just a lil help from my fren (siwon)

(contexte du rp avec Sasha ici)

Une fois sorti de l'infirmerie de Sasha, Cassian s'est extirpé de là avec une drôle de sensation dans le bide : d'abord le choc de sa chute aérienne, avec des traces de sang qu'il a laissé sur le mur de l'autre côté ; puis le comportement inattendu de la mutation de Sasha alors qu'elle s'est engagée à le soigner, comptant souffrir pour l'ouvrage... ce qui n'a pas été le cas. S'ajoute à cela qu'il en a été de même pour Cassian, lorsqu'elle lui a demandé de repasser derrière une blessure (sur son bras à elle) qu'elle ne pouvait décemment pas soigner elle-même, ni même par les moyens conventionnels de la médecine. Malgré le bon cœur de cette femme et la promesse qu'il lui a faite pour pouvoir s'occuper de son petit garçon si jamais il lui arrivait malheur, Cassian reste inquiet. Inquiet de savoir que cette personne n'a guère la vie la plus facile, à vivre dans l'anxiété permanente de ne pas pouvoir être soignée rapidement si jamais une urgence se présentait. L'ange a donc prit cette responsabilité sur ses épaules, comme d'autres avant elle, se disant qu'il devrait être le plus disponible pour elle et son fils si jamais ils étaient en demande. Ses travers d'enfant sauveur ressortent naturellement, si bien qu'il en oublie aussi que d'autres peuvent s'inquiéter pour lui... comme Siwon, qui a peut-être dû avoir vent de sa chute d'il y a une demie heure, puisque Cassian n'a bien entendu pas fait le tour complet du parcours aérien. Siwon est toujours là quand ça ne va pas, et Siwon a le don de tout savoir, parfois...

Siwon. Un ami, presque un frère sur lequel il peut compter ; un ami qui s'inquiète aussi, presque autant que lui lorsqu'il le sait crapahuter dans l'Underapple. Cassian n'aime pas quand il va sous terre, Cassian a peur qu'il lui arrive quelque chose, parce qu'il connait cet endroit, c'est là-bas qu'il a atterri en premier une fois arrivé à New Blossom. Le danger est à chaque coin de rue, étouffant, permanent : l'ailé, à l'époque, s'est bien entendu fait agresser, et il garde encore en mémoire cet événement, parce qu'il le bouscule encore aujourd'hui rien qu'à la repasse de ce souvenir dans son esprit. Il a peur parce qu'il sait qu'il ne parviendrait pas à aller le sortir de là si jamais il lui arrivait malheur dans les entrailles de cette ville souterraine. Alors qu'aider, c'est tout ce qu'il fait de mieux.

Le premier réflexe de Cassian en sortant de cette infirmerie est donc de retourner là où il a chuté. Parce qu'il y a du sang, son sang, et qu'il veut absolument le nettoyer. Il tâtonne sa poche à la recherche de son smartphone, qui est étonnamment intact. Envoie un SMS à son ami. Tu peux venir ? Je suis derrière l'infirmerie dehors. Ramène une bouteille d'eau si tu peux stp j'ai déjà une éponge. Le message est pour le moins cryptique et il va chercher dans la buanderie ladite éponge pour faire preuve de ses dires. En revenant au point de rdv, il l'aperçoit. Cassian ne lui demande jamais vraiment de l'aider et encore moins pour ce genre de choses. "T'inquiètes, ok ? On nettoie et après je t'explique..." Parce qu'il y a aussi des résidus sur les vêtements de Cass, même si les hématomes et blessures ne sont plus là. Deux trois plumes noires sur le sol herbeux qu'ils foulent aussi. La mutation de Sasha a été effective, mais cela n'enlève en rien que l'inquiétude pourrait poindre. Le Lancaster, lui, se sent honteux. Ca aurait pu être pire. Il aurait dû faire attention. "J'espère que ça va partir..." s'inquiète t-il alors que l'ange essaie de frotter le mur en pierre pour faire partir le sang. Ce n'est pas un tableau rouge, mais les traces modestes sont là et Cass, lui, ne voit que ça. Il n'aurait pas dû s'écharper là-haut, il n'aurait pas dû prendre ce risque de foncer tête baissée, littéralement. Le grand dadais d'un mètre quatre vingt-dix s'essaie même à un brin d'humour, qu'il a du mal à ressentir lui-même comme tel. Comme un rappel des trucs chelous que Siwon peut côtoyer dans l'Underapple... "Si jamais t'as des tips pour effacer les traces de sang sur les murs..." Qui sait, il est probablement mieux placé que lui pour savoir ces trucs là... peut-être ?

@siwon jung

Cassian, c'est... un faux calme. Il a l'air tranquille, comme ça, puis d'un coup, pouf, on lui propose d'aller voler et il se met dans tous ses états ! Il s'entraine régulièrement, et je peux pas m'empêcher de m'inquiéter à chaque fois qu'il prend son envol. Instinct... Familial, en quelque sorte. Je le considère presque comme étant de ma famille. Après tout, je n'ai jamais connu la mienne, alors je peux bien la composer comme il me sied.

Je sais qu'aujourd'hui il doit s'entrainer justement, et d'où je me suis installé, dans les jardins de l'Institut, je m'attends à tout moment à le voir passer comme un météore, à toute vitesse. J'en souris d'avance, il a l'air tellement heureux là-haut..
Je souris, je souris, mais rien ne vient. Pas de Cassian ailé qui file dans le ciel. Après un moment, c'est les sourcils froncés que je fais un tour vers son point d'entrainement, sans le trouver nulle part. Ni lui, ni son entraineur. Etrange. Est-ce que ça a été annulé ? Le brun me l'aurait dit, je pense. Peut-être même qu'on en aurait profité pour faire un tour ensemble dans le coin.

Alors forcément, je commence à m'inquiéter. Je fais encore un tour dans l'Institut en vain, et finis par rallier notre chambre pour l'y attendre. Je me sens un peu con, je sais qu'il me doit rien. Alors je me retiens de lui envoyer un message, je ne veux pas l'étouffer.
Je me cale sur mon lit avec un bouquin, sans réussir à me concentrer totalement. J'ai un mauvais pressentiment. Ça vaut pour ce que ça vaut, mais je n'aime pas ce silence qui résonne dans la piaule.

Puis d'un coup, le soulagement : Un message de sa part. Un immense sourire s'étire sur mes lèvres alors que je m'empresse de l'ouvrir pour le lire.

Tu peux venir ? Je suis derrière l'infirmerie dehors. Ramène une bouteille d'eau si tu peux stp j'ai déjà une éponge.

Ça me laisse.. Circonspect, à tout le moins. Je pianote rapidement une réponse positive avant de me lever. J'attrape la bouteille d'eau qui ne quitte jamais ma tête de lit, et m'engage vers l'infirmerie. C'est en la contournant que je tombe finalement sur mon ami.

- Tu joues aux devinettes, Cass'..?

J'esquisse un sourire en coin, qui se fane en m'approchant. Du sang sur ses vêtements, du sang sur le mur.. Je crois que j'avais raison de m'inquiéter, in fine.

- Mais qu'est-ce que..?
"T'inquiètes, ok ? On nettoie et après je t'explique..."
- Ok... Comme tu veux.

Je lui lance un regard en biais, avant de ramasser machinalement une plume noire que je glisse dans ma tignasse colorée. Le contraste est saisissant. Classe. Attends, donne ton éponge, on va tenter à l'eau.. Je mouille généreusement ladite éponge, et me mets à frotter à mon tour. Malheureusement, à part étaler d'avantage la tâche visée, l'effet n'est pas.. convaincant. Merde.. Je crois qu'il va falloir chercher autre chose. Genre.. Produit ménager. Je me tourne vers lui en levant les sourcils. J'ai une tête à savoir effacer des preuves sur les murs ?! C'est nerveux, mais j'éclate de rire à cette idée. Il doit me prendre pour un grand criminel, c'est pas possible autrement.

- Bon.. Tu me racontes qui t'as tué ? Puis d'un coup, pris d'un doute. .. T'as tué personne, hein ?

Me voilà à frotter du sang avec une éponge mouillée. Et sans savoir comment j'en suis arrivé là en plus ! Mais peu importe.. Si Cass' a besoin de moi, il peut compter sur moi, voilà tout. Bon, malheureusement, ça ne fait que diluer la trace de sang, qui forme un halo rosâtre d'un goût douteux. Merde.. merde merde merde.
Que je murmure encore avant de lui indiquer qu'il va nous falloir plus costaud que de l'eau simple. Ça n'a pas l'air de l'enchanter et je peux bien le comprendre, alors je lui adresse un regard désolé.

J'arrive cependant à lui arracher un sourire, et j'en suis pas peu fier, même si ça ne dure pas. Les sourires de Cassian, ce sont un peu des soleils même en pleine nuit. Alors j'avoue, je fais tout pour les voir le plus souvent possible. Et puis j'aime rire avec lui, je n'ai jamais trouvé meilleur ami que lui. "Carrément" ? Merde, j'ai raté ma carrière d'homme de main d'un riche criminel. Je soupire exagérément d'un théâtral désarroi, avant de l'interroger, et surtout, de me faire bâillonner. Je lui fais les gros yeux en grognonnant derrière sa main, avant d'obtempérer et de me taire pour l'écouter.

J'écarquille encore plus les yeux à ses explications, et reprend à voix basse. T-Tombé ? Toi ? Ça c'est bien une première, et je cache pas mon inquiétude. Bien entendu, il s'empresse de me rassurer, mais ça ne m'empêche pas de le regarder de haut en bas pour vérifier qu'il n'a rien. Mais qu'est-ce que.. Ho, oui. Va chercher  les produits, tu me raconteras après.
Le temps qu'il s'éclipse, je jette un nouveau regard aux tâches de sang, me permettant à montrer un peu plus d'inquiétude maintenant qu'il n'est plus là. T'as dû te faire tellement mal.. Que je murmure pour moi-même. Puis je remarque une seconde plume noire, et une troisième encore un peu plus loin. Je me dépêche de me pencher pour les ramasser, et récupère celle dans mes cheveux pour toutes les fourrer dans la besace que je traine toujours avec moi. Les yeux au sol, je vérifie qu'il n'en reste pas d'autres encore. Autant de plumes au même endroit, ce serait louche, et il n'y a pas cinquante anges aux ailes onyx qui se baladent dans le coin. Alors je fouille, je fouine, et quand je trouve celle que j'espère être la dernière des preuves plumeuses, Cassian revient avec ce qu'il faut et une tête de six pieds de long.

- Laisse-moi deviner.. On t'a posé des questions ? T'as dit quoi ? Et pendant qu'il frotte et que je pshit ici et là à sa demande, je reprends à voix basse : Comment t'as fait ton compte pour te casser la gueule ? Ça te ressemble pas. C'est vrai, d'habitude c'est un vrai voltigeur...
Finalement le travail se termine et je souris à son remerciement, tout comme à ses mots.

- Tu plaisantes ? Tout seul tu serais encore en train de frotter à sec, gros malin !

Je le gratifie d'un clin d'œil complice et taquin, avant de poser brièvement ma main gantée sur son bras avec un sourire.

- Va te changer, t'es tout débraillé Cass'. Et après, au choix.. je t'emmène au café prendre un chocolat viennois avec supplément chantilly, on va au skate park faire semblant de savoir faire du skateboard, ou je vais te mettre une raclée au bowling. Je joue des sourcils comme s'il jouait sa vie sur cette décision, en croisant les bras. J'espère qu'il acceptera l'une de mes propositions, je crois qu'il a furieusement besoin de se changer les idées.

Même la mort dans l'âme, Cassian fait de l'humour. Il ne sourit même pas vraiment quand il me balance sa réponse, mais moi je peux pas m'empêcher de pouffer un rire. Il sait déjà que je vais lui ressortir cette histoire de crime à nettoyer à toutes les sauces. Une Private Joke de plus au compteur de celles que je ne compte plus tant elles sont nombreuses. On se croirait dans un thriller, c'est classe. Bon, la réalité l'est un peu moins, certes. On est juste deux cons à frotter du sang angélique sur un mur.

Quand j'aborde le pourquoi de sa chute, sa réponse est vague, et je sens que ça le touche beaucoup trop. Dans un petit froncement de sourcils, je secoue la tête. Ça arrive Cass', fais pas cette tête. Je sais que la prochaine fois tu te planteras pas. Que je lui assure avec un sourire sincère. J'en suis persuadé, je ne le dis pas pour lui faire plaisir, et j'espère qu'il en a conscience. En fait j'ai même pas envie de me foutre de lui, pour une fois. Juste de le réconforter, comme le frère de cœur qu'il est pour moi.

- Ouais, débraillé ouais ! Ose dire le contraire !
- Bon, ok. T'as un point parce que tu connais le mot débraillé.
- Quoi ?!

Je prends un air théâtralement outré par sa réponse. Je pourrais en être vexé si ça ne venait pas de lui, et s'il n'avait pas totalement tort. Je n'ai pas fait d'étude, j'ai quitté l'école dès que j'ai pu, alors la culture générale et les jolies tournures de phrases, c'est pas vraiment ma tasse de cappuccino.

Mais quoi ? T'as assez d'argent pour offrir le café ET aller au bowling ? Toi ? Le rouge me monte aux joues. Il sait très bien d'où je tire mon argent, et je sais tout aussi bien qu'il déteste ça. Mais c'est comme ça, j'y peux rien. J'ai besoin de faire ça, et j'ai tout aussi besoin de ce fric, en prime. Je suis Crésus, tu devrais le savoir à force. Si j'arrive en premier à la chambre, c'est toi qui paye tout ! J'ouvre de grands yeux alors qu'il décolle, majestueux comme toujours, et que je me mets à courir à sa suite en braillant. Tricheur ! Tu m'le payeras ! Je m'essouffle rapidement à cavaler à sa suite, jusqu'à le perdre de vue tant il me devance. Encore une fois je l'envie, lui et ses ailes, lui et sa prestance. Lui et sa belle gueule d'Ange, au sens propre comme figuré. Mais pas de jalousie pour autant, notre relation a toujours été saine de ce côté là, comme de tous les autres d'ailleurs.

Je me pointe quand il est déjà en train de partir se doucher, et me largue sur mon lit, les bras en croix et le souffle court. Je pose les yeux sur mon plafond étoilé, retrouvant un petit sourire. Quand il revient, je comate à moitié et c'est en me secouant qu'il me tire de mes pensées, avec une petite moquerie en prime. Tseuh. Je parle pas aux tricheurs ! Que je réponds comme un sale gosse, avant de me redresser sur les coudes.

- Tu m'auras pas deux fois, va pour le bowling ! Mais juste parce que tu connais le mots "rouster"... Je souris en coin et attrape ma veste que j'enfile en m'étirant. Essaye pas de me semer sur le chemin, cette fois ! Je le laisse sortir en premier de la chambre avant de la refermer, et l'on se met en marche vers notre destination. Il a retrouvé le sourire, et moi j'ai du mal à quitter le mien, du coup.

Ce que j'aime avec Cass, c'est cette fausse compétition qui nous anime. On aime prouver à l'autre qu'on sait, qu'on sait faire, qu'on existe. Pourtant paradoxalement, on ne tente pas de faire mieux que l'autre, de dépasser... d'écraser encore moins. Alors quand il me répond qu'il pourrait même s'exprimer en arabe, je me marre et surenchéris : Et moi en coréen, bim ! Bon, c'est pas vraiment vrai. J'ai appris en autodidacte les bases de ma langue natale, mais de là à connaître ce genre de mots, j'en suis loin.

On sort de la chambre quand il me demande si je veux qu'il me porte, pour aller plus vite. Je lève un regard vers lui et arque un sourcil en ricanant doucement. Tu te crois plus musclé que tu l'es, mon petit Ange préféré. En vérité je suis curieux de savoir s'il en serait capable, mais j'ai aussi un peu peur qu'il puisse se blesser. Les deux sentiments se battent un moment en moi avant que je ne chasse la proposition avec une fausse désinvolture.

- Dis pas de conneries comme ça, si on nous voit faire dans l'institut on va se faire passer un sacré savon ! Quel mauvais exemples pour les plus jeunes !

Vrai d'un côté qu'on est dans les plus âgés, on est censés être des modèles. Ou en tout cas montrer la bonne voie. Celle de la sagesse et qui dit qu'on fait pas trop de conneries avec ses dons.
Moi ça me fait doucement rire, et à la fois rougir de honte, cette histoire de modèle. J'espère bien qu'ils se servent de leurs déchirures avec plus de parcimonie et de discernement que moi.

Je me sors de mes pensées sur le chemin, où la discussion va bon train alors que le brun s'arrête devant un magasin. Je fais quelques pas avant de capter qu'il s'est stopper et le rejoindre, portant mon regard sur l'intérieur de la vitrine.  "Lui, là, c'est toi." Je fronce le nez devant la déclaration qui me semble à tout le moins hasardeuse. Mais encore ? Son explication m'arrache un énième sourire attendri. En son for intérieur, il reste un enfant, un peu.. comme moi. Je souffle un rire alors qu'il me dit aussi mignon que lui, et je dessine du doigt un croissant de lune sur mon ventre, essayant de prendre la même position que la peluche.
Et si je gagne, il me l'offre, en prime.

- Vendu.. Il aura bonne place sur ma table de nuit.

Je lui dis pas que ça me touche, dans un sursaut d'amour propre, mais je crois qu'il le sait, à mon expression adoucie qui peine à s'effacer. J'inspire un coup et histoire de détourner l'attention, je reprends : Et si tu gagnes, t'as le droit d'essayer de me porter en volant. Je sais pas si c'est un cadeau pour le coup, mais je suis à peu près sûr qu'il trépigne d'essayer.

Quelques minutes de conversation plus tard, le bowling se dessine au coin de notre rue. Rejoint en une poignées d'enjambées -plus de mon côté que du sien, il a de grandes jambes l'Ange !-, nous y pénétrons et je m'approche du comptoir pour acheter deux tickets d'entrée. Tu chausses du combien ?

Billets, vestiaires, location des chaussures moches. Bordel comme j'aime pas mettre mes pieds là-dedans. Tout le monde y met ses chaussettes moites, c'est dégoûtant. Mais bon, je fais abstraction, on est là pour passer un bon moment. - Va nous choisir une piste, j'arrive ! L'avantage, c'est que vu sa stature, je risque pas de le perdre de vue. D'autant qu'en pleine journée, les lieux sont tout de même peu fréquentés. Quelques regards se tournent vers moi alors que je rallie le petit bar qui donne sur la salle. Est-ce ma dégaine qui les intrigue ou ma présence avec l'Ailé ? Comme toujours je me pose la question, sans qu'elle ne me touche réellement.

Deux sodas plus tard, me revoilà avec Cassian, auquel j'offre un sourire impatient en repoussant mes mèches roses. Alors, qui commence ?