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Take me to my happy place - Viggo

Dani Duarte
Humain·e
Dani Duarte
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Take me to my happy place - Viggo ZkNo1fp
Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 4862
Zone libre :

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I DON'T KNOW HOW
TO HEAL FROM YOU
I HAVE ALL THIS LOVE,
BUT IT'S LOST ON YOU.


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WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
IF I WOKE UP WITH YOU
IN THE MORNING
I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur) et Archie (son petit-ami). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 2520
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Alba Baptista
Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
Infos RP :
PRÉSENCE // Quotidienne
RYTHME // Variable
DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

Misc :
MOODBOARD - LE 90's



Take me
to my
happy
place /
I'd wish that I could take away every ounce of pain. So hold my hand if you feel scared. I'll build a house where you feel safe
(Saint Phnx) (icons. muxisium)


Les journées se rallongent. Elle les regarde défiler à travers la vitrine, un regard rêveur tourné vers l’extérieur. Engourdie par les températures trop élevées. La boutique ne connaît pas l’existence de la climatisation. Pour cause, la boutique a décidé de rester dans le siècle dernier jusqu’au bout. Convictions portées haut et fort face à une clientèle décidée à échapper à la fournaise du 90’s Shop. Tout le monde a compris : mieux vaut fuir le magasin. Ici, il y fait facilement cinq degrés de plus qu’à l’extérieur. Alors, personne n’ose s’y aventurer. Les journées sont encore plus longues qu’en automne, qu’en hiver ou qu’au printemps. Parce que l’été, la boutique est déserte. Il n’y a bien que Dani pour tenter de survivre à ces conditions. Même si survivre est un bien grand mot. De grands espoirs pour celle qui a la sensation de se liquéfier sur place. Flaque humaine, en attente de sa sentence. Chaque respiration, chaque mouvement lui coûte. Déclenche une vague de chaleur, dont elle met plusieurs minutes à se remettre. Elle subit la canicule. Pas faute d’avoir rassemblé ses cheveux pour libérer sa nuque. Ni même d’avoir enfilé les vêtements les plus courts de son armoire. Bien consciente que chaque centimètre carré exposé est un centimètre carré de plus pour respirer et capter un peu d’air frais.

Quand l’heure arrive enfin d’abandonner son four à taille humaine, Dani ne se fait pas prier. Elle s’en extirpe et s’échappe en quête d’une simple bise qui saura la rafraîchir, juste un peu. Si elle avait eu une quelconque mutation, elle aurait pu contrôler la météo. Parce que bientôt, le ciel s’assombrit, devient menaçant. Comme s'il avait entendu son souhait. Le soleil n’est plus, caché derrière des nuages trop gris, trop foncé, trop bas. Ils n’annoncent rien qui vaille. Dani leur jette des coups d'œil suspects. Supplie pour qu’ils attendent encore un peu, un tout petit peu, avant de lâcher la pluie à ses trousses. Ses suppliques ne sont pas entendues. Parce qu'il y a cinq minutes, elle voulait du rafraichissement et que les nuages ont décidé d'obéir. La première goutte tombe sur le bout de son nez. Elle l’essuie, se pare de son déni en se rassurant. Sûrement juste une goutte égarée, les autres ne la suivront pas. Deux pas plus tard, une autre goutte. Tombée juste devant ses yeux. Elle a vu son tracé fendre son champ de vision et s’écraser sur le sol. Sûrement une poussière. Sûrement. Bientôt, il y a deux, trois, quatre gouttes qui s’échouent dans ses cheveux. Grosses gouttes qui martèlent leur mélodie contre son crâne. C’est cuit. Dani avance plus vite, accélère son rythme avec l’espoir de pouvoir rentrer chez elle à temps. La réalité est bien moins optimiste : l’appartement est encore à quinze minutes de marche. Et chaque seconde qui s’écoule est une nouvelle opportunité pour une armée pluvieuse de s’abattre sur New Blossom. Les flaques se forment sur la route, les trottoirs sont noyés sous l’averse. Dani longe les bâtiments. Espère s’abriter sous la moindre avancée pendant au moins quelques mètres. L’espoir est vain.

Cette devanture, elle n’y a jamais fait attention. Mais aujourd’hui, elle la voit. Elle lui trouve un air triste, avachi. Décrépi. Si c’était une personne, elle pourrait être une vieille grand-mère, à la peau tellement ridée qu’il n’y a plus d’espace pour du lisse, mais dont le regard est toujours aussi acerbe. Ce regard-là ne pardonne pas. Jamais. Et c’est sous ce regard que Dani se réfugie, profitant de son auvent pour échapper aux gouttes. Malheureusement, les gouttes n’en ont pas fini avec elle. Elles veulent sa peau. Alors, elles gagnent du terrain, poussées par le souffle du vent. Elles grignotent les centimètres et arrivent bientôt à atteindre les converse de Dani. Elle râle, recule encore un peu, se retrouve bientôt acculée contre la façade, sans plus aucune autre échappatoire. Son combat se fait au rythme des voitures qui passent. Elles circulent, sans meme se soucier des flaques dans lesquelles elles roulent, sans même s’inquiéter que cette gerbe d’eau puisse être projetée dans la direction de la jeune femme, là, cachée sous un auvent. La jeune femme en question la voit, elle, cette gerbe d’eau. Comme au ralenti. La vague s’élève de derrière le trottoir et se retrouve projetée sur le côté, directement vers Dani. Attirée par cette chair qui appelait au rafraîchissement il y a encore une heure. Pas ce type de rafraîchissement, merci bien. Et c’est ainsi que cette voiture offre une douche aux jambes de Dani, sans aucun consentement préalable. “Non, mais sérieux !” Elle peste, s’agace. Observant les dégâts sur ses jambes ruisselantes. Beurk. “Ça ne va pas de s’en foutre des gens comme ça !” Il n’y a plus personne pour lui répondre. Elle a à peine le temps de terminer sa phrase que la voiture tourne déjà au coin de la rue.

Avec un soupire, elle retire le casque qu’elle avait sur les oreilles. Plus envie d’écouter de musique du tout. Elle a juste envie de prendre une douche. De se reconnecter aux bruits de la ville lui fait prendre conscience qu’elle n’est pas seule sur ce bout de trottoir. “Ah euh…” Pourquoi elle a l’impression d’être en tort ? Aucune idée. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle arbore un air contrit. Comme si elle gênait. “… bonsoir.” qu’elle marmonne. “Désolée pour euh…” Pour quoi ? Le squattage intempestif de la façade ? Le fait qu’elle ait maudit le conducteur sur trois générations ? Le cerveau est une mélasse en surchauffe. Il n’y a plus aucune pensée qui parvient à faire son chemin au milieu. Plus elle essaye, pire c’est. “Je vous rends votre…” Index levé vers le auvent. Ouais, voilà. Mieux vaut montrer qu’articuler. Semblerait qu’elle ait davantage de talent dans le mime que dans la parole. Afin de prouver sa bonne volonté, Dani s’écarte de la façade et enclenche un pas pour reprendre son chemin.

 @Viggo Damsgård

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Une journée de travail de plus, rien d’inhabituel pour cette journée, il n’y avait rien eu de particulier la soirée dernière, pas d’ivrogne à sortir par la force, pas de comportements déplacés à gérer, pour une fois, la soirée avait été plus que tranquille, ce qui était plus que rare, surtout à cette période de l’année. Les jours se faisaient plus longs et plus chauds, les gens restaient plus longtemps et consommaient plus, ce qui poussait nécessairement à des comportements dont il ne voulait pas dans son établissement. A cette période de l’année, il ouvrait assez tard, pour pouvoir travailler jusqu’au bout de la nuit sans que cela ne soit proprement éreintant. Il n’était plus de la première jeunesse, Viggo, et s’il se sentait en pleine forme, il avait aussi conscience qu’il n’était pas la meilleure idée de trop tirer sur la corde. Il avait sorti le bout du nez de chez lui, re-rentrant immédiatement pour récupérer un parapluie. C’était que le ciel était plus que menaçant, et il se disait qu’ils n’étaient clairement pas à l’abris d’une averse d’été, rarement très longues mais particulièrement intenses. Il ne s’était d’ailleurs pas trompé, et le parapluie avait rapidement été ouvert dans un râlement habituel de sa part. C’était qu’il était un râleur invétéré, pour tout et rien, malgré son tempérament pourtant doux et compréhensif. Il se maudissait un peu de toujours vouloir aller à pied jusqu’au petit bar, ce qui ne l’avait pas empêché de continuer, appeler un taxi pour un trajet aussi court, même sous une pluie battante serait tout bonnement honteux. Il avait donc laissé ses pas le guider jusqu’à son établissement, et c’était d’un air perplexe qu’il avait regardé, du bout de la rue, la jeune femme coincée sous le auvent, se demandant si elle attendait que ça ouvre avant de réaliser qu’elle s’abritait seulement de la pluie. Il s’était arrêté, inclinant un peu son parapluie pour regarder vers le ciel. Cette averse n’avait pas l’air décidée à se calmer, et s’il avait pensé un instant attendre pour ne pas la gêner, il ne comptait pas faire le pied de grue il ne savait combien de temps.

Il avait donc repris sa marche, se figeant net en voyant la voiture passer sans la moindre considération pour la jeune femme, et son visage s’était fermé. C’était incroyable de ne faire attention à rien de la sorte ! Mais à peine avait-il eu le temps de légèrement s’emporter mentalement que voilà déjà qu’elle s’exclamait et s’agaçait, lui tirant un sourire amusé, alors qu’il s’approchait plus encore, clés en main pour montrer qu’il n’était pas là pour essayer de la séduire ou quoi que ce soit de lourd de la sorte. Elle était belle oui, mais mille fois trop jeune pour elle, et si Viggo n’était pas fondamentalement fier de sa personne, il avait un respect pour les femmes qu’il entretenait avec hargne. L’alliance toujours fermement accrochée à son doigt, qui avait creusé un sillon dans sa chair depuis toute ses années allait presque jusqu’à le rendre fidèle alors qu’il n’y avait plus personne qu’il aurait pu blesser. Il avait levé un sourcil en l’entendant s’excuser, un peu surpris. Ce n’était pas comme si elle avait fait quoi que ce soit de mal. Il n’avait pas réellement eu le temps de répondre qu’elle commençait déjà à partir et il avait presque bondi sur place.

- Mademoiselle ! Il avait désigné la porte. Vous êtes trempée, et la pluie n'a pas l’air de passer, vous ne préférez pas attendre un peu de sécher et que ça se calme ? Il avait glissé les clés dans la porte. Le bar n’est pas encore officiellement ouvert, mais je ne peux décemment pas vous laisser vous tremper comme ça alors que vous êtes venue chercher abri ici. Il avait eu un petit sourire doux. Aller, venez, je vous offre un café ou ce que vous voulez pour votre peine.

Il avait poussé la porte, la laissant ouverte pour qu’elle puisse entrer. Lumières allumées, il avait déposé son sac derrière le comptoir, en sortant un gros gâteau fait la veille qu’il avait entrepris de couper en petites parts, dont une un poil plus grande qu’il avait mise sur une petite assiette, accompagnée d’une cuillère. Il l’avait désignée de la main, la jeune femme toujours dans l’encadrement de la porte.

- Vous n’êtes pas inspectrice, j’espère ? Avait-il dit avec un léger rire. Techniquement, je n’ai pas le droit de servir de nourriture, c’est un autre agrément que celui des bars mais… J’aime cuisiner, et du coup j’en fais toujours un peu pour les habitués, je me suis dit que vous pourriez en bénéficier aussi. Il avait lui-même récupéré une part plus petite qu’il avait enfournée dans sa bouche, faisant signe d’attendre alors qu’il lançait la musique dans le bar. Un peu mieux. Avait-il dit une fois la bouchée avalée. Oh mais quel rustre ! Il avait récupéré une serviette propre derrière le comptoir pour l’amener rapidement à la jeune femme. Désolé, elle est un peu petite mais je n’ai pas mieux, c’est à dire que j’ai plutôt l’habitude d’essuyer les tables que… les gens.

Il avait fait demi tour, retournant vers le bar. Il avait l’impression qu’il faisait quelque chose d’étrange, et qu’elle allait le prendre pour un lourd qui essayait de l’attirer dans un endroit mal famé, c’était que le vieux bar aux air de pub à moitié défraichi ne faisait pas grande impression aux jeunes femmes généralement, il avait plus l’habitude d’accueillir ici des hommes et femmes d’environ son âge, à la dizaine près. Il avait néanmoins désigné le bar, l’air de lui demander si elle voulait boire quelque chose, et avait attendu sagement là, soucieux de ne pas s’agiter dans l’immédiat et d’ainsi la stresser.
© Laueee
Dani Duarte
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SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

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Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

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Mademoiselle !
Elle se crispe. Plus fort qu’elle. Elle se crispe, mais elle s’arrête. Se retourne vers l’homme. Avec sûrement dans le regard ce “Quoi ?!” sur la défensive qui veut tout dire de l’âme usée. Tout ça pour que l’homme lui propose d’entrer. Vraiment ? Dani juge. Juge très fort. Déjà en train de noter le ridicule de l’excuse. Ben voyons, ouais bien sûr, il s’inquiète qu’elle soit mouillée. Même pas en rêve, elle le suit à l’intérieur. Le façade n’inspire pas grand-chose de positif. Et lui, il est beaucoup trop grand pour qu’elle ne l’imagine pas prendre le dessus sur la situation. L’instinct de survie voudrait qu’elle s’en aille. Tout de suite. Le corps frigorifié, lui, est bien tenté d’entrer au chaud et de se mettre à l’abri pour quelques minutes. Juste le temps que la pluie se calme. Ça ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ? “Aller, venez, je vous offre un café ou ce que vous voulez pour votre peine.” Oui ? Non ? Oui ? Non ? Elle ne sait pas, au secours, sauvez-la de ce dilemme cornélien. D'un côté, il y a la pluie qui n’attend qu’un pas de sa part pour la dévorer toute crue et n’en faire qu’une serpillière humaine. Et de l’autre côté, il y a le Géant qui lui ouvre les portes de son antre, avec potentiellement le risque de finir avec deux reins en moins. Minimum.

Si on y réfléchit bien, c’est comme ça que Hansel et Gretel se sont fait avoir. Ils étaient dans le besoin, ils ont été séduits par une maison et se sont trouvés piégés. À ceci près que le bar n’a rien d’appétissant. Il ne viendrait pas à l’esprit de Dani de grignoter un peu de son bois. Elle aurait trop peur de finir avec une écharde dans la bouche ou pire. En fait, le bar n’est pas accueillant. Il est sombre, étriqué, surchargé. Ce même bar dans Solaris, elle n’aurait pas eu de doute. Ce bar dans Crimson Bay, elle se demande si ça ne cacherait pas certaines choses. Comme cette part de gâteau servie à son attention. Vraiment le meilleur moyen de l’attirer à l'intérieur et de déclencher la fermeture automatique de la porte d’entrée afin de la séquestrer à vie ici. Qu’il se serve une part de gâteau est d’autant plus suspect. Il veut lui prouver qu’elle n’est pas empoisonnée ou quoi ? “Vous n’êtes pas inspectrice, j’espère ?” Hein ? Qu’est-ce qu’il raconte ? Avec la chance qu’elle a, elle est tombée sur un vieux monsieur sénile qui ferait mieux de rester chez lui. “Techniquement, je n’ai pas le droit de servir de nourriture, c’est un autre agrément que celui des bars mais… J’aime cuisiner, et du coup j’en fais toujours un peu pour les habitués, je me suis dit que vous pourriez en bénéficier aussi.” Bon, okay. Pas du tout un vieux monsieur sénile. Il y avait une raison derrière son interrogation. “Ah… euh non, non, vous inquiétez pas…” Pas une inspectrice, mais elle est en train de critiquer l'entièreté de l’établissement. Presque pareil, non ?

Elle juge l’établissement, mais pas que. Les yeux gardent l’homme dans son champ de vision. Jamais dans un angle mort. Parce qu’on ne sait jamais qu’il sorte un couteau de boucher de sa poche. Surtout quand il fouille derrière le comptoir. Pas de panique. C’est juste une serviette qu’il lui amène, tout désolé qu'il est. “Désolé, elle est un peu petite mais je n’ai pas mieux, c’est à dire que j’ai plutôt l’habitude d’essuyer les tables que… les gens.” Elle pouffe. Genre elle délaisse ses craintes grâce à une petite blague. Ça y est, Dani est sous le charme de l’employé ? le gérant ? Faut dire que son air contrit et son envie de bien faire sont exactement ce dont elle a besoin. “Ne vous en faites pas, c’est déjà bien assez. Merci !” Rhan, bon allez, quitte à être là, autant accepter les gestes de l’homme. De toute façon, si Dani était un minimum réfléchie, ça se saurait. Elle ne s’attirerait pas des ennuis. Et ce n’est pas une serviette ou un gâteau qui la conduira à une fin terrible. Hop, Dani, ferme-la, cette porte derrière toi, et fais un pas dans ce foutu bar. Il y a une part de gâteau qui l’attend, de la musique (à la qualité contestable) et un peu de chaleur. Que demander de plus ? “Vous travaillez tout seul ici ?” qu’elle demande en s’avançant, direction le comptoir, la serviette toujours à la main, les jambes toujours dégoulinantes (elle a envie de devenir la personnification de la liquéfaction, laissez-la). Elle a le regard qui continue de scruter les lieux. L’ambiance est… étrange. Sans trop savoir comment la décrire.

Elle finit par s’installer sur un tabouret derrière le comptoir. Du haut de son perchoir, elle s’essuie tout en s’esquintant les yeux à chercher les pièges. Le genre qu’on fuit quand on veut survivre. Mais pas là. Pourquoi l’homme en face d’elle inspire la confiance ? Il semble être une grande peluche, beaucoup trop douce pour être vraie. C'est désarçonnant. La serviette finit à côté de l’assiette. Allez, une cuillère. Juste une cuillère. Pour paraître polie et reconnaissante de sa bienveillance. Pour lui faire plaisir parce qu’il est important de faire plaisir. “Hmm…” Douceur gustative dès la première bouchée qui se révèle encore meilleure après avoir mâché. Les yeux s’écarquillent de surprise (et de bonheur). “HM !” Réaction en deux-temps, donc. Il faut bien ça pour rendre justice à cette pâtisserie si bien exécutée. “Ce gâteau est beaucoup trop bon !” Le regard se baisse sur la part, la dévisage. Elle compte bien en percer les secrets d’un coup d'œil. Mais non. Rien ne se passe. Juste la surprise. Encore la surprise. “Vous êtes sûr que vous n’en vendez pas ? Il faudrait ! Vous privez la terre entière d’un excellent gâteau !” Sans aucune exagération. Tout dans la mesure. Toujours quand cela concerne la nourriture. “Vous savez, vous devriez partager cette recette. C’est cruel de la garder rien que pour vous et ne me dites pas qu’elle vous vient de vos arrière-grands-parents, que c’est un secret de famille transmis de génération en génération, blablablblaaaaa. On s’en fout ! Le monde irait bien mieux avec cette recette de gâteau, moi, j’vous l’dis !” Ne cherchez plus : le ou la prochaine Présidente des États-Unis devra rendre obligatoire ce gâteau dans toutes les écoles et dans toutes les entreprises. Moins de haine, plus de gentillesse. Alors, hop, une deuxième bouchée. L’équivalent d’un nuage déposé sur la langue. “Vous le faites en version vegan, aussi ?” C’est demandé la bouche pleine (pour s'emmerder à avaler avant de parler ? Qui a décidé qu'il fallait faire ça ?). Parce qu’elle pense à Archie et à son veganisme. Avec ce gâteau, elle est certaine de pouvoir le convertir au sucré.

 @Viggo Damsgård

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Viggo avait eu un petit air embêté à la réaction de la jeune femme, bien évidemment, qu’il avait l’air suspect. Avec les trésors d’imagination que certains hommes utilisaient pour tirer les femmes dans des pièges, il n’était pas le moins du monde surpris qu’elle ne lui fasse pas confiance. Dire qu’il n’y avait rien à craindre de lui serait aussi complètement inutile, aussi avait-il seulement agit naturellement, entrant dans l’établissement pour commencer à l’installer, tentative de blague sur l’inspection qui était clairement tombée à l’eau, cependant il n’allait pas arrêter là. Il ne voulait absolument pas la brusquer, mais il ne voulait pas non plus la laisser dépérir de la sorte trempée à moitié dedans à moitié dehors. Il avait même mis un temps fou à réaliser qu’il n’avait même pas proposé à cette dernière de quoi essuyer l’eau sur elle, et si sa seconde blague avait des airs de malaise en quelque sorte, elle avait pourtant doucement ri, et il avait eu un petit sourire rassuré. Bon, déjà la voir sourire était un bon début, cependant il ne fallait pas non plus devenir trop familier dans l’instant et se dire qu’il était acquis qu’il ne représentait aucunement une menace. Il s’était néanmoins légèrement éclairé lorsqu’elle avait pris la parole, si elle essayait de parler un peu, c’était encourageant, il avait donc secoué doucement la tête, commençant à mettre de l’ordre dans les bouteilles, les moins remplies devant les autres derrière.

- Non, pas toujours ! Avait-il dit avec un sourire. Aujourd’hui, oui, mais c’est parce que c’est le jour de repos de mon fils. Il lui avait jeté un petit coup d'œil. Quand on s’est installés ici, on a pris le bar, on le tient à deux, pas besoin de bien plus, vous imaginez bien à l’aspect que ce n’est pas la clientèle qui se bouscule et que nous n’avons pas besoin d’heures de travail incroyables.

Il avait l’air assez fier de ce qu’ils accomplissaient, et s’il disait que cela ne demandait pas des heures de travail incroyable, il était tout de même prêt à tenir le bar seul pour au moins dix heures, cela dit, demain ce serait Aksel qui prendrait le relais, et il pourrait passer sa journée à ne rien faire. Enfin, ça, c’était en théorie. Il s’occuperait des lapins, puis probablement qu’il ferait les menus bricolages nécessaires chez lui, qu’il ferait un ménage en grandes pompes alors que tout était déjà propre d’un point de vue commun, il irait sans doute faire quelques courses, autant pour la maison que pour le bar, peut-être passerait-il d’ailleurs par le bar, en tant que client comme il disait à chaque fois, finissant toujours quand même derrière le bar… En soit, une journée bien chargée qui lui semblait tout de même normale. Il en connaissait plus d’un que cela aurait découragé depuis longtemps. Aksel le premier, en soit, et il le comprenait. Son fils était plus jeune, il avait envie de passer un peu de temps à s’adonner à ses loisirs, prendre du temps pour se reposer, pour vivre sa vie. Viggo considérait qu’il avait gâché sa jeunesse depuis un long moment, et qu’il n’était plus temps d’essayer de la rattraper, comme s’il avait pu de toute manière. Personne n’aurait la patience ni de lui montrer, ni de se traîner quelqu’un comme lui pour le faire sortir un peu. Il ne s’en faisait pas pourtant, ce n’était pas comme s’il était fondamentalement malheureux de la situation. Il était loin des problèmes, un de ses fils avec lui, l’autre toujours désespérément silencieux…

Les petits sons qu’elle avait faits lui avaient fait tourner la tête en sa direction, et il avait eu un grand sourire, alors qu’il riait doucement. Le gâteau était si bon que cela ? Évidemment, qu’il le savait, ce gâteau en particulier en tout cas, il n’y avait pas d’histoire d’arrière grands parents cependant, et en réalité, il avait peur que s’il faisait de la cuisine un commerce, cela ne devienne un poids plus qu’une passion. Il allait répondre, quand la dernière question avait été posée, et il avait quelques fois cligné des yeux avant de secouer la tête.

- Oh, non, pas celui-là. Avait-il dit doucement. C’était ma femme qui le faisait, mais je peux vous donner la recette, ce n’est pas un secret d’état. Il avait souri. Mais ravi qu’il vous plaise, concernant les gâteaux vegan, je peux en faire si on me donne la recette, mais je dois avouer peut-être un peu honteusement, que je ne m’y intéresse pas énormément. Il avait regardé le gâteau un instant. J’imagine que les ingrédients pourraient être adaptés, cependant je ne préfère pas. Il avait relevé la tête. Pourquoi, vous vivez avec quelqu’un qui l’est ?

Après tout, elle ne se privait pas niveau gâteau, alors il se disait que ce n’était probablement pas pour elle qu’elle posait la question. Il avait fait couler deux cafés, juste par principe, en poussant un devant elle avec un sachet de sucre, le sien, serré et noir sans sucre rejoignant déjà ses lèvres. Il avait néanmoins fait un petit signe de la main disant d’attendre, et il était allé dans l’arrière boutique pour revenir avec un rouleau de papier aluminium, enroulant d’abord quelques parts de gâteau dans un torchon propre, puis emballant le tout dans une petite couche de papier métallique.

- Là, ça devrait le protéger de la pluie si jamais elle venait à reprendre quand vous serez partie, mais si vous l’aimez tant, emportez-en à la maison ! Avait-il dit en poussant le paquet vers elle. Vous passez souvent par ici ? Je n’ai pas la recette sur moi, mais je peux la prendre les prochains jours, au cas où vous passez non loin ! Il avait ensuite fini sa tasse d’un trait, avant de prendre un nouveau chiffon et de faire le tour pour commencer à frotter les tables. Ça fait plaisir de voir un peu de jeunesse dans le bar ! Avait-il dit en riant. Vous vous doutez que la clientèle n’est pas de toute jeunesse. Il avait eu un sourire en coin. Des vieux ronchons, comme le patron.

Ronchon… C’était qu’elle ne l’avait pas encore vu stressé par le service, ou par des clients qui étaient parfois plus que discutables qu’il devait maîtriser, tant qu’il n’y avait personne qui méritait un coup de savate au derrière, il était même plutôt agréable… il ne fallait juste pas essayer de tester ce dont il était capable.
© Laueee
Dani Duarte
Humain·e
Dani Duarte
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Take me to my happy place - Viggo ZkNo1fp
Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 4862
Zone libre :

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WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
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I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur) et Archie (son petit-ami). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 2520
Date d'inscription : 17/12/2022
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Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
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PRÉSENCE // Quotidienne
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DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

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Courage pris pour avancer. Le choix est limité, de toute façon. Soit ça, soit elle chope une pneumonie. Premiers pas dans l’établissement, donc. Une question toutefois au bord des lèvres. Est-ce qu’il travaille seul ? Interrogation tout sauf anodine. C’est qu’elle serait rassurée de savoir qu’il y aura d’autres présences. Féminines, si possible. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il est le seul à tenir le bar. Les autres jours, il y a son fils. Super. Elle se contente d’hocher la tête poliment. Non sans se demander si elle devrait envoyer un message, juste au cas où. Peut-être. Quand elle se sera essuyée, quand elle aura goûté au gâteau. Et quel gâteau ! Bien loin de ceux qu’elle arrive à cuisiner. Léger comme ceux qu’on peut trouver en pâtisserie. Un délice qui efface la méfiance, qui la rend enthousiaste. Qui lui fait penser à Archie. Jamais loin de ses pensées, le gars. Toujours là, dans un coin. En particulier dès que ça touche à la nourriture. Ce gâteau-là ne sera malheureusement pas partagé avec lui. Parce qu’il y a tout ce qu’il refuse dedans. Même si l’histoire derrière est touchante et qu’il s’avère romantique, il ne touchera pas à cette dose d’amour gustative. Et le gérant ne compte pas faire une exception à la recette pour l'adapter. Pas avec celle-ci, en tout cas. Elle est trop sentimentale, trop précieuse. Tant pis. Dani se contentera de vivre cette expérience toute seule. “Pourquoi, vous vivez avec quelqu’un qui l’est ?” Elle souffle un léger rire. Cory, vegan ? Même pas en rêve ! “Oh non, non… enfin, mon copain est vegan.” Oui, parce que c’est pour lui qu’elle a posé la question, à la base. “Ce n’est pas habituel qu’on vous demande des gâteaux vegan, c’est ça ?” Déjà en train de juger les habitués du lieu. Disons que si quelqu’un cherche un gâteau vegan, il n’ira pas en premier lieu dans un bar, déjà. Il y a des pâtisseries pour ça, il paraît.

Nouvelle bouchée de gâteau dévorée. Dani se trouve subitement bien silencieuse. Comme à chaque fois qu’il s’agit de manger quelque chose de divinement bon. C’est un silence religieux qui doit être respecté afin de profiter de l’instant présent, de le graver à jamais dans sa mémoire et d’être reconnaissante de vivre ce moment. Le gérant l’aide, en s'affairant derrière le comptoir pour leur préparer deux tasses de café, avant de disparaître. Quand il revient, il se met à emballer de nouveaux morceaux de gâteau. “Là, ça devrait le protéger de la pluie si jamais elle venait à reprendre quand vous serez partie, mais si vous l’aimez tant, emportez-en à la maison !” Hein ? Quoi ? Encore plus de gâteau ?! Pour elle ?! C’est trop là, elle ne peut pas accepter… pas vrai ? D’un autre côté, ce serait malpoli de refuser une proposition si généreuse. Et qui est-elle pour refuser un cadeau de la part d'un vieux monsieur qui semble terriblement seul derrière son comptoir ? Personne. Elle n’est personne. “Oh ! Merci beaucoup, fallait pas ! Et vos habitués ? Vous n’allez pas en avoir assez pour eux.” Une fausse politesse quand elle est beaucoup trop ravie de repartir avec des parts supplémentaires. Chez la Duarte, on ne dit jamais non à de la bonne nourriture. Jamais. C’est une ligne de conduite qu’elle respecte scrupuleusement. “Vous passez souvent par ici ? Je n’ai pas la recette sur moi, mais je peux la prendre les prochains jours, au cas où vous passez non loin !” Elle affiche un air contrit. “Je passe tous les jours devant, mais je ne suis jamais rentrée.” Ça va au-delà. Elle n’y avait même jamais prêté attention. Ce n’était qu’un établissement parmi tant d’autres. Un lieu décrépi comme tout le reste de Crimson Bay. “Mais la prochaine fois, je m’arrêterai !” Et pas seulement pour récupérer la recette du gâteau. Pour discuter un peu avec cet homme qui l’intrigue de plus en plus. Avec l'espoir qu'une part de gâteau l'attende.

Ça fait plaisir de voir un peu de jeunesse dans le bar ! Vous vous doutez que la clientèle n’est pas de toute jeunesse. Des vieux ronchons, comme le patron.” Dani s’offre le luxe de paraître affreusement, terriblement outrée. Avec une légère pointe d’excès qui la fait poser les poings sur ses hanches. Cherchez pas, elle aurait pu être actrice. Une très mauvaise actrice. “Dites pas ça, vous ne m’avez pas l’air d’être un ronchon !” C’est vrai. Il a l’air plutôt gentil et bienveillant, en plus. Dani s’intéresse de nouveau à sa part de gâteau, un sourire au coin des lèvres. “Par contre, vieux… peut-être bien, oui.” Elle se le permet. Sent que ce n’est pas un sujet sensible pour lui. Au contraire de sa patronne qui l’aurait sûrement regardée de travers. Dani relève le nez de son assiette. “Et puis, il y a votre fils !” Elle n’est pas la seule personne jeune à franchir les portes de son établissement. Enfin, qui a dit que son fils était jeune ? “À moins qu’il soit vieux, lui aussi ?” Son interrogation est sincère, pas même une once de taquinerie là-dedans. Elle s’interroge réellement. C’est que l’homme aurait pu avoir un fils en étant très jeune. Le gamin pourrait facilement avoir quarante ans passés.

Ses noisettes glissent de nouveau sur l’endroit, un regard neuf sur le lieu dont elle se méfiait il y a encore cinq minutes. “Vous n’avez jamais eu envie de…” Comment le dire sans vexer ? “... refaire la déco pour un truc un peu plus…” Allez, encore un petit effort de politesse. “... moderne ?” VOILÀÀÀÀÀ ! Elle a réussi ! L’attention revient sur l’homme. S’il veut attirer une population plus jeune, ça peut valoir la peine de faire quelques aménagements et de revoir toute la décoration. Parce que tout est un peu… trop ? “Épurer un peu, faire entrer davantage de lumière… tout ça, quoi.” Oui, bon, il ne faudra pas compter sur elle pour arriver avec des idées claires, précises et efficaces. D’ailleurs, il ne faudra pas compter sur elle non plus pour le bricolage. Il paraît qu’elle est un danger ambulant et que des gens pourraient mourir en lui faisant confiance. Cependant, pour ce qui est du soutien émotionnel, là, Dani est tout à fait compétente et volontaire. “Au fait, je m’appelle Dani.” Quitte à dégueulasser le bar avec la pluie, à filer des conseils en déco et à repartir avec du gâteau, autant se présenter, hein. On n’est plus à ça près.

 @Viggo Damsgård

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Viggo avait eu un léger sourire, avant de lever un sourcil, la suivant dans son petit éclat sans réellement comprendre d’où il venait. Jusqu’à ce qu’elle explique, et il avait eu un air amusé. Elle ne vivait pas avec son copain, cependant elle souhaitait déjà le tenir par l’estomac, et il savait de source sûre, que rien n’était plus manipulable qu’un homme qu’on tient par le ventre. Il avait finalement eu un léger rire à son tour, faisant une mine peu convaincue, avant de désigner le gâteau.

- Oh, non, les personnes pour qui je cuisine ont plus tendance à me demander des tourtes au fromage que des gateaux habituellement, mais ils feront avec. Il avait ri avant de la regarder d’un air un peu curieux. Et votre copain, vous l’aimez ? Avait-il continué. Parce que si vous commencez à lui ramener de la nourriture mais que vous ne voulez pas qu’il vous aime, c’est un peu contre productif. Il avait haussé les épaules. Cela dit, j’imagine que se mettre à faire des plats vegan serait à l’ordre du jour, on en entend de plus en plus parler.

Une constatation faite sans le moindre jugement, juste un avis sur quelque chose qu’il voyait de plus en plus sur les affiches, ou qu’il entendait à la radio quand il allumait cette machine infernale annonciatrice de mauvaises nouvelles. Il ne se tenait pas au courant de ce qu’il se passait dans le monde la plupart du temps, ni par la télévision, et encore moins via internet. De toute manière, il n’en avait pas besoin, les habitués lui faisaient des rapports complets sur tout ce qui pouvait se passer, que ce soit dans la ville ou dans les autres pays, si bien qu’il restait au courant sans l’être. Il lui arrivait également de parfois acheter le journal, sur ses jours de repos, bien que conscient que cela devait encore plus le faire passer pour un arriéré. Il aimait bien pourtant, lire son petit journal avec son café à la main le matin, et personne ne viendrait remplacer son papier par un téléphone !

Cafés servis et gâteaux emballés, il avait regardé la jeune femme avec amusement, en réalité, il n’était pas certain que les habitués sauraient apprécier la pâtisserie comme elle semblait le faire. Ils allaient encore lui dire que c’était bon, quand ils disaient seulement quelque chose, alors qu’elle, elle avait l’air de réellement apprécier. Il préférait mille fois qu’elle puisse prendre plusieurs morceaux chez elle plutôt que de voir le gâteau disparaître dans des gosiers trop ivres pour vraiment l’apprécier.  Il avait néanmoins eu un air entendu à la suite des mots, ce n’était pas comme s’il ne lui paraîssait pas logique à lui-même qu’une jeune femme seule ne rentre pas dans un tel endroit. Le contraire même aurait été surprenant, ainsi, il ne le prenait pas le moins du monde mal.

- D’accord, je penserai à glisser la recette dans mon sac alors. Avait-il dit pendant qu’il faisait le tour du bar avec son chiffon. Je ne peux pas vous blâmer pour ne pas vouloir entrer dans un tel endroit. Oh, et ne vous inquiétez pas pour les habitués, ils ne vont pas réellement l’apprécier de toute manière.

Une nouvelle constatation qui n’avait aucun jugement dans le fond, parce qu’il ne faisait pas cela pour avoir une reconnaissance quelconque, juste par plaisir de cuisiner, et que si les autres n'appréciaient pas autant qu’elle, ce n’était pas bien grave au final. Il avait néanmoins continué son travail, avant d’avoir un rire sonore en l’entendant dire qu’il n’avait pas l’air ronchon, encore plus en la voyant ainsi avec les poings sur les hanches, continuant dans l’amusement quand elle avait ajouté qu’il était vieux, il était bien évident que comparé à elle, il n’était plus de toute fraîcheur, et il n’allait pas la contredire là dessus, ni prendre la mouche. La mention d’Aksel pourtant, l’avait fait se stopper et avoir un nouveau rire.

- Par rapport à vous, j’imagine qu’il l’est ! Il avait repris son nettoyage. Mais vous savez, il y a une grande différence entre quand je dois gérer le bar, et quand je fais juste preuve d’hospitalité. Il avait fini par revenir du côté bar, lavant le chiffon au mieux dans l’évier. Pour gérer le genre d’énergumènes qui viennent ici, sans fermeté, ce ne serait pas possible.

Il avait fait un petit clin d’œil, s’agitant tout de suite pour commencer à passer un coup de balais un peu partout, relevant le nez pour regarder à son tour dans l’établissement. Quelque chose de plus moderne… Si elle imaginait qu’il allait troquer ses vieilles tables et chaises de bois pour un plastique criard à peine confortable, qu’il allait enlever ses décorations et ampoules au plafond pour remplacer ça par des lignées de néons aveuglants, elle se trompait fortement ! Il n’y avait rien de plus impersonnel que ce qu’ils appelaient la modernité. Pour lui, son bar devait refléter qui il était, pas correspondre à tout le monde parce que tout le monde ne jurait plus que par le blanc épuré. Et puis quoi après ? Il achèterai un bar entièrement lumineux, et puis qui servait les boissons à sa place aussi, en se servant dans les étagères aux bandes led de couleurs improbables. Non, non, certainement pas. Il avait même fait la grimace en imaginant une chose pareille. Non, quelqu’un qui rentrait dans son établissement, devait savoir ce qu’il venait y faire, et si la jeunesse n’était pas capable de se rendre compte que l’âme d’un bar était plus importante que les couleurs qui sautent au yeux, et ainsi désertaient son établissement, eh bien c’était qu’ils étaient tous des imbéciles. Il devait bien y avoir des jeunes gens encore intéressés par l’idée de se faire une partie de billard sous une lumière blafarde avec de la musique country / rock non ?! Si ce n’était plus le cas, cette jeunesse était définitivement perdue, et voilà qu’il se posait des questions existentielles en ayant simplement voulu faire la conversation.

- Certainement pas ! S’était-il presque emporté, continuant tout de même son ménage. Vous ne jurez que par votre modernité, que tout soit identique, soit blanc soit avec des couleurs beaucoup trop détonnantes, qu’y ait assez de lumière pour pouvoir faire vos photos à balancer sur Mango, Tango, ou je ne sais quel est le nom de ce truc. Il avait haussé les épaules. Vous rentrez dans n’importe quel bar parce que vous vous en foutez, c’est tous les mêmes, ici, quand on vient, c’est parce qu’on aime l’endroit ! Il s’était arrêté pour se tourner vers elle. On ne changera ni ma décoration, ni mes meubles, ni ma musique, pas tant que je serai vivant ! Il avait repris son petit tour, l’air beaucoup plus renfrogné. Dani. C’est un surnom, ou votre prénom entier ? Avait-il dit d’un ton moins sec. Moi c’est Viggo. Pas un surnom.

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Dani est propulsée dans un monde parallèle. Là où le temps s’est définitivement arrêté. Là où le veganisme est encore un concept lointain. Elle n’est pas dépaysée, faut le dire. Elle passe ses journées au milieu des vinyles, porte l’odeur du vieux et de la poussière sur ses vêtements, tripote des billets et des centimes tous les jours, entend des chansons du siècle dernier à longueur de journée. Elle est presque dans son environnement. À ceci près que la mentalité du 90’s Shop est un peu plus moderne, quand celle du bar est vieillissante. Au milieu de tout cela, il est bientôt question de nourriture et... d’amour ? “Et votre copain, vous l’aimez ?” Hein ? Les paupières de Dani papillonnent un instant. Comprend pas le lien. Comprend pas du tout. “Euh…” Elle doit répondre par l’affirmative, n’est-ce pas ? Ce n’est pas un piège ? “Parce que si vous commencez à lui ramener de la nourriture mais que vous ne voulez pas qu’il vous aime, c’est un peu contre productif.” Ah. C’est pour ça. Dani est dotée d’une patience débordante. Tellement débordante qu’elle esquisse un sourire. “Vous savez qu’on est en 2025, n’est-ce pas ? On ne séduit plus personne avec de la nourriture.” Elle pose la question. Sait-on jamais qu’il n’ait plus conscience des années et qu’il soit coincé à une époque révolue. “En plus, je suis nulle en cuisine, je serais condamnée à rester célibataire jusqu'à la fin des temps si on fonctionnait encore comme ça.” À moins qu’elle cherche à empoisonner la personne qui partage sa vie. Hmm... non. Elle aime trop Archie pour lui infliger une mort pareille. S’il doit périr de sa faute, ce sera étouffé par des câlins. Ni plus ni moins.

Nulle en cuisine, mais tout de même. Il y a toujours une part de déni en elle qui pense qu’avec une bonne recette, Dani pourrait être une bonne cuisinière. Elle oublie que le truc humain situé entre le fouet et le paquet de farine est à 90% responsable de la réussite d’une recette. Minimum. Alors qu’elle n’est pas sa joie de savoir que l’homme lui livrera le secret du gâteau de sa femme. En voilà une bonne nouvelle ! “Merci beaucoup !” Dorénavant, Dani prendra l’habitude de passer ici. Rien que pour rencontrer les fameux habitués qui ne jurent que par l’alcool et les tourtes au fromage. Sûrement en raison de l’âge. C’est qu’ils sont tous vieux dans cet établissement. Y compris le fils. Malheur ! “Mais vous savez, il y a une grande différence entre quand je dois gérer le bar, et quand je fais juste preuve d’hospitalité.” Serait-ce un traitement de faveur ? Bien sûr. Enfin, pas tout à fait. Toutefois, elle préfère se raccrocher à cette idée. Après tout, ça ne fait de mal à personne. “Pour gérer le genre d’énergumènes qui viennent ici, sans fermeté, ce ne serait pas possible.” Elle le prend comme une blague. Parce que ce bar est maintenant catalogué comme l’équivalent d’une maison de retraite, mais juste pour sortir boire un verre, dans sa tête. “Ils sont vieux, que peut-il arriver ? Une bagarre de cannes et de déambulateurs ?” Remarque, ça aurait de la gueule. Avec des déambulateurs tunés comme des voitures et des batailles de cannes à la manière de l’escrime. Il y a un concept à creuser là-dedans.

Plutôt que de partager cette idée, Dani trouve préférable de critiquer la décoration du lieu et d’apporter sa petite graine. On a connu idée mieux acceptée. Aucun enthousiasme du côté de Viggo. Plutôt tout le contraire, en fait. Il est outré par les propositions. Il s’emporte encore et encore, sous le regard médusé de Dani, cuillère suspendue entre l’assiette et sa bouche. Elle a déclenché un truc, là. L’équivalent d’une guerre, mais d’une guerre entre deux générations. Elle finit par reposer la cuillère, trop perturbée pour mâcher. “On ne changera ni ma décoration, ni mes meubles, ni ma musique, pas tant que je serai vivant !” Oups. Elle a vraiment merdé sur ce coup. Elle le voit. L’attitude du gérant a changé drastiquement. Il n’est plus convivial, il boude. Vite, une diversion, un truc. Son prénom. Ouais, voilà. “Dani. C’est un surnom, ou votre prénom entier ?” Ça marche un peu, on dirait. Un tout petit peu. Il est moins sec. “C’est Daniela, mon prénom.” Oui, voilà. Daniela Duarte, dite Dani. Elle préfère le surnom. Bien plus court, bien plus moderne. Encore cette histoire de modernité. “Moi c’est Viggo. Pas un surnom.” Viggo, donc. Elle retient le prénom, en hochant la tête. “Enchantée...” qu’elle commence, sans trop savoir où terminer sa phrase. Elle sait qu’elle doit s’excuser. Elle l’a blessé avec ses idées à la con. Il est hors de question de le regarder vaquer à ses occupations avec cet air sur le faciès. Il est… renfrogné. “Viggo ?” Prénom prononcé avec une voix un peu trop aiguë, un peu trop basse. L’enfant sait qu’elle a fait une bêtise et souhaite la réparer. “Je ne voulais pas vous vexer ou vous blesser. Votre bar est parfait comme il est. Il a son propre charme et c’est ce qui fait la différence. Et s’il vous plaît comme il est, c’est le principal !” L’établissement est à l’image de son propriétaire, finalement. Encombré de son passé, chargé d’histoire, un peu bancal, mais chaleureux. Ça décrit bien Viggo, non ? “On a besoin de plus d’endroits comme celui-ci pour se rappeler du passé.” Elle hoche la tête de manière entendue. Bien sûr qu’elle comprend les objections de Viggo (pas du tout). Dani sait exactement de quoi il parle (mouais, si vous lui laissiez le choix, elle virerait tout). “Je travaille dans une disquerie et c’est pareil. Ma patronne ne voudrait changer la déco pour rien au monde. Je suis sûre que vous vous entendriez bien avec elle ! Elle s’appelle Grace, c’est une femme… de caractère. Peut-être que je pourrais vous la présenter à vous et à votre femme !” Ouiii, voilà une bonne idée ! Ils feront des sorties à trois pendant que Dani sera occupée à ne rien faire. Comme ça, Grace sera un peu moins sur le dos de son employée. Une bonne idée, ça !

 @Viggo Damsgård

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 Viggo avait froncé les sourcils. Est-ce qu’il avait l’air si arriéré que ça ? Bien sûr qu’il savait qu’ils étaient en 2025, et que cela faisait bien longtemps que le fait de savoir cuisiner n’était plus un critère, et encore heureux. Cela était stupide, et cela aurait même voulu dire que lui, n’avait pas le droit de cuisiner puisqu’à l’époque, c’étaient les femmes qui devaient se tortiller pour faire à manger. Il avait néanmoins eu un petit sourire amusé, très léger, sous son air toujours un peu fatigué et il avait croisé les bras.

- Je ne dis pas qu’il faut savoir cuisiner pour avoir quelqu’un, je dis seulement qu’un homme se tient très facilement par son estomac. Les humains en général, je dirais. Il avait eu un fin sourire. Regardez, vous avez pris un bout de gâteau, vous êtes déjà accro. Il avait ri doucement. Ce n’est pas nécessaire, mais ça aide, c’était ce que je voulais dire. Vous ne me ferez pas croire que personne n’est séduit par un bon plat. Il avait hoché la tête. Cela dit, la cuisine, c’est un art qui se travaille, je vous donnerai des petits conseils si vous voulez vous améliorer, souvent, quand quelqu’un se juge nul en cuisine, c’est simplement un manque de connaissances, et tout s’apprend.

Il avait eu un petit sourire qui se voulait rassurant, et avait confirmé qu’il lui donnerait la recette du gâteau. Après tout, ce dernier n’était réellement pas compliqué, et il fallait seulement qu’elle suive à la lettre les quantités, qu’il s’attacherait à peser. Lui, il faisait toujours tout à l'œil, mais il se doutait bien avec ce qu’elle venait de dire que s’il lui donnait la recette que lui avait notée, où il était écrit uniquement des approximations, elle serait rapidement perdue. Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas sorti sa petite balance de cuisine pour peser les quantités exactes. Il arrondirait pour rendre ça plus clair, et tout devrait bien se passer pour elle… En théorie. Il suffisait qu’elle prenne la bonne farine, le bon sucre, le beurre avec la bonne quantité de matière grasse, des oeufs de poules élevées en plein air, un chocolat avec le bon pourcentage de cacao… D’accord, il allait faire un roman plutôt qu’une recette, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, Pia avait toujours fait les meilleures pâtisseries, et perpétuer son talent en faisant en sorte que d’autres personnes puissent en profiter et l’utiliser était en soit un hommage à son sens. Il était même persuadé qu’elle aurait pensé la même chose.

La réflexion de la jeune femme l’avait néanmoins fait rire concernant les habitués et les bagarres de cannes et de déambulateurs. Ce n’était pas tout à fait ce qu’il voulait dire lorsqu’il parlait de personnes “vieilles” il n’avait pas dit proche de l’ehpad non plus. La plupart de ses clients étaient des personnes de son âge voire un peu plus, cela dit, il était vrai que l’alcool les décrépissait depuis le temps, et que plus cela allait, plus il avait effectivement l’impression de servir des vieillards mais tout de même.

- Nous n’en sommes pas encore aux cannes pour la plupart ! Avait-il dit d’un air amusé. Quand je dis qu’ils sont vieux, c’est principalement par rapport à vous, ils ont environ mon âge, parfois un peu plus. Ils ont surtout très mauvais caractère pour certains, et d’autres c’est l’alcool qui les rend mauvais. Je commence à les connaître un peu et je refuse certains services. Il avait ri. Ou j’appelle leurs femmes, souvent ça les calme.

Il avait eu un sourire amusé. Il était vrai que cela arrivait quelques fois qu’il contacte les épouses de certains qui n’avaient pas manqué de noter leurs numéros dans un coin pour lui “au cas où” et qui appelaient parfois le bar pour être sûres que leurs maris y étaient bien, et qu’ils n’étaient pas allés s’installer sous un pont en pensant que c’était leur chambre. C’était triste, en soit, cependant Viggo se disait qu’ils auraient pu tomber sur pire. Lorsqu’il en voyait un partir dans un mauvais état, il passait toujours un petit appel chez eux quand il avait le numéro, pour dire qu’il était parti et que s’il ne rentrait pas dans le temps qu’il fallait pour rentrer, peut-être qu’il fallait s’inquiéter. Il avait même quelques fois laissé certains d’entre eux dormir quelques heures sur un des canapés à l’étage pour les faire décuver un peu avant de partir, quand ils avaient été ivres à une heure un peu trop prématurée pour qu’on puisse réellement appeler ça une “soirée”. Il voulait avant tout que son établissement soit un lieu où les gens pouvaient se sentir en sécurité malgré l’environnement…. et ça passait par le fait que lui-même s’y sente bien. La modernité, très peu pour lui, il n’avait ni l’ambition ni l’envie de tout modifier pour rendre cela plus conformiste pour tous ces petits jeunes qui se clonaient entre eux. Il avait néanmoins conscience de s’être emporté un peu trop vite, elle n’avait rien fait de mal, et un avis ne devait pas être accueilli de la sorte. Pour le coup, il avait conscience d’être passé pour ce qu’on appelle communément un vieux con, ce qu’il avait conscience d’être en fin de compte, mais s’il pouvait ne pas l’étaler de la sorte… Il avait donc changé de sujet. Daniela donc. Il avait hoché la tête. Il trouvait ça joli, mais si elle préférait le surnom, il n’allait pas aller lui expliquer qu’elle devrait utiliser son prénom entier, chose qui aurait été facile pour lui qui avait un prénom court. Il avait continué son petit ménage, incapable de dire quoi que ce soit de plus, et il avait relevé la tête avec un petit “hm ?” lorsqu’elle avait appelé son nom. Il avait eu un petit sourire et un léger rire s’exprimant en un soufflement par le nez. Il ne lui en voulait pas, elle n’avait pas besoin de s’excuser. Elle avait néanmoins continué de parler, et il avait eu l’air intéressé un instant par l’idée de la disquerie, il pourrait tout à fait en devenir client si ce qu’elle disait était vrai et que la patronne était autant coincée dans le passé que lui. La fin pourtant, l’avait fait arrêter tout mouvement pendant une seconde seulement, juste de quoi rendre le trouble visible avant de reprendre ses activités.

- Ne vous excusez pas, vous n’avez fait que donner votre avis, c’est moi qui ait réagi trop vivement. Avait-il finalement conclu. Je passerai à votre travail si vous me donnez l’adresse, de ce que je comprend, l’ambiance devrait convenir au bar. Il avait relevé la tête vers elle. Concernant le fait de rencontrer votre patronne, cela peut s’envisager, me concernant. Il avait eu un petit silence. Je crains cependant que ma femme ne puisse pas participer... Il avait eu un soupir. Elle est décédée en 1990, c’était l’amour de ma vie. Il avait eu un petit sourire forcé. Enfin… On ne peut rien y faire maintenant. Il s’était raclé la gorge avant de se resservir un café. C’était une femme exceptionnelle, pleine de vie, avec un sacré caractère ! Il avait eu un sourire doux. Je pense que vous l’auriez aimée, elle était toujours la première à sauter sur les nouveautés, elle m’aurait forcé à rendre le bar moderne en un claquement de doigts. Il avait relevé le regard vers elle. Elle s’appelait Pia, et c’était la meilleure pâtissière que j’ai jamais rencontrée, je faisais les repas, elle faisait les desserts. Il avait les yeux qui s’étaient un peu éclairés, clairement toujours amoureux d’elle après toutes ces années. On s’est rencontrés pendant mon service militaire, elle était infirmière, on se cachait derrière les bâtiments pour fricoter. Il avait eu un petit rire. On était jeunes, c’était l’aventure à ce moment là. Il avait eu un profond soupir. Excusez moi, je vous raconte ma vie. Il avait levé sa tasse. Un autre café ? Ou quelque chose d’autre ?

Il avait l’air un peu gêné maintenant, car il était intarissable quand il s’agissait de parler de sa femme, toujours si présente dans son coeur qu’elle était en quelque sorte toujours en vie. En soit, parler d’elle lui faisait du bien, cela ne le rendait pas triste, cependant, il n’avait pas pour intention de mettre Dani mal à l’aise, ou alors de l’ennuyer avec ses histoires.
© Laueee
Dani Duarte
Humain·e
Dani Duarte
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Take me to my happy place - Viggo ZkNo1fp
Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 4862
Zone libre :

Take me to my happy place - Viggo 69la Take me to my happy place - Viggo 7682ec0f467a12f14b6d9cc666b4ced37769b814

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I DON'T KNOW HOW
TO HEAL FROM YOU
I HAVE ALL THIS LOVE,
BUT IT'S LOST ON YOU.


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WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
IF I WOKE UP WITH YOU
IN THE MORNING
I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur) et Archie (son petit-ami). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 2520
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Alba Baptista
Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
Infos RP :
PRÉSENCE // Quotidienne
RYTHME // Variable
DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

Misc :
MOODBOARD - LE 90's



Take me
to my
happy
place /
I'd wish that I could take away every ounce of pain. So hold my hand if you feel scared. I'll build a house where you feel safe
(Saint Phnx) (icons. muxisium)


Il est adorable, Viggo. À penser que la séduction passe en partie par l’estomac. À proposer des conseils en cuisine. Il ne réalise pas à qui il parle. Semblerait que Dani ne soit pas compatible avec l’environnement de la cuisine. Les fours, poêles, micro-ondes, aliments, couverts la fuient. C’est terrible. Un mal dont elle souffre depuis toujours. “Des conseils ne suffiraient pas, Viggo.” qu’elle annonce, le ton grave. Et c’est grave ! S’il n’y avait pas la nourriture surgelée, les livraisons à domicile et les pizzas, Dani serait déjà morte affamée. Donc oui, c’est grave. “Je crois que je suis maudite… il faudrait me bénir avec de la sauce bolognaise pour espérer, peut-être, une progression dans le domaine. En attendant… je suis condamnée à faire cramer mon tofu ou à rater mes recettes.” Ça lui convient bien. Dani s’y est fait. On s’habitue à tout, n’est-ce pas ? Alors, elle ne se plaint pas, mange ses pizzas, supplie son petit-ami du regard pour qu’il lui fasse des tupperwares et tout se passe bien. Elle a survécu jusque-là, en fuyant les casseroles. Elle continuera de survivre après cette discussion.

Elle rit de la description des clients de Viggo. Pas au stade des cannes et des déambulateurs, donc. Presque décevant. Dani voyait déjà la scène, mais soit, tant pis ! Ça attendra qu’ils soient plus vieux. Elle a le temps, après tout. Enfin, eux, moins. “Ou j’appelle leurs femmes, souvent ça les calme.” À l’écouter, l’ambiance du bar a l’air incroyable. Et Dani n’en doute pas. C’est finalement ce que les gens viennent chercher dans des lieux pareils. “Qu’est-ce qu’ils font, ces grands enfants, pour que vous appeliez leurs femmes ?” Parce que ça l’amuse d’imaginer des gaillards alcoolisés perdre tout égo et toute confiance en eux au simple son de la voix de leurs femmes. Ça semble radical et elle aimerait bien assister à l’un de ces phénomènes. Enfin, si elle a encore le droit d’entrer dans le bar, après avoir donné son avis sur la décoration. A priori, ça devrait aller. Semblerait que ce soit pardonné. Il est même prêt à venir dans l’univers de Dani. “Vous n’aurez qu’à chercher le 90’s Shop sur l’ArgoMap, vous trouverez !” Aussi simple que ça. C’est l’une des premières choses qu’elle a faites en arrivant dans la boutique. Il fallait pouvoir être visible de tous sur internet. Rien de mieux que l’ArgoMap pour ça. Une fiche remplie avec des photos valorisantes (autant que possible avec la lumière et le bordel de la boutique), des horaires à jour (toujours les mêmes du lundi au samedi, avec un jour de fermeture au milieu), une adresse précise (à côté de l’antiquaire et d’une espèce de boulangerie douteuse, n’allez jamais mangé là-bas). Grâce à cela, il suffit de taper le nom du magasin et hop, vous avez l’itinéraire direct en voiture, en bus, à pied ou en avion. Mais Dani ne vous recommande pas l’avion. Trop peu de place pour garer l’engin.

Et parce que ça parle de vieux, ça parle aussi de mort. Ouais, bon, la transition est horrible, mais ça marche. Celle de l’épouse de Viggo. Un “oh” échappe silencieusement à Dani. Merde. Elle a fait une erreur en parlant d’elle. Il en parle avec tellement d’amour, tellement de passion. Même des années plus tard. Dani écoute, le menton juché sur sa paume. Elle boit chacune de ses paroles. Il y a de la tendresse et de l’admiration dedans. Il pourrait en parler des heures, Dani le sent. Elle ne l’en empêchera pas. Parce que Pia est si vivante quand il en parle. C’est comme si elle était toujours là. Et elle sourit, Dani. Un sourire doux, attendri par l’amour de Viggo. Si bien qu’elle est surprise quand il s’arrête et cherche une diversion. Elle se redresse, secoue la tête. “Pas de café, non merci.” Dani veut autre chose. Elle veut en découvrir plus sur Pia, connaître son caractère, explorer son passé avec Viggo. “C’est beau comme vous parlez de Pia… elle devait vous rendre fou, parfois !” Fou d’amour et fou à en perdre quelques neurones. Parce qu’elle avait l’air déterminée. “Vous n’avez jamais souhaité vous remarier ?” Depuis 1990, il y a le temps d’y penser et d’être tenté de retrouver l’amour. Mais la réponse, Dani l’a avec cette alliance toujours au doigt de Viggo. Il ne la quitte pas. Pia est toujours là, dans sa vie, dans son cœur.

Dani se redresse, un sourire taquin, comme si deux pensées venaient de se lier pour réaliser une chose. “Oh ! C’est pour ça le gâteau et les conseils en cuisine ?!” Il a dit qu’il fallait tenir les gens par le ventre. Il lui a donné un gâteau, il veut lui donner des conseils… Hein hein hein. Dani voit parfaitement clair dans son jeu. Elle se penche sur le comptoir, les yeux plissés. Prête à percer le secret derrière tant de bonté. “Viggo… vous n’essayez pas de me draguer, par hasard ?” Elle n’y croit pas une seconde, mais ça l’amuse. Elle prend un air sérieux, étudiant l’idée d’un éventuel mariage avec Viggo. “Je suis prête à vous épouser, mais seulement s’il y a un gros héritage. Sinon, même pas la peine !” Ce sera sa seule condition. Ça et de la nourriture. Dani n’est pas une femme difficile. En fait, c’est une femme simple. Il lui suffit de peu pour être heureuse. Bon, il faudra juste annoncer à Archie qu’il y a une arrivée surprise dans leur couple. C’est la partie la plus compliquée, mais allez, s’il y a un bel héritage, ils pourront s’offrir une jolie maison quelque part. Ça vaut le coup !

 @Viggo Damsgård

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /
Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.
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Viggo avait eu un petit air peiné pour elle, une seconde seulement, avant de rire doucement. Il n’allait pas la forcer clairement, même s’il était complètement convaincu que s’il la prenait sous son aile, elle serait tout à fait capable de cuisiner, si cela devait prendre du temps ce n’était pas très grave, tout ce qui importait était le résultat au bout du compte, et il ne pensait personne incapable de s’améliorer avec le temps. Il avait bien appris à Aksel à faire quelques plats alors que ce dernier s’en fichait complètement, c’était bien que tout était possible. Il avait donc hoché la tête, décidant que la conversation à ce sujet était terminée. Si Dani partait défaitiste, il n’y avait rien qu’il pourrait faire, mais bien sûr qu’il lui apprendrait si elle changeait d’avis et venait lui demander de l’aide.

La conversation avait dérivé sur les habitués, dont il avait le numéro des domiciles ou même directement le portable de leurs femmes pour les appeler quand cela était nécessaire. Cela arrivait somme toute rarement, il ne faisait pas garderie, il était gérant d’un bar. Cependant, il était parfois nécessaire de contacter quelqu’un qui pourrait faire le nécessaire, autant par sécurité pour le client lui-même que pour les autres. Et parce que certains soirs, certains sortaient si ivres, que même les taxis qu’il aurait pu vouloir engager pour les ramener chez eux n’auraient pas voulu prendre le risque de devoir nettoyer après ce genre de personnes.

- Oh, plein de choses ! Avait-il dit avec un petit sourire en coin. Des fois, c’est simplement que je veux fermer et qu’ils ne veulent pas partir, alors je les menace d’appeler leur femme, d’autres fois ils sont juste énervés à cause de l’alcool, les disputes deviennent impossibles à gérer sans que je ne m’énerve, alors j’appelle discrètement leur femme et je leur dit de venir les chercher avant que je ne les mette dehors et qu’ils ne se retrouvent on ne sait où. Il avait eu un soupir. Je n’aime pas lâcher dans la nature des gens qui ne sont plus du tout capables de se gérer eux-mêmes, qui sait sur qui ils pourraient tomber ?

Il avait haussé les épaules, comme si cela aurait dû être une évidence même, alors que la plupart des gérants de bar devaient bien s’en foutre au final. Lui, préférait savoir ses habitués en sécurité, et même lorsque les clients n’étaient que de passage, il préférait toujours les savoir soit accompagnés, soit assez sobres pour rentrer sans encombres. Il était arrivé qu’il appelle un taxi pour certains d’entre eux oui… Viggo était probablement trop empathique et soucieux des autres pour faire ce genre de métiers et que ce soit réellement à profit, cependant il aimait ce qu’il faisait, et ce n’était pas comme s’il n’avait pas tout l’argent dont il avait besoin reposant discrètement sur son compte en banque. De l’argent dont il préférait ne pas discuter l’origine, c’était qu’à cacher les activités de certaines personnes peu recommandables dans sa ferme, il avait accumulé tout un petit pactole qui aurait fait des jaloux sans le moindre doute. Il préférait mettre de côté, et garder cet argent, au cas où… Peut-être plus pour son “fils” que pour lui, en somme. Quand il passerait l’arme à gauche, Aksel aurait de quoi s’acheter sa propre maison, se fonder sa petite vie et vivre confortablement, même sans récupérer la gestion du bar. Il pourrait même le vendre, si cela lui chantait, cela apporterait un peu d’argent en plus.

Viggo avait néanmoins eu une petite grimace à la suite des propos de la jeune femme, la regardant d’un air perplexe, son torchon dans les mains qu’il pliait étrangement maintenant que son esprit était perturbé. Il avait pianoté des doigts un instant sur le comptoir, avant de hausser les épaules à nouveau, balayant l’idée que cela puisse être  réellement grave, qu’il n’ait pas la moindre idée de ce que pouvait être cet AgroMap quelque chose.

- Je ne sais pas de quoi vous me parlez. Avait-il dit sobrement. Une de vos applications, j’imagine ? Avait-il proposé. Je ne comprends pas comment ça fonctionne.Il avait sorti son téléphone et l’avait posé devant elle, écran déjà brisé, et des centaines de notifications qui n’avaient jamais été regardées. Mon fils m’a offert ça, et je ne sais pas quoi en faire ! Pour moi, un téléphone c’est pour téléphoner, mon ancien téléphone à touches était bien plus pratique ! Ce truc, à peine touché, il fait n’importe quoi, je pense qu’il doit être cassé.

Non, le téléphone allait très bien, hormis l’écran fendu mais qui faisait qu’il marchait toujours presque par miracle. Viggo ne savait simplement pas s’en servir et appuyait sur tout en même temps, bien trop fort d’ailleurs, n’ayant pas tout à fait assimilé le principe de l’écran tactile, il lui arrivait souvent d’appuyer trop fortement, ne comprenant pas pourquoi il ne sentait pas le mécanisme de la touche avant de se rappeler que cette dale démoniaque n’avait pas besoin de touche mécanique. Il ne comprenait pas comment cela pouvait fonctionner, cependant, il trouverait bien le 90’s shop sur une carte, non ? Ou alors il demanderait à Aksel de chercher pour lui, et de justement, lui mettre une petite croix sur la carte papier de la ville qu’il avait d’ailleurs eu un mal fou à trouver. Tout se perdait.

Il avait néanmoins enchainé sur Pia, qui effectivement, vivait toujours au travers de lui, et qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’aimer encore et toujours malgré toutes ces années. La diversion pourtant n’avait pas tant marché, puisque Dani avait refusé une autre boisson, c’était que les deux services étaient probablement un ,peu trop rapprochés, cependant il n’avait pas pu s’en empêcher, il essayait de trouver un autre sujet, parce que sinon, elle allait entendre parler de Pia pendant des heures. Elle n’avait pas besoin de l’entendre déblatérer sur une morte pendant des heures, quand bien même elle ait toujours une telle présence dans sa vie qu’elle aurait tout aussi bien pu ne jamais avoir rejoint l’autre monde. Il avait néanmoins ri doucement à ce qu’elle disait, pour le rendre fou, oui, sa femme lui avait fait faire quelques crises de nerfs qu’elle chassait d’un simple sourire ou d’un regard un peu réprobateur. Il se disait étrangement que si elle avait toujours été en vie, cela aurait probablement marché sur lui aussi, de l’appeler pour qu’il rentre de soirée la queue entre les jambes et la tête basse pour ne pas se faire trop engueuler.

- Ah ça… Avait-il dit, avec un petit sourire, les souvenirs en pagaille dans la tête. On avait acheté une ferme tous les deux, elle cherchait la modernité même avec les animaux ! Avait-il ri. Elle avait mis des colliers à strass aux chèvres, c’était d’un ridicule. Il avait ri doucement. Elle m’avait fait construire un clapier pour les lapins en forme de maison, ils étaient mieux logés que nous ! Il avait eu un rire plus franc. Ils avaient leur petite terrasse couverte avec vue sur le lac, elle leur avait même fait des petits canapés, toute une histoire. Il avait eu un nouveau rire. Je les ai toujours d’ailleurs, mais ils ont du vécu, j’avoue. Il avait néanmoins doucement secoué la tête. Et non, je n’ai jamais voulu me remarier. Il avait distraitement fait tourner son alliance sur son doigt. Je n’ai jamais rencontré aucune femme qui fasse battre mon coeur comme elle, que ce soit de joie ou d’agacement.

Il avait eu un nouveau rire, avant d’ouvrir de grands yeux à ce qu’elle ajoutait, et il avait finit par secouer la tête en riant à nouveau. Oh non, il n’essayait clairement pas de la draguer, si cela avait été le cas, il s’y serait bien mal pris. De toute manière, après tant de temps, il n’était même pas persuadé de savoir encore comment faire pour paraître au moins un peu séduisant, ou pour montrer à une personne qu’elle l’intéressait. Il n’avait pas envie d’apprendre non plus. Il aurait fallu de toute manière, refaire une partie de sa garde robe, dans un premier temps. Si ses vêtements étaient en très bon état, il fallait avouer qu’ils faisaient un peu ancien, et que cela ne séduisait plus personne, du moins, personne qu’il n’ait croisé. Il travaillait trop, accessoirement, il n’aurait pas le temps de se rendre disponible pour une femme, elle se lasserait bien vite, et il ne souhaitait cela à personne. Il n’avait pas envie d’être responsable de la sensation d’être délaissé qu’une dame pourrait avoir. Il avait pourtant levé un sourcil amusé à la dernière phrase et avait secoué la tête.

- Je crains que tout ce que j’ai à vous offrir, serait ce bar ! Avait-il menti avec un sourire. Mais non, je n’essaie pas de vous draguer enfin ! Je crois que je ne sais même plus faire. Avait-il avoué. Et puis vous êtes bien trop jeune pour moi, sans compter que même plus âgé, vous pourriez trouver bien plus séduisant que moi. Il avait eu un sourire en coin. Et puis je doute que votre petit ami soit très heureux de la nouvelle.

Viggo n’avait jamais eu pour prétention de réellement plaire à qui que ce soit, et s’il avait eu son petit succès dans sa jeunesse, cela s’était arrêté bien vite puisqu’il avait rencontré Pia très tôt, et qu’à partir de là, plus aucun regard ne l’intéressait, il avait même probablement été dragué quelques fois sans même le remarquer. Il était maintenant trop vieux jeu pour plaire à qui que ce soit, et de toute manière, sans parler de travail, il n’était pas persuadé qu’une femme supporterait la fascination toujours présente qu’il avait pour sa femme décédée depuis plus de trente ans maintenant.
© Laueee
Dani Duarte
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Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
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Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

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Viggo est un personnage à part entière. Une personnalité à plusieurs facettes. Étonnante. Il n’y a qu’à entendre la manière dont il parle de ses clients. Avec un soupçon de tendresse qui fait glisser un sourire sur les lèvres de Dani. Il les côtoie au quotidien, leur sert maintes boissons, les écoute, leur parle et prend soin d’eux. Il dépasse son simple rôle de gérant de bar. Il y met de l’humain. Dani n’en doute pas : il doit connaître le prénom de chacun. Personne n’est anonyme ici. Pas même elle qui aura tôt fait de lui donner son véritable prénom, pas ce surnom qu’elle se trimballe. “Donc, vous leur vendez de l’alcool avant de les dénoncer ? Bravo !” qu’elle congratule, avec cette lueur taquine dans le regard. C’est qu’elle commence à bien l’apprécier. Assez pour se permettre de le piquer. Une familiarité qui la conduit à lui proposer de venir à la boutique. De nos jours, il est simple de trouver l’adresse de n’importe quel établissement. Suffit d’utiliser son téléphone. D’une simplicité enfantine. Il paraît. Pour une génération qui est née et a grandi avec les technologies. Viggo ? Il n’est même pas monté dans le train de la modernité. Laissé sur le quai. Un truc aussi simple que l’ArgoMap le dépasse. Dani répète, elle est patiente, que voulez-vous. “Ben l’ArgoMap !” Parce que tout le monde connaît. Pas de raison qu’il en soit autrement pour Viggo. En fait, peut-être bien que si. Dani fronce les sourcils. “L’une de vos applications… ?” C’est elle qui ne comprend plus. Il en parle comme si… il n’y connaissait rien. Et il n’y connaît rien. La suite le lui confirme.

Le téléphone est posé sur le comptoir. Écran pété. Mais écran lumineux. Plutôt bon signe. Le regard s’attarde dessus. Elle le ramène vers elle afin d’observer les notifications étalées sur l’écran de verrouillage. “OH WOW.” Beaucoup d’alertes. Plus qu’elle n’en a jamais vues de toute sa vie. Même Ana n’en a pas autant sur son téléphone. Que se passe-t-il ? “Il doit y avoir des gens qui vous pensent mort, vu le nombre de notif’ non lues.” Quoique. Certaines semblent dater d’il y a quelques jours. Si on le pensait mort, on aurait déjà envoyé les secours, pas vrai ? “Je vais vous montrer l’ArgoMap, vous allez tout comprendre !” En voilà une super initiative. Qui se heurte bien vite à la réalité. Les yeux remontent doucement vers l’homme. Une question qui va tout changer au bord des lèvres. “... Dites, Viggo. Votre téléphone, il est verrouillé ? Vous connaissez le code ?” Parce que c’est un sacré obstacle qu’elle ne sera pas capable de surmonter s’il l’ignore. Ce sera trop, même pour elle. Alors, elle fout tout son espoir dans son regard. Espère que ça fera germer une réponse positive. On ne lésine pas sur les moyens dans ces moments-là.

Et puis, il y a Pia. Pia et Viggo. Viggo et son deuil. Viggo et son amour restant. Pia n’est plus, mais elle revit. Là, entre les mots du propriétaire. Elle redevient cette femme aimante, forte, déterminée, drôle. Elle retrouve sa persévérance et ses excentricités. Et Dani boit, boit, boit les paroles de tout son saoul. Une ivresse innocente, naïve, qui lui donne à rêver. Elle aimerait qu’on parle d’elle ainsi, un jour. Elle aimerait qu’on lui porte autant d’amour, que ça s’entende, que ça se voie. Comme Viggo. Il a le visage de l’amour. Le plus doux, le plus pur, le plus durable. Celui qui ne ternit pas avec les années, avec la séparation. Celui qui perdure même après la mort. Le temps d’un instant, Dani est invitée dans leur relation. Une invitée qui rit quand il rit, qui s’émeut quand il s’émeut. “Vous avez encore des lapins ?! Ici ? À New Blossom ?!” Elle s’étonne, elle s’émerveille. Pas certaine d’avoir déjà vu à New Blossom une maison avec un jardin et un clapier pour des lapins. Elle adorerait voir ça, Dani. Mais bientôt, les nuages sombres du remariage s'amènent. Une idée jamais traversée, jamais saisie. “La perdre a dû être terrible…” qu’elle commente doucement. Elle résiste à l’envie de contourner le bar et de le prendre dans ses bras. Il la touche, ce père de famille endeuillé. Qui a perdu la femme de sa vie, la mère de son fils. Dani lui tricote une histoire sur-mesure, peut-être un peu trop larmoyante. L’histoire d’un mari aimant, d’un père présent, qui a dû élever seul leur fils, tout en survivant au deuil. L’histoire de tellement de personnes dans le monde. “Elle est décédée de quoi ?” Dani ne sait pas où s’arrêter, quand continuer. Elle tente seulement d’avancer doucement pour en savoir plus. Attentive au moment où l’émotion sera trop forte, où la question sera trop intrusive. Et alors, ce sera le moment de reculer.

En attendant le signal, Dani saute à pieds joints. Balance une blague dont elle seule a le secret. Tout cela pour apprendre tristement que l’héritage de Viggo ne s'élèverait pas bien haut. Juste un bar. Dani prend un air songeur, conçoit de peut-être laisser de côté l’idée d’un mariage avec le gérant. “Hm… Vous avez raison, il serait plus sage que je reste avec mon petit-ami…” C’est ce que la société voudrait, après tout. Même si Archie est aussi plus vieux qu'elle. Faut croire qu’elle attire les personnes plus âgées, écoutez. “Il risquerait de ne pas comprendre que je me marie du jour au lendemain avec un gars rencontré dans un bar. Surtout que lui aussi, il cuisine merveilleusement bien !” C’est vrai, ça. Archie est un chef cuisinier hors pair. Dommage pour le reste du monde qu’il garde ses talents pour lui et ses proches. Tant mieux pour Dani qui peut en user et en abuser. D’ailleurs, elle sourit, revient à un bout de leur conversation précédente. “Vous avez raison : on séduit aussi avec de la bonne nourriture !” Oh, elle aimait déjà Archie avant qu’il ne se mette à cuisiner pour elle. Ce talent l’a juste rendu encore plus attirant et intéressant. Dani repousse l’assiette (la part de gâteau a mystérieusement disparu). “Bon, puisque je suis là, est-ce que je peux vous aider à faire quelque chose ?” Après tout, dehors, c’est toujours l’apocalypse pluvieuse. Autant rester à l’intérieur et se rendre utile. Au moins pour remercier Viggo de son hospitalité. On sait être polie et reconnaissante ici !

 @Viggo Damsgård

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Viggo avait eu un léger rire en hochant la tête, comprenant la taquinerie comme ce qu’elle était. Dani avait probablement très bien compris qu’il ne le faisait que pour leur bien, et que ce genre de choses restaient tout de même assez exceptionnelles, c’était qu’il était plutôt rare qu’ils se mettent dans des états tels qu’il doutait qu’ils puissent rentrer chez eux seuls. En soit, n’importe qui ne les connaissant pas un minimum aurait sans doute pensé qu’ils étaient tous les soirs incapables de la prouesse mais pas lui. Il avait l’habitude, tellement que si d’aventure il lui arrivait de les voir sobres, c’était peut-être ce qui le surprendrait le plus. Parce qu’aucun d’eux ne venait sans avoir au moins bu quelques verres chez eux avant, aucun des habitués de longue date qui étaient plus des ivrognes qu’autre chose. Ces gens devaient avoir oublié depuis longtemps la sensation de la sobriété, et honnêtement, il comprenait. Il était passé par cet état avant eux, et savait qu’il était bien rare que des personnes heureuses ne finissent dans cet état. Il n’avait néanmoins que très peu envie de parler de cette période de sa vie, et n’avait pas particulièrement pour ambition d’expliquer à une inconnue au final, que s’il s’en faisait autant pour eux, c’était aussi parce qu’il aurait aimé que quelqu’un fasse la même chose pour lui. Il s’en était sorti pour Aksel et Tobias, parce qu’il y avait plus important que lui-même, et parce qu’il s’était accroché à eux comme à une bouée de sauvetage autant que l’inverse avait été exact.

Bien heureusement, la conversation avait dérivé sur quelque chose qui allait pouvoir occuper toute leur attention, autant à l’un qui n’allait rien y comprendre, que l’autre qui allait probablement s’arracher les cheveux à essayer d’expliquer en long en large et en travers à un dinosaure comment utiliser un smartphone. Il avait même un poil sursauté à l’interjection de la jeune femme, se demandant ce qui pouvait créer un tel cri soudain, et il avait posé son regard sur l’appareil qui était chargé uniquement parce que Aksel lui avait fait comprendre qu’il fallait le brancher tous les soirs, et avait incliné la tête sur le côté. Des gens qui le pensaient mort ? Les seuls à s’en soucier assez étaient soit ceux qui le voyaient tous les jours, soit ceux qui l’appelaient directement sur sa ligne fixe, il ne savait même pas ce que ces notifications signifiaient et il avait haussé les épaules comme si cela n’avait aucune importance. Si quelqu’un voulait en savoir sur lui, il l’appelait, ses connaissances savaient qu’un message resterait non lu des jours voire des mois durant. Il avait néanmoins hoché la tête en se concentrant, si elle voulait lui montrer son Agro chose pourquoi pas ? Il s’était pourtant tendu quand elle lui avait demandé s’il connaissait le code. Quel code ??? L’Agro chose demandait un code ??? Comment était-il supposé le savoir quand il ne savait même pas de quoi elle parlait ?? Puis il avait cligné un peu des yeux. Verrouillé. Aksel lui avait dit que pour déverrouiller le téléphone, il fallait seulement le regarder, et il avait récupéré l’appareil pour le fixer intensément.

- Mon fils dit qu’il faut le regarder.

Il avait attendu, avant de noter en bas la petite annotation indiquant “faire glisser pour déverrouiller” et si pendant une seconde, il s’était tâté à faire glisser l’appareil le long du comptoir pour la faire rire, il avait rapidement changé d’avis, se disant que d’un il passerait plus pour un imbécile qu’autre chose, et qu’il risquait de le faire tomber. Il avait donc appuyé fortement son doigt sur l’écran, le glissant le long de ce dernier, à plusieurs reprises énervées jusqu’à y arriver et l’avait reposé devant elle. Bon, il avait déjà compris le principe de la reconnaissance faciale, Aksel serait sans doute fier de lui quand il le lui raconterait ! Il avait donc eu un petit sourire.

- C’est quand même magique, ce genre de technologie ! Avait-il dit en hochant la tête. C’était ça, que vous vouliez ? Sinon le code c’est 1985.

Date de naissance de son fils biologique, et dans le même temps de son mariage avec Pia. S’il y avait bien une date qu’il aurait retenu entre toutes, c’était celle là, accompagnée de celle, fatidique du 3 novembre 1990.  qui lui avait tout enlevé. Conversation qui avait continué sur le sujet, sans mentionner son fils, seulement tout l’amour qu’il pouvait avoir eu et avait toujours pour Pia, qui ne ternissait pas malgré le temps. Il avait eu un fin sourire et avait doucement hoché la tête lorsqu’elle avait demandé s’il avait des lapins. Oui, il en avait dans le jardin, parce qu’ils avaient toujours été les favoris de Pia, et que Aksel avait développé un attachement pour ces animaux aussi, à croire qu’ils attiraient les bonnes âmes capables de retourner son univers. Il avait tenté un nouveau sourire, bien moins convaincant quand elle avait souligné que la perdre avait dû être terrible. Il n’y avait en réalité pas de mot pour décrire à quel point cela avait été un enfer sur terre, et elle ne savait que la moitié. Il avait préféré ne pas répondre, de crainte d’entendre sa voix craquer en confirmant qu’elle avait raison. Il avait soupiré à la question, et avait pris une grande inspiration.

- Un accident de voiture. Un camion qui allait trop vite et n’a pas respecté la priorité. Il avait eu un silence, doigts serrés sur le comptoir. S’il croisait un jour cet homme qu’il n’avait pas vu depuis le procès qui avait eu lieu, il lui collerait une balle entre les deux yeux, tout nounours qu’il soit devenu avec le temps, il était certain de n’avoir aucune hésitation pour celui là. Vous devriez passer voir les lapins. Avait-il ajouté pour changer de sujet. Si jamais un jour cela vous dit.

Il n’avait pas envie de la presser, ni envie de donner l’impression qu’il l’invitait pour l’enfermer dans sa cave. Elle pouvait même venir accompagnée si cela la rassurait, ce n’était pas lui que cela dérangerait. Il était néanmoins devenu un peu morne, jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole, réussissant à le faire un peu rire, se reconnecter avec la réalité. Elle était amusante cette petite, et pleine de vie. Il appréciait sa présence, et son humour arrivait à l’atteindre, si bien qu’il ricanait doucement à mesure qu’elle continuait de parler. Il avait levé un sourcil appréciateur lorsque l’information comme quoi son petit ami cuisinait aussi avait été dévoilée et il avait hoché la tête et fait un petit signe de main l’air de dire “bien sûr que j’ai raison !” quand elle avait souligné qu’on séduisait aussi avec la nourriture.

- Vous devriez me le présenter un de ces quatre, peut-être qu’on aura des conseils à se donner, qui sait ? Avait-il proposé. Et cela ne me ferait pas de mal d’apprendre plus au sujet de la cuisine vegan.

Il était vrai qu’il avait de grandes limites sur le sujet, et qu’une petite mise à niveau ne serait pas de refus. Ce n’était pas comme s’il allait avoir beaucoup l’occasion de le faire, ses connaissances n’étant pour le moment que des personnes mangeant de tout, il faisait toujours à l’instinct. Cependant, si Dani appréciait le bar et passait souvent, et qu’elle finissait par amener des amis, il aurait été dommage qu’il n’ait que des roulés à la saucisse à leur proposer, ou des gâteaux bourrés de beurre, oeufs et autres produits animal. Elle avait fini par repousser son assiette, et il avait regardé autour de lui à la question. Il ne savait pas trop quoi lui demander de faire, alors qu’il s'affairait déjà à nettoyer assiette et cuillère.

- Eh bien, si vous avez envie de vous occuper des toilettes… Il avait ri. Je blague ! Il avait désigné le petit escalier dans le fond de l’établissement. Il y a une petite salle à billard en haut, si vous pouviez juste aller ramasser les verres restants, ça m’aiderait.

Il était vrai qu’il n’avait pas eu le courage le jour d’avant d’aller ramasser tout ce qui avait pu être laissé en haut, et si elle voulait vraiment l’aider, il n’allait clairement pas lui demander de faire les choses les plus dégoûtantes. Il avait récupéré un sceau sous le comptoir, ainsi qu’une éponge neuve qu’il allait sans doute jeter directement, trop maniaque pour l’utiliser plusieurs fois, et s’était dirigé vers les toilettes.

- Oh, et si vous voulez changer la musique… Il avait désigné l’ordinateur ancestral caché derrière le comptoir. Si vous m’aidez, autant mettre quelque chose qui vous plait… Mais je préviens, à l’heure d’ouverture, je remet ma musique !

Il avait eu un sourire amusé, ayant un peu trop sauté sur l’occasion d’avoir quelqu’un pour lui venir en aide. Il anticipait avec plaisir le temps gagné qui allait se traduire par une cigarette bien méritée sur un des canapés d’en haut et un café, avant de déverrouiller la porte pour les habitués.
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Dani Duarte
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Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 4862
Zone libre :

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I DON'T KNOW HOW
TO HEAL FROM YOU
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WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
IF I WOKE UP WITH YOU
IN THE MORNING
I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur) et Archie (son petit-ami). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 2520
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Alba Baptista
Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
Infos RP :
PRÉSENCE // Quotidienne
RYTHME // Variable
DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

Misc :
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TW : accident de la route, deuil


Le regarder ?
C’est Dani qui le regarde. Et avec, en prime, tout l'effarement dont elle est capable. Un crime que de mettre un appareil aussi évolué entre les mains d’un… d’un dinosaure. Alors qu’il existe des téléphones beaucoup plus sommaires. Avec des touches pour chaque lettre. Un gros écran. Une coque solide. Un truc pour les vieux croûtons maladroits et qui voient mal. Un appareil bien plus au niveau de son utilisateur âgé. Mais soit. Okay. Viggo possède un smartphone et se débrouille avec. Assez pour réussir à le déverrouiller, en le regardant (pitié). La suite est pire. Horrifiante. Terrible. Atroce. Elle fait lever le nez de Dani vers lui. Les yeux grands ouverts. “Ne donnez jamais votre code à qui que ce soit !” Elle ignore à quoi la date fait référence, mais elle s’en fiche. Ce n’est pas le sujet. En fait, il est préférable qu’elle l’oublie sur-le-champ. “Encore plus si vous l’utilisez partout… ne me dites pas que vous l’utilisez partout ?!” Est-ce qu’elle devrait se boucher les oreilles ? Oui, sûrement. Il ne faut pas qu’il partage ce genre d’informations. Imaginez ce qu’un télépathe pourrait faire en soutirant ces informations de l’esprit de Dani ? Viggo se retrouverait avec des billets d’avion pour Tahiti ou propriétaire d'une villa dans le sud de la France, alors qu’il aura passé sa vie à travailler durement. Non, non, non, il ne faut pas que Dani sache. “Bon alors, l’ArgoMap… voilà ! Vous voyez cette icône avec une espèce de carte ?” Elle tourne le téléphone sur le comptoir, afin que Viggo voit de quoi elle parle. “Hé ben, c’est ça ! Vous devez appuyer dessus et l’application s’ouvre. Après, là, vous tapez le nom du lieu que vous cherchez. Vous pouvez même taper une adresse complète. Et ensuite, il vous propose un itinéraire.” La démonstration est faite avec la boutique de vinyles. “Simple, non ?” Elle a un sourire avenant, toutes dents sorties. Histoire de le convaincre de la simplicité de la chose.

Elle est curieuse, Dani, mais elle devrait cesser de l’être. Ce serait préférable. Ça lui éviterait de creuser des sujets douloureux. Le premier en tête de liste : le décès de Pia. Le cœur déjà pincé lorsqu’il le lui a annoncé. L’étau se resserre avec les circonstances de son décès. Un accident de la route. Banal. Mortel. “Oh…” Elle n’a rien à dire, Dani. Parce que la perte est brutale. Parce qu’il n’y a aucun mot qui saura réparer les dégâts. Parce que le silence parle de lui-même. Elle aimerait lui dire combien elle est désolée, lui témoigner tout son soutien. Mais elle arrive trop tard. Beaucoup trop tard. “Avec plaisir.” Pas le coeur à refuser cette invitation à Viggo. Pas après ce qu’il lui a dévoilé. Elle ira voir ses lapins. Elle passera quelques heures en cuisine avec lui. Elle se chargera de ramener un peu de légèreté dans son quotidien. Voilà tout ce qu’elle peut offrir et faire pour lui. Ce n’est pas grand-chose, mais ça compte. Dani veut le croire, en tout cas. “Je vous le présenterais quand je viendrais voir les lapins !” Un doux sourire en coin s’étire sur sa face. Parce qu’Archie s’émerveillera devant ses animaux et qu’il pourra parler nourriture avec une personne qui s’y connaît aussi. Un semblant de paradis pour lui.

Les bavardages, ça va cinq minutes (elle entend la voix de Grace qui la rappelle à l’ordre). Viggo a un bar à faire tourner. Et Dani a du temps à occuper pendant que le déluge s’abat sur New Blossom. Deux situations totalement compatibles. Un léger rire lui échappe à la proposition de s’occuper des toilettes. C'est finalement le ramassage des verres qui l'attend. Elle quitte sa chaise, droite comme un -i. Prête à se mettre à l'œuvre. “Bien, Chef ! À vos ordres !” Elle s’en va déjà vers l’escalier, mais son trajet est stoppé par une histoire de musique. Dani se retourne vers lui, le regard un peu trop pétillant. “Naaaan. Je préfère écouter vos chansons, ça me permet d’en savoir plus sur vous !” Il y a beaucoup d’innocence dans sa voix. Il y en a beaucoup moins dans le sourire taquin qu’elle arbore ensuite. “Par exemple, si vous écoutiez de la musique classique, je pourrais craindre que ce soit pour calmer des envies de meurtres.” Toutes ces croyances sont, évidemment, basées sur des études fiables. “Mais là, comme c’est de la musique de vieux, ça me dit juste que vous êtes très très âgé.” Elle hausse les épaules et file à l’étage, pas peu fière de sa réponse.

Débute la confection de deux tours de trois verres de haut (bien plus droites que la Tour de Pise). Pas plus. Dani n’est pas faite pour le service. Encore moins quand il y a un étage à descendre. Alors, elle prend des précautions. Elle aimerait ne pas être foutue à la porte pour une éventuelle casse. Les deux tours faites, elle redescend et dépose son chargement dans l’évier. Et c’est reparti pour un tour. Lorsque la pièce du haut est vidée de ses verres sales, Dani trouve le chemin des toilettes et se cale dans l’embrasure de la porte. Un endroit parfait pour poursuivre la conversation, croyez-moi. Il n’y a pas mieux pour briser les conventions sociales et laisser l’égo de côté. L’épaule appuyée contre l’encadrement de la porte, elle a le regard qui passe en revue les murs. “Vous savez, Viggo ? Vous devriez encadrer des photos de vos habitués et les accrocher partout dans le bar.” Et surtout dans les toilettes. Histoire de donner un peu d’originalité et de cachet à la pièce. C’est ce qu’il y a dans les restaurants dans lesquels les stars viennent, non ? Enfin, peut-être pas dans les toilettes. On a plutôt tendance à les afficher fièrement dans la salle du restaurant. Mais là, comme ses habitués ne sont pas des stars, les toilettes, c’est bien, pas vrai ? Dani la première serait ravie d'avoir sa tête au-dessus de la chasse d'eau.

 @Viggo Damsgård

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Viggo avait levé un sourcil, ne comprenant pas tout à fait ce qu’il venait de se passer. Elle lui demandait le code, pour ensuite le rabrouer parce qu’il le faisait. C’était qu’il n’avait strictement rien à cacher, rien de précieux dans son téléphone, son fils s’était bien gardé de lui installer quelconque application qui aurait pu demander de codes bancaires ou autres. Il avait relevé un peu le menton, ne comprenant pas tout à fait ce qu’il était en train de se passer de manière générale, bien trop peu habitué à utiliser la technologie pour le simple fait qu’il n’y voyait strictement aucun intérêt. Il ne savait même pas ce qu’elle voulait dire quand elle lui demandait s’il l’utilisait partout, parce qu’il n’utilisait rien d’autre, et si elle parlait de ses codes pour les espaces personnels divers et variés puisque maintenant, le courrier était devenu une exception, il n’en avait strictement aucune idée. C’était Aksel qui s’en occupait, il gérait tout ce qui s’approchait de près ou de loin à la technologie, ainsi il n’avait aucun autre code à retenir, de toute manière il doutait très fortement de réussir ce prodige. Surtout si comme elle semblait l’indiquer, il fallait que les codes soient différents partout. Viggo se demandait comment les différents sites étaient capables de se rendre compte qu’on utilisait les mêmes codes, ou alors que peut-être justement, ce qu’elle voulait dire c’était que les sites ne le comprenaient pas et que du coup… Oh ! OH ! D’accord, il venait de comprendre ! Il avait donc eu un petit sourire sûr de lui.

- Je n’en sais rien ! Avait-il dit. C’est mon fils qui s’occupe du heu… partout ? Je ne sais pas à quoi vous faites référence. La banque, les choses comme ça ?

Il pensait avoir saisi le concept, cependant tout cela restait très flou pour lui, et il s’était penché d’un air perplexe sur le petit écran alors qu’elle lui montrait la fameuse icône à laquelle il n’avait absolument jamais fait attention. Il avait hoché la tête quand elle avait demandé si c’était simple, oui, objectivement cela semblait simple comme bonjour, à savoir s’il allait se rappeler de la marche à suivre ? Rien n’était moins sûr. Cependant il n’allait pas le lui signaler… Elle avait l’air si désespérée de devoir lui expliquer ce genre de choses, que d’un il se sentait complètement vieux croûton, et de deux, il avait peur d’avoir raison de sa patience. Aksel s’arrachait déjà les cheveux sur ses compétences avec la technologie, elle semblait plus patiente et pédagogue que son fils, mais il savait très bien qu’il allait lui faire des nœuds au cerveau, et préférait ne pas trop s’attarder sur le sujet. Elle deviendrait folle avant qu’il ne comprenne complètement ce qu’elle essayait de lui apprendre.

Le sujet avait dérivé bien trop vite vers quelque chose de trop douloureux, qui lui détruisait le moral, et semblait en plus la mettre mal à l’aise. D’accord, il aurait pu parler de Pia des heures durant, cependant il ne voulait imposer cela à personne, et lorsqu’il en parlait le retour à la réalité était toujours bien trop brutal. Il parlait d’elle comme si elle était toujours là, quand venait le moment de réaliser que ce n’était pas le cas, Viggo n’avait plus le cœur à grand chose. Oh, il s’était habitué à la sensation depuis le temps, et était un peu moins fermé que ce qu’il avait pu être par le passé, cependant ce n’était toujours pas glorieux. Il avait donc plus mal que bien changé de sujet et avait une fois de plus hoché la tête lorsqu’elle avait dit qu’elle lui présenterait son copain en venant voir les lapins, c’était mieux si elle venait accompagnée, elle serait probablement plus rassurée. Il avait bien conscience qu’une jeune femme seule n’allait pas venir chez lui comme si de rien n’était, peut-être plus tard, s’ils apprenaient à se connaître et qu’elle comprenait qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, mais pour le moment, mieux valait la laisser être en confiance en ne venant pas seule. De toute manière, il restait quand même très probable que cela ne se fasse jamais. Viggo avait pris l’habitude d’être déçu par les gens, d’entendre de grands plans et promesses et que jamais cela ne se concrétise. Il n’allait pas en vouloir à la jeune femme non, c’étaient les êtres humains qui étaient ainsi, et il n’avait plus foi en cette espèce depuis bien trop longtemps maintenant.

Cela dit, elle avait raison, ils ne pouvaient pas continuer à bavarder et se tourner les pouces de la sorte, sinon il n’allait jamais ouvrir à l’heure, et déjà que le petit bar de quartier n’avait pas une clientèle très nombreuse, il n’était pas question de vexer ladite clientèle en étant, oh grand malheur, en retard de cinq minutes. Il avait donc accepté avec plaisir son aide, riant en retour à l’attitude de petit soldat qu’elle avait eue. Peut-être que par le passé, il lui aurait montré comment se comporter réellement dans l’armée, comment se tenir, quels gestes avoir… Mais tout cela était de l'histoire ancienne. Viggo n’était plus l’homme qui avait fait son service militaire et qui avait adoré cela depuis bien trop longtemps, et encore moins mafieux comme il s’en était suivi. Il n’était… Qu’un propriétaire de bar, qui avait tendance à bien trop s’ennuyer. Peut-être aussi qu’il était trop rigide, de part une vie trop longue et trop remplie. Quand il y réfléchissait, il avait l’impression d’avoir vécu plusieurs vies dans une seule, et tous les malheurs qui les accompagnaient s’étaient accumulés. Il était fatigué de tout cela, et il se raccrochait au fait que ce petit bout de femme était un rayon de soleil à lui tout seul. Même si elle venait de le piquer au vif en disant qu’il écoutait de la musique de personne âgée. Il était d’accord sur le fait qu’il devait sembler bien vieux par rapport à elle, mais tout de même, il n’écoutait pas non plus des classiques de variété que les croulants en maison de retraite appréciaient non ?!

- De la musique de vieux… Avait-il marmonné tout de même avec un léger sourire. Merci de me rappeler que j’ai un pied dans la tombe !

Il avait ri ouvertement avant de la laisser s’éclipser vers la salle du dessus, allant d’abord poser le sceau qu’il avait récupéré pour ensuite retourner vers le comptoir et changer la musique. Si elle pensait toujours qu’il écoutait de la musique réservée aux personnes âgées, il ne savait pas ce qu’il devait faire ! D’accord ce n’était clairement pas du boum boum comme ils aimaient maintenant écouter, mais c’était intemporel ça non ?! Qui n’aurait pas eu envie de se poser avec une cigarette et un bon whisky en écoutant ça ?! C’était précisément l’ambiance recherchée dans ce lieu. Peut-être que le son faisait penser à des lieux anciens (ou stéréotypés texans pour ce que ça valait) mais certainement pas âgé. Bon d’accord, en soit, il était un poil vexé. Il savait qu’il n’était plus de première jeunesse mais il se sentait en pleine forme, et il n’avait pas non plus quatre-vingt dix ans ! Alors qu’il ruminait un peu en nettoyant les toilettes, elle avait fini par revenir et s’était appuyée sur l’encadrement de la porte, lançant une idée en l’air qui l’avait fait rire, le déridant bien rapidement.

- C’est un bar, pas un musée des horreurs ! Avait-il dit en riant. Non vraiment, ce serait un choix de communication épouvantable ! Il avait secoué la tête en se relevant. Mais regardez, il y a déjà leurs petits mots un peu partout !

Et ce n’était pas faux, Viggo laissait qui voulait bien accrocher des petits papiers dans les toilettes et autour de l’entrée de ces derniers, à condition qu’ils ne soient pas grossiers. Il aimait bien cette idée, le fait que chacun puisse avoir l’impression d’avoir mis sa patte ici, laisser une marque quelconque. Juste une petite trace de passage pour des gens qui peut-être se sentaient oubliés, et qui se disaient que la prochaine personne à le lire, sans le savoir, leur accorderait de l’importance pendant les dix secondes consacrées à la lecture. Des mots d’habitués de d’âmes de passage, il ne réservait pas le droit à ceux qui venaient le plus.

- De vrais poètes ! Avait-il dit avec un sourire en coin. Et je ne me moque qu’à moitié attendez… Il avait cherché un instant sur le mur, avant de décrocher un petit papier pour le lire à voix haute.
Solitude qui m’embrasse de son silence,
Vois dans les verres étincelants l’alcool qui danse
Oh, tour d’ivoir mets en cage mon arrogance
Tangue encore, ma belle allégeance…

Il avait eu un petit silence. Bon bien sûr c’est pas du Victor Hugo, mais c’est un début non ? Il avait ri. Je n’ai jamais su qui l’a écrit cela dit, tous les habitués affirment que ce n’est pas eux. Il avait haussé les épaules avant de raccrocher le petit bout de papier. Si vous avez envie de rajouter le votre libre à vous !

Il avait ramassé le sceau pour s’écarter un peu, si jamais elle souhaitait regarder un peu, même si cela ne valait pas tant le détour. Il y avait cette petite exception qui avait sa place privilégiée, que personne ne recouvrait jamais d’un autre papier, mais à part cela, c’était souvent des élucubrations ivres de personnes qui disaient qu’ils étaient bien ici.

- Si je devais accrocher des photos, ce serait assez difficile cela dit, pour que ça corresponde à l’ambiance de l’endroit… Peut-être que ça vaudrait le coup d’accrocher plutôt des tableaux de paysages, ou quelque chose comme ça ? Je pense que vous avez vous-même constaté mon talent en décoration…

© Laueee
Dani Duarte
Humain·e
Dani Duarte
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Take me to my happy place - Viggo ZkNo1fp
Alias : KABOOM // Comme le bruit que fait l'explosion de ton coeur, hé ouais !
Genre : FÉMININ & ELLE
Age : VINGT-SIX ANS // Sentiment ambivalent à l'égard de son âge : impression d'en avoir beaucoup moins quand il faut faire face aux responsabilités. Sensation d'avoir le double d'années quand elle pense à ce qu'elle a vécu dernièrement.
Dollars : 4862
Zone libre :

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I DON'T KNOW HOW
TO HEAL FROM YOU
I HAVE ALL THIS LOVE,
BUT IT'S LOST ON YOU.


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Take me to my happy place - Viggo DoQmak7

WE COULD TRY TO GO BACK
WHERE WE STARTED
IF I WOKE UP WITH YOU
IN THE MORNING
I'D FORGET ALL THE WAYS
THAT WE'RE BROKEN.



Statut : EN COUPLE // Coeur épris d'un voleur.
Occupation : ASSOCIATION // Co-fondatrice, avec Rapha Wayne, de l'association Dreamt Upper Apple, visant à rénover et améliorer les conditions de vie dans l'Underapple. VENDEUSE // Job trouvé dans une disquerie, probablement la seule de la ville. Une hérésie quand on connaît sa non-connaissance musicale.
Habitation : CRIMSON BAY // Un appartement de plus en plus petit, qu'elle partage avec Cory (son bff, son frère de coeur) et Archie (son petit-ami). Et Pirate (un perroquet), Shet (une cyberlicorne) et Fripouille (un chien).
Limites : CULPABILITÉ // Elle se sent coupable. Pire : elle se croit coupable. De la mort de son petit frère. Tout juste capable de faire les premiers secours, alors qu'il aurait fallu empêcher le pire.

SOLITUDE // Elle est seule, Dani. Profondément seule, depuis qu'elle a laissé sa famille derrière elle. Impossible de les regarder en face. Impossible d'affronter leur deuil.

DÉPENDANCE // Cruellement besoin de l'affection, de l'amour des autres. Qu'on lui montre un peu d'attention et ça y est, vous devenez quelqu'un d'important dans sa vie.

Stigmates : EXPRESSIVE // Son visage est son pire ennemi. Il dit tout, il dévoile tout. Aucune émotion ne peut laisser son visage impassible.

CICATRICES // Une notoire dans le dos, causée par un accident quand elle avait cinq ans. Les autres ne sont qu'anecdotiques, résultats de pratiques sportives un peu trop extrêmes.

TATOUAGE // Un seul. Au poignet. Un tatouage réalisé après la mort de son frère afin de se rappeler sa perte chaque jour.

Inventaire : CYBERMON // Unicorn 4.6., appelée Shetunicorn.
Sait parler, faire des câlins, parler plusieurs langues, veiller à la sécurité. Usage pensé pour les enfants. Taille : 1m07. Offerte par Archie.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Sloane Hatcher
Genre IRL : Féminin, elle
Messages : 2520
Date d'inscription : 17/12/2022
FC : Alba Baptista
Crédits : av - self / crackships - jellyfish & sunny / quotes profil - Rosie Darling & Gracie Abrams
Thèmes abordés : Deuil, dépression, anxiété, mort
Infos RP :
PRÉSENCE // Quotidienne
RYTHME // Variable
DISPONIBILITÉ // Libre
LONGUEUR // 1000 mots, mais rps plus courts possible

Misc :
MOODBOARD - LE 90's



Take me
to my
happy
place /
I'd wish that I could take away every ounce of pain. So hold my hand if you feel scared. I'll build a house where you feel safe
(Saint Phnx) (icons. muxisium)


Rah, ces vieux ! Obligée de leur faire la leçon et de leur apprendre le minimum vital pour ne pas avoir des problèmes. Et dire que ce sont eux qui disaient de regarder à droite et à gauche avant de traverser la route. Mais eux font pire. Et Viggo n’échappe pas à la règle. Heureusement que son fils gère ses informations personnelles sur internet. Pas pour autant une raison de ne pas alerter Viggo. Il doit faire attention. Tout le temps ! “Oui, à tout ça. À tous vos comptes sur les sites !” Tout. Tout. Tout. “Quand on vous demande votre mot de passe, vous le tapez à l’abri des regards. Vous ne le dictez pas. Comme quand vous payez par carte !” Ne lui dites pas qu’il utilise encore des billets. Déjà qu’utiliser une carte quand on peut l’avoir dans son téléphone, c’est déjà ringard. Alors, les billets… Mais il est vieux, Viggo. Il peut ronchonner autant qu’il veut, il l’est. Et ses habitudes n’ont pas évolué avec le temps. Pas grave, ça le rend vintage. On le vendrait cher sur un marché aux puces ! Bon, ça, elle le garde bien pour elle, elle préfère plutôt débarrasser l’étage. Elle ne le dit pas non plus quand elle retrouve Viggo en plein ménage.

Des idées plein la tête. Le cerveau fourmille. Nouvel espace dans lequel laisser parler ses inspirations, sa créativité. Au 90’s Shop, les murs sont déjà couverts. Archi-remplis. De vinyles, d’affiches. Plus de place pour la décoration. Les articles en eux-mêmes sont la décoration. Alors que dans le bar de Viggo, il y a de quoi faire. Jusque dans les toilettes dont elle observe les murs, au lieu de proposer son aide. Toujours très utile, Dani. Au moins, ça arrive à faire rire le propriétaire des lieux. Un musée des horreurs, voilà ce qu’il anticipe. “Oh, quand même !” Dani proteste. Pas très sympa pour les clients, ça. Remarque, il a raison. Ça dépend quand les photos sont prises. Avant ou après le verre de trop. L’attention est vite attirée sur les mots laissés ici et là dans la pièce. Dani abandonne l’encadrement de la porte afin d’en découvrir quelques-uns. C’est vrai que l’idée est meilleure. Sur ces morceaux de papier, des bouts de vie écrits à l’encre, dans une écriture plus ou moins lisible, plus ou moins penchée. Là aussi, en fonction de si l’écrit a été laissé avant ou après le verre de trop. Il y en a même un qui dit qu’il a rencontré sa femme ici. C’est beau. C’est touchant. Bien plus que des visages rougis et des yeux rendus brillants par l’alcool.

Dani se rapproche d’un dont les mots sont indéchiffrables. Les yeux plissés, comme si ça allait lui permettre de comprendre le contour de chaque lettre. Mais non. Rien de rien. Elle abandonne, vaincue. Déjà déconcentrée par les vers récités. Une ode à l’alcoolisme et à la solitude. Dani rejoint Viggo, veut lire elle aussi ce poème à l’auteur mystérieux. Elle lève des yeux rêveurs vers lui. “Peut-être que c’est quelqu’un de célèbre venu incognito !” Ce serait fou. Enfin, encore faut-il que ce soit une personne intéressante. Si c’est une star des maisons de retraite, bof hein. “Vous avez déjà eu des gens célèbres ?” Elle en doute. C’est qu’on est au fin fond de Crimson Bay. Normalement, les célébrités ne s’égarent pas par-ici. À part Liam, mais parce qu’il a Cory et Dani dans le quartier. Sinon, il n’aurait aucune raison de traîner dans les parages pour le plaisir. “Je vais réfléchir à ce que je veux écrire et la prochaine fois que je viendrai, je l'écrirais.” Il y aura une prochaine fois, Dani le sait déjà. C'est qu'elle aime bien le propriétaire des lieux. Même si le bougre est ronchon et un goût douteux pour l'esthétique. C'est ce qui fait son charme. “Des tableaux de paysage ? Vraiment ?!” Elle regarde autour d’elle. Se souvient de l’ambiance de la salle. Et finalement, se débarrasse de son ton horrifié. “Bon, remarquez, ça irait bien avec le reste de la déco…” Peut-être qu’elle pourrait demander à Lewis d’en faire. Il gagnerait quelques dollars en faisant des peintures et il serait enfin professionnellement peintre. Ses œuvres ne prendraient plus la poussière chez lui ou ne profiteraient plus à une poignée de personnes. Ses peintures seraient vues de tous. “Ça fait combien de temps que vous avez le bar ?” À en croire l’ambiance, depuis une éternité. En fait, depuis la nuit des temps.

 @Viggo Damsgård

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HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /
Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.
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