T’es trop habitué à cela.
-« Bien sûr, j’ai entendu parler de vous, je me rappelle très bien. Tu laisses s’échapper une expiration avant de continuer, il faut croire, oui. »
-« Bien, voulez vous, joindre notre table? Je suis certain que vous vous entendrez avec Tiffany, ma fiancée, vous avez presque le même âge, me semble t’il.. Vous pourrez nous raconter votre transformation, aussi drastique soit-elle..»
Une gêne se fait ressentir dans sa voix, on dirait que quelqu’un n’assume plus l’énorme écart d’âge avec sa fiancée. Tu souris nerveusement, joue avec ton bracelet en cherchant une réponse, une excuse valable pour ne pas avoir à subir cette horrible soirée qui peut potentiellement arriver. Les sujets de discussions à leurs tables doivent être aussi ennuyant que problématique.. L’aéroport de Denver? Le QG du New World Order. Ou bien même des théories beaucoup plus problématiques incriminant les démocrates. On peut aussi trouver comme genre de sujets de discussion, le golf, ou bien la bourse. La bourse, sujet de prédilection de ceux qui veulent se vanter, personne n’y comprend rien, donc personne ne pourra contredire personne. A chaque fois, quand ce sujet arrive, tu dois combattre, retenir, la petite bête qui te dit de lâcher un, « Pourquoi ne pas imprimer juste plus de billets ? » Si vous pensez avoir vu le chaos, c’est que vous n’avez jamais vu des hommes entendre cette phrase.
-« Je ne vais pas rester la soirée, ce serait un gâchis de prendre une place pour moi seule à votre table.. »
-« Vous ne gâchez rien, ce serait un plaisir de dîner avec vous, venez donc vous asseoir. » Il attrape deux verres de champagne sur le plateau d’un serveur qu’il arrête avec un sec « S’il vous plaît » avant de te rendre un des verres.
-« À votre santé, et à votre père » il lève son verre, tu fais de même, un sourire gêné, cette fois-ci, tu es bel et bien coincé.
(#) Mer 14 Juin - 22:46
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TW : TENTATIVE DE MEURTRE (mention).
Tu adorais le jazz avant d'en entendre jouer trois fois par semaine. Maintenant tu le tolères seulement. Il t'évoque le boulot, difficile de se détendre avec. Tu es censée encore être en congé maternité, en convalescence ; autant pour avoir pondu un môme que pour avoir été poignardée il y a quelques mois. Sauf que la puissante Amérique n'attend pas que ton corps se remette en marche, elle avance, avec ou sans toi. Plus de temps tu passeras dans l'ombre, plus ta notoriété chutera. Alors, tu mènes ta danse à partir de New-Blossom, scène internationale et théâtre de trop de drames pour ne pas satisfaire ta faim.
Aujourd'hui, ton agenda te donne rendez-vous sur un tapis rouge du Nexus. Il est occupé par une association caritative pour la prise en charge des traitements infantiles dans le cadre des maladies cardio-respiratoires. T'es une donatrice, comme bon nombre de personnalité de New Blossom. Il y a ceux de ton camp, à qui tu parles. Il y a ceux proche de toi, que tu salues. Et, enfin, il y a les autres, les ennemis, les cibles, les adversaires. Ceux-là, tu les écoutes ; avec tes rats, tes mouchards, tes petits espions dans le service du lounge. Tu triches, tu manipules, toutes les pièces maîtresses de ce monde le savent : personne ne veut être ton ennemi. C'est une tendance que tu dois tenir de ton pays, ceux qui s'opposent à toi finissent par tomber. Tu as des méthodes similaires concernant l'espionnage, mais tu es loin d'avoir le même but.
Les places s'attitrent et se donnent. Vos corps et vos mondanités jouent aux chaises musicales. Les plus malchanceux ne reviendront peut-être jamais, les autres devront rejouer à la prochaine partie. Toi, tu joues dans la partie d'au-dessus : tu as un trône. On t'invite, on te paierait même pour ça. Les joueurs tournent autour de toi, cherchent à s'asseoir à ta table. Pour certains, rien qu'un peu d'attention de tes collaborateurs suffiraient à survivre pour une autre manche. Tu connais tout le monde, là-dedans, comme si tu en étais la metteuse en scène. Tu connais leur visage, leur nom, leur histoire, les petits potins, les secrets plus lourds. Ton service d'espionnage ferait rougir celui du KGB. Alors, tu as déjà tes joueurs vedettes, tes paris sur lesquels mettre ta pièce. Tout ça n'est qu'un coup dans un plateau d'échec géant que l'on appelle "politique".
On souhaite bonheur à ton enfant durant tout ce début de soirée. C'est le sujet à la mode pour rentrer dans tes bonnes grâces. Avec autant de prière pour Milo, tu devrais être épargnée de quatre-vingt années de malheur avec lui. Les gens complimentent ta tenue, aussi ; ton corset qui te relève, ton pantalon qui te grandit d'avantage, tes bottes qui t'aident à dépasser les têtes les plus hautes. Ta canne en bois souligne ta silhouette, le pommeau en argent maintient ta poigne, comme si tu avais le monde entier dans ta main. Tu es à ton premier verre de champagne ; les bulles à l'orée de tes lèvres coulent avec modération. T'es autant un prédateur qu'une proie ici, les autres joueurs avec un trône attendent une déchéance de ta part. Ta discussion sur le plan de construction d'un barrage te détourne le regard, seconde fluette d'inattention.
Rue O'Brien est abordée par un ennemi, un autre trône. Sauf que Rue, c'est ta pièce de ce soir. Tu coupes ton associé, il ne s'en plaint plus depuis. Ta canne te fraie un chemin entre les épaules, les parlottes et les costumes. Tu te plantes dans leur cercle, comme si tu y avais toujours été, comme si tu ne pouvais y être refusée. Tu coupes l'élan, ta canne entre les deux protagonistes.
« — Madame O'Brien, je vous cherchais, la salues-tu. »
Tu ignores l'imbécile qui ose l'aborder, comme s'il n'existait pas, comme s'il n'était rien. Ridwan Peck est un de ses trônes qui n'appuient leur légitimité que sur l'inflexibilité du passé. Dans cette pièce de théâtre, il n'est qu'un gosse déguisé en arbre ; il doit être là -toute scène possède son décor- mais personne ne lui laisse une ligne de dialogue. Ton inimitable accent russe le boufferait dans n'importe quel prose, c'est ton amuse-gueule quand les vrais débats se font plus rare.
« — Monsieur Sullivan, le co-organisateur de la soirée, m'a envoyée vous chercher, continues-tu. Il m'a fait part du discours que vous deviez prononcer ce soir, il m'a dit que vous deviez revoir certains détails ensemble. »
Clin d'œil, assez furtif, pour que seul Rue puisse le voir. C'est un language entre femmes, elle n'est pas bête : elle sait comment le monde marche. Elle comprendra ce que tu essaies de faire, c'est évident. Pour enfoncer ton point, tu te tournes vers Ridwan, le temps d'une phrase.
« — Vous n'y voyez pas d'inconvénient, Monsieur Peck ; bien entendu. »
Habituellement, cette formulation de politesse permet de s'excuser gentiment. Chez toi, elle sonne comme un ordre : il n'a pas le choix, tes griffes sont plantés dans la chair de cette môme, tu le laisseras pas ce piaf à l'aile battante en faire sa récupération politique. Il a déjà abandonné, il n'est pas le genre de joueur au trône à pouvoir batailler avec toi.
« — Vous venez, Madame O'Brien ? »
Tu adorais le jazz avant d'en entendre jouer trois fois par semaine. Maintenant tu le tolères seulement. Il t'évoque le boulot, difficile de se détendre avec. Tu es censée encore être en congé maternité, en convalescence ; autant pour avoir pondu un môme que pour avoir été poignardée il y a quelques mois. Sauf que la puissante Amérique n'attend pas que ton corps se remette en marche, elle avance, avec ou sans toi. Plus de temps tu passeras dans l'ombre, plus ta notoriété chutera. Alors, tu mènes ta danse à partir de New-Blossom, scène internationale et théâtre de trop de drames pour ne pas satisfaire ta faim.
Aujourd'hui, ton agenda te donne rendez-vous sur un tapis rouge du Nexus. Il est occupé par une association caritative pour la prise en charge des traitements infantiles dans le cadre des maladies cardio-respiratoires. T'es une donatrice, comme bon nombre de personnalité de New Blossom. Il y a ceux de ton camp, à qui tu parles. Il y a ceux proche de toi, que tu salues. Et, enfin, il y a les autres, les ennemis, les cibles, les adversaires. Ceux-là, tu les écoutes ; avec tes rats, tes mouchards, tes petits espions dans le service du lounge. Tu triches, tu manipules, toutes les pièces maîtresses de ce monde le savent : personne ne veut être ton ennemi. C'est une tendance que tu dois tenir de ton pays, ceux qui s'opposent à toi finissent par tomber. Tu as des méthodes similaires concernant l'espionnage, mais tu es loin d'avoir le même but.
Les places s'attitrent et se donnent. Vos corps et vos mondanités jouent aux chaises musicales. Les plus malchanceux ne reviendront peut-être jamais, les autres devront rejouer à la prochaine partie. Toi, tu joues dans la partie d'au-dessus : tu as un trône. On t'invite, on te paierait même pour ça. Les joueurs tournent autour de toi, cherchent à s'asseoir à ta table. Pour certains, rien qu'un peu d'attention de tes collaborateurs suffiraient à survivre pour une autre manche. Tu connais tout le monde, là-dedans, comme si tu en étais la metteuse en scène. Tu connais leur visage, leur nom, leur histoire, les petits potins, les secrets plus lourds. Ton service d'espionnage ferait rougir celui du KGB. Alors, tu as déjà tes joueurs vedettes, tes paris sur lesquels mettre ta pièce. Tout ça n'est qu'un coup dans un plateau d'échec géant que l'on appelle "politique".
On souhaite bonheur à ton enfant durant tout ce début de soirée. C'est le sujet à la mode pour rentrer dans tes bonnes grâces. Avec autant de prière pour Milo, tu devrais être épargnée de quatre-vingt années de malheur avec lui. Les gens complimentent ta tenue, aussi ; ton corset qui te relève, ton pantalon qui te grandit d'avantage, tes bottes qui t'aident à dépasser les têtes les plus hautes. Ta canne en bois souligne ta silhouette, le pommeau en argent maintient ta poigne, comme si tu avais le monde entier dans ta main. Tu es à ton premier verre de champagne ; les bulles à l'orée de tes lèvres coulent avec modération. T'es autant un prédateur qu'une proie ici, les autres joueurs avec un trône attendent une déchéance de ta part. Ta discussion sur le plan de construction d'un barrage te détourne le regard, seconde fluette d'inattention.
Rue O'Brien est abordée par un ennemi, un autre trône. Sauf que Rue, c'est ta pièce de ce soir. Tu coupes ton associé, il ne s'en plaint plus depuis. Ta canne te fraie un chemin entre les épaules, les parlottes et les costumes. Tu te plantes dans leur cercle, comme si tu y avais toujours été, comme si tu ne pouvais y être refusée. Tu coupes l'élan, ta canne entre les deux protagonistes.
« — Madame O'Brien, je vous cherchais, la salues-tu. »
Tu ignores l'imbécile qui ose l'aborder, comme s'il n'existait pas, comme s'il n'était rien. Ridwan Peck est un de ses trônes qui n'appuient leur légitimité que sur l'inflexibilité du passé. Dans cette pièce de théâtre, il n'est qu'un gosse déguisé en arbre ; il doit être là -toute scène possède son décor- mais personne ne lui laisse une ligne de dialogue. Ton inimitable accent russe le boufferait dans n'importe quel prose, c'est ton amuse-gueule quand les vrais débats se font plus rare.
« — Monsieur Sullivan, le co-organisateur de la soirée, m'a envoyée vous chercher, continues-tu. Il m'a fait part du discours que vous deviez prononcer ce soir, il m'a dit que vous deviez revoir certains détails ensemble. »
Clin d'œil, assez furtif, pour que seul Rue puisse le voir. C'est un language entre femmes, elle n'est pas bête : elle sait comment le monde marche. Elle comprendra ce que tu essaies de faire, c'est évident. Pour enfoncer ton point, tu te tournes vers Ridwan, le temps d'une phrase.
« — Vous n'y voyez pas d'inconvénient, Monsieur Peck ; bien entendu. »
Habituellement, cette formulation de politesse permet de s'excuser gentiment. Chez toi, elle sonne comme un ordre : il n'a pas le choix, tes griffes sont plantés dans la chair de cette môme, tu le laisseras pas ce piaf à l'aile battante en faire sa récupération politique. Il a déjà abandonné, il n'est pas le genre de joueur au trône à pouvoir batailler avec toi.
« — Vous venez, Madame O'Brien ? »
(#) Sam 1 Juil - 9:44
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So, hush, little baby, don't you cry.
One of these mornings you're gonna rise up singing.
Yes, you'll spread your wings and you'll take to the sky.
Tu pries rarement, en tout cas moins que quand tu étais petite. Tu t’en rappelles tu priais tout les soirs, devant ta fenêtre, le ciel étoilée qui se reflétait dans tes iris, t’aimais bien ça. Les autres petites filles avaient un journal intime, toi c’était Dieu, ou plutôt l’image que tu t’étais faites. Pour toi c’était comme une maman, elle brillait parmi le ciel, et tu pouvais lui parler seulement la nuit. Pour toi ce n’était pas du tout l’homme barbue qu’on voyait à l’église, c’était plus que ça. Pendant les vacances, ta famille et toi allait dans la maison de vacances, dans l’état du Texas, et tu t’allongeais dans les kilomètres de champ qui entourait ta maison. Les yeux vers les étoiles, tu la regardais, et tu priais, pour qu’elle t’emmène, pour que tu puisses toi aussi, briller dans le ciel et veiller sur ton père.
Justement, la, c’est un des moments ou tu pries, pries pour que ça s’arrête, pour que tu puisses t’enfuir. Qu’un ange descende du ciel. Qu’il te sauve. Tu ne crois pas en l’enfer et le paradis, mais a ce moment la tu croirais a n’importe quoi, n’importe quelle divinité capable de te sauver. Mais aujourd’hui, ton ange est vêtue de noir, accompagné de sa canne et il n’a pas d’ailes ni d’auréoles. Non il ne brille pas comme dans ton enfance, mais ce n’est pas grave, tant qu’il te sauve. Peu importe sa nature. Sa voix te réveille de ton semi-songe, un état ou tu fais semblant d’écouter, pour ne pas que tes oreilles en saignent. Tu as appris a faire ça avec ta belle mère, depuis, tu ne peux pas t’arrêter. Tu détestes autant le monde entier qu’un adolescent emo, et il te le rend bien.
« Madame O’Brien », on ne t’avait jamais parlé avec autant de respect. Tu as souvent juste été la fille de, ou simplement elle. Jamais on ne t’as causé avec respect, parce que Dieu sait la place de la femme dans ce milieu, et puis c’est ton père qui a la gloire, pas toi. Si tu veux qu’on t’appelle par ton nom, faut réussir, pas d’autres choix. La deuxième partie de sa phrase cause à ton sourcil de se lever en un arc. Elle te cherchait ? Et pourquoi ? C’est plutôt rare qu’on te cherche ici, toi, la plante verte. Son accent chante dans ton oreille, tu aimes bien l’accent russe mais à ton avis ce n’est pas le cas de tout le monde.. Surtout des plus âgés, ceux qui vivent dans le passé.
Un discours, quel discours ? Tu crois faire une descente d’organes lorsqu’elle t’annonce cela, ton visage reste impassible mais ta gorge se serre. T’as absolument rien à dire, ils t’ont rien dit à Icarus pourtant. Tu ne comprends pas le mensonge jusqu’au clin d’œil, où tu laisses presque échapper un soupir de soulagement. Tu alimente la supercherie en hochant de la tête, mentir n’est pas ton fort, malheureusement. Tes mensonges se voient comme le nez au milieu de la figure. Serait-ce donc, elle, ton miracle? Ton ange envoyé du ciel? Tu es presque impressionné par sa confiance en elle, son hardiesse, elle ressemble presque à un chevalier, Peck est le dragon et elle vient de lui trancher la queue juste-la, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il se vide de son sang. Cette femme, a qui tu n’avais jamais vraiment parlé, fait plus attention à toi que n’importe qui dans cette pièce ? Mais pourquoi? Pourquoi toi.
A sa dernière question, tu ne répond pas, tu te contentes d’hocher la tête avant de la suivre, t’es pas très causante. Une fois assez loin du groupe pour ne pas qu’ils entendent, c’est à dire à seulement quelques mètres, tu commences,
-« Je n’aurais pas dû partir, avec eux se trouvaient quelques un de mes sponsors, j’espère que ça ne m'attirera pas de problèmes.. » tu jettes ensuite un regard vers eux, un léger sourire, de toute façon, ces gens là ne restent jamais très tard, l’âge sûrement? Ou préfères t’il parler plus en privé de leurs innombrables collections d’armes à feu? Possible.
-« Merci, en tout cas. J’aurais pu le faire seule mais bon.. Madame, attendez, je le sais, tu lèves les yeux en l’air, ça aide à ta concentration, Madame Deminoff ! Tu tapes légèrement dans tes mains, un très léger sourire ponctue ta phrase. Tu la connais, parce que ton père la connais, tu l’as vue dans les journaux, à la télé, dans les galas et les conversations. Tu la voyais adolescente déjà, elle t’a toujours procuré ce sentiment de grandeur. Elle osait affronter les têtes les plus durs et ne s’est jamais caché derrière un homme.
-« J’ai entendu pour votre enfant, je pense que vous l’avez entendu des centaines de fois mais félicitations. Je vous épargne le God bless him.. un léger hochement de tête accompagne tes paroles. T’es pas jalouse, t’es juste envieuse, c’est presque la même chose non? M’enfin, c’est pas très grave. Qu’est ce que t’aimerais qu’on te félicite aussi sur ton enfant, sur Ellie, qu’on te parle d’elle. Tes ongles font clinquer le verre en crystal dans ta main, les yeux baissées sur les minuscules bulles dorées que tu ressens encore dans ta gorge, qu’est ce que tu détestes le champagne. Le moment flotte, jusqu’à ce que tu lèves un sourcil, ça y est. Tu sais pas si c’est les deux shots que t’as pris en prévention, accumulé de la fatigue, ou si t’as juste un esprit créatif. Mais une idée, une pensée te parcourt la tête, ce n’est pas rare, en ce moment, tu accumules les conneries, shoutout a Sloane de ne pas encore avoir pété un câble. Même si tes idées sont fantastiques. Un léger rire s’échappe de tes lèvres, t’as des supers bonnes idées quand tu veux. T’as des putains d’idées mais t’es aussi putain de timide ma grande, alors va falloir te forcer un peu.
-« Est-que, vous voudrez bien, m’accompagner, tu tousses, éclaircis ta voix, et continues, m’accompagner hors d’ici? On pourrait, aller, manger un truc, du genre, un fast-food? » Tu baisses les yeux comme si t’avouais une connerie, un petit sourire bête sur les lèvres. T’as pas fini ta proposition, tu tâtes le terrain, t’hésites,
-« Si vous voulez pas être vu, ou embêter on peut même aller tout en haut, j’connais bien les toits du Nexus. M’enfin, c’est comme vous voulez, sinon, je me laisse mourir sur ce fauteuil là-bas. » Ta griffe pointe vers un coin reculée de la pièce, un bon endroit pour dormir aux abris de tout le monde. Tu parles d’expérience.
-« Vous avez sûrement mieux a faire, mais c’est ma façon de vous rendre la pareil, j’peux même vous payer le menu si vous voulez, on sera quittes comme ça. Vous savez, moi ici, Jsuis plus une mascotte, j’reste 5 minutes ensuite, on en a plus rien a faire de moi. Puis bon, si ils me veulent a leurs tables, c’est plus pour faire joli, j’pense.. » Soupir, qui suit un léger étirement, encore une fois t’aimes pas mentir alors pourquoi tu t’mentirais a toi même. Ton père te l’a toujours dit, La verité ça rend libre.
(#) Mer 12 Juil - 17:08
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TW : ALCOOLISME (mention), DEUIL.
Échec et mat, le roi tombe, se couche de lui-même, abandon à la première menace. Parfois, il est plus sage de se rendre tôt, plutôt que de subir une nouvelle humiliation sur la longueur. Tu marches, avec ta prise entre tes serres. Prise qui ne se débat pas, prise qui te suit comme la progéniture paumée, la progéniture orpheline de New-Blossom. Un oisillon qui paille, couine, chante, à côté de toi, alors que de ta carrure, tu vous fraies un chemin vers une branche plus calme.
« — Je n’aurais pas dû partir, avec eux se trouvaient quelques un de mes sponsors, j’espère que ça ne m'attirera pas de problèmes...
— Il est peut-être temps pour vous d'en trouver des nouveaux, laisses-tu planer. »
Tu lui confies ce sous-entendu sans le ponctuer d'avantage. C'est aussi ta manière à toi de la rassurer, lui montrer que les sponsors, les grandes têtes, elles ont plus besoin d'elle qu'elle a besoin d'eux. Tu détournes ton air sérieux et ta mine de vétéran quand la mention de ton identité éclot après sa rapide réflexion. Tu ponctues la bonne réponse d'un son de gorge à peine audible à cause des discussions alentours. T'es quelque peu perdue dans tes pensées ; tu écoutes les rats, mets en place la suite de ta soirée, des événements. Rue te felicite sur ton enfant. Tu la remercies vaguement, alors que vos deux corps échouent près des fenêtres. Des fauteuils sont disposés là, autour de petites tables rondes. De quoi prendre le thé ou les cocktails en dépassant New-Blossom de quelques étages.
Si toi, tu as prévu de passer ta soirée ici, ce n'est pas le cas de ta prise. Elle continue de bavarder, seule, sans que tu lui donnes une miette de réponse pour l'instant. Tu t'étais renseignée sur son mutisme, visiblement : Rue essaie de démentir tes informations sur elle. Du coin de l'œil, ton associé te félicite d'un discret pouce en l'air, tu lui souris en retour. Tu lui envoies un message, par la pensée, tout juste le temps pour être spectatrice des lamentations de l'oisillon.
« — Puis bon, si ils me veulent a leurs tables, c’est plus pour faire joli, j’pense... »
Tu soulèves ta canne d'un geste élégant et tu laisses tomber le pommeau sur le haut du crâne de Rue. Puis, avec ce même bâton, tu tapes le siège en cuir : ordre pour elle de s'asseoir. Tu fais de même, pas encore assez remise pour pavaner sur tes deux pieds. D'autant que ton programme est chargé, tu dois retrouver Sloane, après, et demain matin, c'est le pédiatre qui t'attend, fatiguée ou non.
« — Savez-vous pourquoi on sert de l'alcool à ces soirées-là ? questionnes-tu rhétoriquement. Tu en profites pour terminer ton verre et le laisser sur le bord de la table. La désinhibition force l'erreur. Si tout le monde était sobre, comment pourrait-on capitaliser sur la langue trop pendue des plus faibles. »
Tu arrêtes le point de ta phrase sur ton sourire, à mi-passif-agressif, mi-bienveillance. Tu n'éduques pas les nouveaux avec bienveillance, parce que toi-même t'as vécu à la dure. Ici, le monde n'en a rien à faire des compliments, des attentions et des accolades. C'est une volière, et les oiseaux ne sont pas réputés pour lisser les plumes des autres.
« — Ne buvez plus avant de venir à un dîner politique, conseilles-tu. Je ne suis pas la seule à savoir sentir l'odeur de l'alcool et vous devriez le savoir, on ne redonne pas la garde d'un enfant à une mère alcoolique. »
Trancher dans le vif, il n'y a que les électrochocs pour réveiller quelqu'un après des shots de vodka. Tu soupires, soulagée d'être enfin assise et tu tournes ton portrait vers la cité des rêves. Babylone ou peu importe l'allégorie qu'on pourrait lui donner, elle a presque l'air calme d'ici, presque normal. Tu aimes tracer une carte mentale, marquer de point rouge la position exacte de tous tes espions. Tu laisses volontairement un silence planer entre vous après ton coup de tonner : car l'éclair n'apparaît jamais instantanément après.
« — Nous irons manger ensemble dans le fast-food de votre choix, reprends-tu finalement. Mais, j'ai quelques responsabilités à remplir ici, l'occasion pour vous apprendre deux - trois trucs. Parce que contrairement à ce que vous pensez, Rue, vous n'êtes plus une plante verte. »
Sur la fin de tirade, un serveur se présente avec un plateau de dégustation de charcuterie et de fromage. La commande vient de toi, encore parfaite sur ton timing : les produits sont aussi de ton chef. Tu supportes mal la nourriture outre-Pacifique, la simplicité et la fraicheur eurasienne te manque, souvent. Alors, quand sur la première planche de bois, du fromage apparaît, il provient de producteur français, italien, suisse. Et quand sur l'autre, il se repose de jolies tranches rosées, elles ne sont pas issues de l'agriculture intensive américaine.
« — Je n'ai pas honte qu'on me voit à côté de vous, entames-tu, alors que tu te saisis du couteau. Je sais ce que vous traversez, je sais aussi comment le jeu marche ici avec les gens comme nous. Je sais aussi que vous avez le caractère d'une teigne qui prétend ne pas avoir besoin d'aide. Mais, je sais aussi que vous devez vous sentir tellement seule que ça fait des semaines que vous n'avez pas pleuré. »
Tu glisses sobrement la planche de fromage vers toi. Tu découpes de l'emmental, du vrai, pas celui avec la texture plastifié, mais celui avec une amertume qu'il tient à la rigidité de la noix. Tu en découpes un morceau, la pointe vers l'avant qui trance net et sans effort. Le geste est calculé, comme les codes stricts de cérémonie.
« — Que vous le vouliez ou non, vous êtes maintenant l'héritage de votre père et de votre défunt mari, conclus-tu. Les politiciens vont chercher à vous avoir pour draîner tout ce que votre nom peut offrir. Je fais pareil, là, ne me pensez pas comme une sainte qui vient généreusement vous sauver des griffes d'une soirée ennuyante. »
Tu découpes avec tout autant de finesse le pain à côté. Tu détestes le travail bâclé, les effusions de miettes. Il y a la discipline militaire qui s'écoule dans tes gestes, la noblesse russo-espagnole qui coule dans tes veines. Tu appliques l'emmental sur la mie, assez grande pour une seule bouchée.
« — Mais, je vous laisse le choix d'être ce que vous avez envie d'être et je vous forcerai ni à sourire, ni à mettre un décolleté plus plongeant pour les mains écailleuses de Ridwan Peck, précises-tu. Vous êtes libre de retourner avec eux, si vous avez trop peur de quitter votre nid. Ou, vous pouvez rester avec moi, déguster des bonnes choses et ensuite aller finir notre soirée dans un Burger King. »
Tu lui tends la tranche de pain avec le fromage dessus. Tes yeux à la sclérotique de marbre lui offre le regard le plus tendre que tu peux offrir. Un regard peaufiné par la bouille de ton trésor, un regard qui s'affine avec l'âge, la sagesse et ta haine profonde qui se refroidit.
« — Tenez, goûtez. »
Échec et mat, le roi tombe, se couche de lui-même, abandon à la première menace. Parfois, il est plus sage de se rendre tôt, plutôt que de subir une nouvelle humiliation sur la longueur. Tu marches, avec ta prise entre tes serres. Prise qui ne se débat pas, prise qui te suit comme la progéniture paumée, la progéniture orpheline de New-Blossom. Un oisillon qui paille, couine, chante, à côté de toi, alors que de ta carrure, tu vous fraies un chemin vers une branche plus calme.
« — Je n’aurais pas dû partir, avec eux se trouvaient quelques un de mes sponsors, j’espère que ça ne m'attirera pas de problèmes...
— Il est peut-être temps pour vous d'en trouver des nouveaux, laisses-tu planer. »
Tu lui confies ce sous-entendu sans le ponctuer d'avantage. C'est aussi ta manière à toi de la rassurer, lui montrer que les sponsors, les grandes têtes, elles ont plus besoin d'elle qu'elle a besoin d'eux. Tu détournes ton air sérieux et ta mine de vétéran quand la mention de ton identité éclot après sa rapide réflexion. Tu ponctues la bonne réponse d'un son de gorge à peine audible à cause des discussions alentours. T'es quelque peu perdue dans tes pensées ; tu écoutes les rats, mets en place la suite de ta soirée, des événements. Rue te felicite sur ton enfant. Tu la remercies vaguement, alors que vos deux corps échouent près des fenêtres. Des fauteuils sont disposés là, autour de petites tables rondes. De quoi prendre le thé ou les cocktails en dépassant New-Blossom de quelques étages.
Si toi, tu as prévu de passer ta soirée ici, ce n'est pas le cas de ta prise. Elle continue de bavarder, seule, sans que tu lui donnes une miette de réponse pour l'instant. Tu t'étais renseignée sur son mutisme, visiblement : Rue essaie de démentir tes informations sur elle. Du coin de l'œil, ton associé te félicite d'un discret pouce en l'air, tu lui souris en retour. Tu lui envoies un message, par la pensée, tout juste le temps pour être spectatrice des lamentations de l'oisillon.
« — Puis bon, si ils me veulent a leurs tables, c’est plus pour faire joli, j’pense... »
Tu soulèves ta canne d'un geste élégant et tu laisses tomber le pommeau sur le haut du crâne de Rue. Puis, avec ce même bâton, tu tapes le siège en cuir : ordre pour elle de s'asseoir. Tu fais de même, pas encore assez remise pour pavaner sur tes deux pieds. D'autant que ton programme est chargé, tu dois retrouver Sloane, après, et demain matin, c'est le pédiatre qui t'attend, fatiguée ou non.
« — Savez-vous pourquoi on sert de l'alcool à ces soirées-là ? questionnes-tu rhétoriquement. Tu en profites pour terminer ton verre et le laisser sur le bord de la table. La désinhibition force l'erreur. Si tout le monde était sobre, comment pourrait-on capitaliser sur la langue trop pendue des plus faibles. »
Tu arrêtes le point de ta phrase sur ton sourire, à mi-passif-agressif, mi-bienveillance. Tu n'éduques pas les nouveaux avec bienveillance, parce que toi-même t'as vécu à la dure. Ici, le monde n'en a rien à faire des compliments, des attentions et des accolades. C'est une volière, et les oiseaux ne sont pas réputés pour lisser les plumes des autres.
« — Ne buvez plus avant de venir à un dîner politique, conseilles-tu. Je ne suis pas la seule à savoir sentir l'odeur de l'alcool et vous devriez le savoir, on ne redonne pas la garde d'un enfant à une mère alcoolique. »
Trancher dans le vif, il n'y a que les électrochocs pour réveiller quelqu'un après des shots de vodka. Tu soupires, soulagée d'être enfin assise et tu tournes ton portrait vers la cité des rêves. Babylone ou peu importe l'allégorie qu'on pourrait lui donner, elle a presque l'air calme d'ici, presque normal. Tu aimes tracer une carte mentale, marquer de point rouge la position exacte de tous tes espions. Tu laisses volontairement un silence planer entre vous après ton coup de tonner : car l'éclair n'apparaît jamais instantanément après.
« — Nous irons manger ensemble dans le fast-food de votre choix, reprends-tu finalement. Mais, j'ai quelques responsabilités à remplir ici, l'occasion pour vous apprendre deux - trois trucs. Parce que contrairement à ce que vous pensez, Rue, vous n'êtes plus une plante verte. »
Sur la fin de tirade, un serveur se présente avec un plateau de dégustation de charcuterie et de fromage. La commande vient de toi, encore parfaite sur ton timing : les produits sont aussi de ton chef. Tu supportes mal la nourriture outre-Pacifique, la simplicité et la fraicheur eurasienne te manque, souvent. Alors, quand sur la première planche de bois, du fromage apparaît, il provient de producteur français, italien, suisse. Et quand sur l'autre, il se repose de jolies tranches rosées, elles ne sont pas issues de l'agriculture intensive américaine.
« — Je n'ai pas honte qu'on me voit à côté de vous, entames-tu, alors que tu te saisis du couteau. Je sais ce que vous traversez, je sais aussi comment le jeu marche ici avec les gens comme nous. Je sais aussi que vous avez le caractère d'une teigne qui prétend ne pas avoir besoin d'aide. Mais, je sais aussi que vous devez vous sentir tellement seule que ça fait des semaines que vous n'avez pas pleuré. »
Tu glisses sobrement la planche de fromage vers toi. Tu découpes de l'emmental, du vrai, pas celui avec la texture plastifié, mais celui avec une amertume qu'il tient à la rigidité de la noix. Tu en découpes un morceau, la pointe vers l'avant qui trance net et sans effort. Le geste est calculé, comme les codes stricts de cérémonie.
« — Que vous le vouliez ou non, vous êtes maintenant l'héritage de votre père et de votre défunt mari, conclus-tu. Les politiciens vont chercher à vous avoir pour draîner tout ce que votre nom peut offrir. Je fais pareil, là, ne me pensez pas comme une sainte qui vient généreusement vous sauver des griffes d'une soirée ennuyante. »
Tu découpes avec tout autant de finesse le pain à côté. Tu détestes le travail bâclé, les effusions de miettes. Il y a la discipline militaire qui s'écoule dans tes gestes, la noblesse russo-espagnole qui coule dans tes veines. Tu appliques l'emmental sur la mie, assez grande pour une seule bouchée.
« — Mais, je vous laisse le choix d'être ce que vous avez envie d'être et je vous forcerai ni à sourire, ni à mettre un décolleté plus plongeant pour les mains écailleuses de Ridwan Peck, précises-tu. Vous êtes libre de retourner avec eux, si vous avez trop peur de quitter votre nid. Ou, vous pouvez rester avec moi, déguster des bonnes choses et ensuite aller finir notre soirée dans un Burger King. »
Tu lui tends la tranche de pain avec le fromage dessus. Tes yeux à la sclérotique de marbre lui offre le regard le plus tendre que tu peux offrir. Un regard peaufiné par la bouille de ton trésor, un regard qui s'affine avec l'âge, la sagesse et ta haine profonde qui se refroidit.
« — Tenez, goûtez. »
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