The demons are strong

04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
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Bulle de fraîcheur dans le chaos qui l’entoure. Quelques moments passés et partagés dans cette intimité, loin des flashs et piranhas, loin des soucis que sa vie peut engendrer. Aujourd’hui, ce n’est pas les hasards qui vont les rapprocher. C’est un rendez-vous. Le milliardaire a poussé le vice à une invitation chez lui, pour être certain de ne pas être surpris. Un dîner qu’il n’a pas préparé mais supervisé du début à la fin pour être certain de sa perfection. Aucun détail laissé au hasard pour qu’ils puissent passer une excellente soirée. Et étonnamment, devant son miroir, en train d’ajuster sa tenue, l’homme est nerveux. Quelques vêtements décontractés n’arrivent pas à défaire cet air coincé qu’il arbore. Sourires difficiles à produire et soupirs qui s’égarent face à sa stupidité. Ce n’est qu’un rencart. Un parmi tous ceux qu’il a pu avoir. Et pourtant si différent de tous les autres. Sentiment inédit de panique quand il est habituellement si conquérant. Elle est différente.

Ayumi est différente de toutes ces femmes dont il a pu s’enticher et il ne sait même pas pourquoi. Tout ce dont il se souvient, c’est sa gentillesse et sa douceur, son côté espiègle et sa façon de lui rappeler qu’il n’est pas que ce qu’il montre. Elle s’incruste dans sa peau, un brin dans son coeur et tant qu’ils restent dissimulés alors tout restera ainsi… Parfait. Il craint de la voir s’inviter plus profondément dans sa vie, de la voir rencontrer le reste de son monde ou bien Elvira. Pourtant malgré la peur il l’a invité aujourd’hui à partager un dîner, à venir jouer sur la borne d’arcade qu’il a chez lui avec le jeu de miss pac-man, à simplement passer du temps avec lui. Aujourd’hui c’est ainsi et demain on verra.

La bulle éclatera probablement un jour mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui il se dissimule dedans et cette fois le sourire vient clairement sur son visage quand il entend la sonnette. Personnel congédié ce soir mis à part le chef, il s’occupera d’elle comme s’il ne dépendait pas de tous ces gens dans sa vie. Et il dévale les escaliers pour venir ouvrir la porte, les lippes toujours largement écartées. Bonsoir. L’homme s’efface ensuite pour la laisser passer et refermer la porte sur eux. Refermer la porte pour se dissimuler entre ces murs… et être nous…
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éclipse

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17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

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L'impatience règne de le retrouver, tandis que je me prépare. Prend plus de temps à m'habiller, à apposer un maquillage délicat et peu courant sur ma peau. C'est toujours pareil avec Teddy, la hâte chaque semaine de retrouver nos moments, le retrouver lui. Une de ces merveilleuses personnes rencontrées à New Blossom. Ma partialité irait probablement à dire la meilleure, le genre de personne sur lequel je ne suis pas tombée depuis longtemps. Si ce soir fait partie de nos habituelles hebdomadaires retrouvailles, ce soir reste différent. C'est chez lui qu'il m'invite, pour la première fois. Ca a plus des allures de rencart et si le mot n'a pas été véritablement prononcé, dans mon cœur l'envie s'agite, que s'en soit bel et bien un. Des mois à se côtoyer, à se voir finalement trop peu pour passer ensemble de formidables moment. Faut dire que Teddy est un homme occupé et je ne le suis pas moins. Mais je pense que c'est ce dont on avait besoin : prendre le temps.

Robe trouvée dans une friperie, je l'ai un peu reprise pour la mettre plus à mon goût. Elle a ce côté d'une autre époque, tout en étant intemporelle. Plutôt simple mais élégante, longue, légèrement ajustée, avec plein de petits volants asymétriques lui donnant un côté aérien. Le petit clin d'œil parfait pour l'occasion. Je l'enfile, embarque mes cadeaux et file au pied de l'Aerium où m'attend la voiture volante de Teddy. Ca a des allures incroyables et rien que le voyage est magique. Ne parlons pas de son domicile gigantesque, avec plus d'extravagance même que Hyun-Su en serait capable! L'idée me fait sourire et je m'avance jusqu'à la porte pour sonner. Il ne me faut pas attendre bien longtemps pour le voir surgir, l'ours bougon et rarement bavard de prime abord. J'accueille sa présence d'un grand sourire, entrant dans sa demeure. < Bonsoir Teddy! > Je m'exclame gaiement alors que la gêne dissimulée me fait m'incliner naturellement pour le saluer ; mes manières en société reviennent comme un boomerang. Comme s'il ne m'était pas coutumier d'accueillir Teddy avec une étreinte chaleureuse. Ce n'est pas quelque chose de courant chez moi, de me sentir mal à l'aise. Et ce n'est pas vraiment le cas. Tout est simple avec Teddy, coule de source. Pourtant j'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'ai pas eu ce genre de relation, cette proximité avec une personne. Et c'est le cas. Au-delà de la perte de Hyun-Su. Le rose me monte rapidement aux joues, aussi rapidement que je réalise mon comportement étrange.

Désireuse de passer à autre chose, mes billes pétillent d'impatience, le plaisir de lui offrir mes présents. < C'est pour toi ! Et Elvira, évidemment. > Je précise toute heureuse ; lui tend d'abord la petite boîte maison, puis le coffret d'une bouteille bien plus chère que mes habitudes. < Ca se sont des mochis glacés au yuzu que j'ai fait, il faut que tu les mettes vite au congélateur. Et ca, c'est une bouteille de sake Suehiro. Ca vient de chez moi… > Je lui précise plus doucement, à la fois heureuse de lui faire découvrir plus qu'il n'en a conscience, et mélancolique. La distillerie avait ouvert lorsque j'étais petite, au sein du Château d'Aizuwakamatsu. Père en raffolait. Je crois. Ce n'est plus très clair… Quoiqu'il en soit, voilà quelques semaines que je l'avais reçu, n'attendant que la parfaite occasion pour la lui offrir.
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04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
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Son visage orné d’un si grand sourire alimente son palpitant qui s’agite, prend un rythme effréné qui n’a rien à voir avec l’utilisation de ses déchirures. Pour une fois, le souffle court n’est du qu’à la présence radieuse de son invitée de marque. Première fois qu’elle s’aventure entre ses murs et la pression est un peu trop intense pour un simple rendez vous. Ce n’est qu’une femme de plus et pourtant bien différente de tous ces gens qu’il a pu fréquenter depuis des années. Une nouveauté et une fraîcheur bienvenues dans le climat tendu qui l’accueille chaque jour dernièrement. Et à son image il penche la tête, respectant par là les traditions japonaises même s’il n’en est pas friand. Aujourd’hui, il veut l’impressionner, la faire rire et lui montrer un peu de son monde. Alors il peut bien traîner dans le sien un peu. Encore des glaces? taquine t’il en référence à leur première rencontre, glace dans l’hiver qui l’amuse encore malgré les mois défilés. Et à sa demande il se dirige vers la cuisine aussitôt la boîte en main, pour la balancer dans le congélateur, conservant le coffret dans la main avant de le poser sur le bar plus loin. Il évolue chez lui, sans même lui indiquer qu’elle peut faire comme chez elle, qu’elle peut poser ses affaires où elle le désire. Hôte pitoyable, peu habitué à agir de la sorte.

Il se souvient enfin des bonnes manières et lui indique le salon d’un grand geste de la main, un sourire indélébile tracé sur son visage. Bienvenue à la maison. Tu fais comme chez toi bien sûr. N’hésite pas à t’installer où tu le veux. Et il secoue la tête en prenant conscience de l’ordre hasardeux dans lequel il fait les choses. Oh… Et je te remercie pour tes cadeaux. Ca me fait plaisir de découvrir un peu de chez toi par ce saké. J’en bois peu aux Etats Unis, il est rare d’en trouver de bonnes bouteilles. Mais s’il vient directement du Japon alors je ne doute pas de sa qualité. Elle l’a choisi elle même… Et puis ça vient de chez elle. Ces petits détails qui le ravissent et le poussent à croire qu’il s’agit là d’un cadeau inestimable… même pour lui qui aurait tendance à mettre des prix sur tout.

Le cuisinier avait prévu un dessert mais on pourra manger tes mochis plutôt. Parce qu’il meurt d’envie de les essayer en sa présence. Oh.. Oui, ce n’est pas moi qui ai cuisiné. Je suis une horreur en cuisine. C’est comme au restaurant, mais l’avantage c’est qu’on est à la maison. Et… J’ai une surprise pour toi aussi. Avant ou après le dîner… Il préfère lui montrer avant… et jouer après. Aussi il attrape sa main en douceur pour l’emmener dans une autre pièce plus loin, une salle de jeu qui abrite sa toute dernière acquisition… Le jeu de miss pac-man dans sa première apparition. Une borne d’arcade vintage qu’il a payé une fortune… juste pour pouvoir jouer avec elle ici… chez lui.
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17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

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Il suffit que les minutes passent pour que le confort des habitudes revienne. Que la gêne des salutations se dissipe. Officiellement ce rendez-vous n'a rien de différent de tous ces autres, tous ces moments passés en la compagnie de l'autre et pourtant. Il y a quelque chose dans nos comportements respectifs, dans ce lieu inédit, cette volonté que tout soit parfait. Cette petite pointe d'espérance qui fait se poser la question et si… Mes décennies d'existence n'ont pas su me rendre plus à l'aise avec ce que je pouvais porter sur le cœur. L'aisance sociale est bien là toutefois lorsque les sentiments s'en mêlent, c'est une longue route de non-dits qui s'ensuit. Incapable de faire le premier pas, quitte à avoir le cœur brisé. Les quelques belles histoires forcées de trouver un point final, face à un vieillissement n'arrivant jamais ; la sécurité toujours privilégiée.

Je me détends sensiblement à l'interrogation taquine de Teddy, l'observe filer mettre à l'abris les gourmandises tandis que je m'avance de quelques pas encore réservés dans sa maison. < Ne te moque pas de ma pâtisserie, vilain. > Je rouspète la voix trop douce et le sourire trop facile pour être prise au sérieux. Respect de son espace, j'ose m'aventurer au-delà de l'entrée dès lors qu'il me le propose et prends alors facilement mes aises. Loin de me formaliser face à son comportement désordonné et sa manière de se laisser porter, trop habituée après ces quelques mois à le côtoyer. Je retire ma petite veste en jean pour la poser sur le dossier du divan, < C'est magnifique chez vous Teddy! Et si grand comparé à mon petit cocon. > Je lui dis amusé, pensant immédiatement que Hyun-Su adorerait l'endroit. Le rejoignant à proximité du bar où il dépose son deuxième cadeau, je lui réponds satisfaite, < C'est l'un des meilleurs, ce saké. Je suis sûre qu'il te plaira. >

L'aveu de Teddy me fait échapper un rire : qu'il ait eu recours à un cuisinier est loin d'être une surprise. C'est probablement plus sage pour nos papilles, notre bien-être et sa maison. < Je m'en serais doutée, je n'ai pas oublié l'unique et dernière fois où tu as tenté de m'aider à faire à manger. C'était désastreux. > Je lui rétorque très amusée du souvenir. Invité à mon petit loft, plat réalisé à la dernière minute pour combler un creux, Teddy n'avait eu qu'à surveiller le feu, faisant carboniser la recette… < Moi je dis qu'on ne choisit pas et on mange les deux desserts! Tu peux toujours goûter les mochis maintenant si tu veux. > La gourmandise au contrôle, je serais bien déçue de me priver d'un petit délice. Puis l'ordre des plats… quelle importance de commencer par du sucré.

< Une surprise ? > Je répète, étonnée et les billes qui pétillent déjà. Âme d'enfant jamais délaissée malgré les épreuves. Sa main se saisit de la mienne et ce simple contact dépose un sourire naïf sur mes lèvres. Je me laisse guider, jusqu'à tomber nez à nez avec la borne. Mes doigts serrent les siens d'émotion. < Mais Teddy… > … ca coûte une fortune! Je me retiens d'ajouter, ne voulant pas pointer du doigt ses folies dépensières qui n'ont rien d'une nouveauté. Ma main libre vient se poser délicate sur son bras, dans un remerciement silencieux. < Elle marche ? > Question idiote pleine de malice, manière détournée d'exprimer cette forte impatience d'y jouer.
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04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
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Manières oubliées face à la pression de ce rendez vous qui n’a rien de semblable à tous les autres. Comme un tournant dans cette relation qui ne ressemble en rien à toutes celles qu’il a pu avoir auparavant. Écrin dans lequel il s’enferme, dans lequel il dissimule la douceur de cette femme qu’il apprend à connaître un peu plus chaque fois qu’ils se retrouvent. Hors d’un temps dans lequel ils naviguent côte à côte sans jamais vraiment se croiser, sauf lors de ces rencontres qu’il essaie de faire plus fréquentes. Leurs emplois du temps toujours trop chargés pour qu’ils s’autorisent plus qu’il ne font actuellement mais Teddy a une idée derrière la tête aujourd’hui. Comme une envie qu’il n’ose pas vraiment adresser à voix haute et qu’il cache un peu derrière ce sourire un peu forcé. S’il est heureux de la savoir si proche, il est aussi très nerveux. Le fait qu’ils soient simplement tous les deux, chez lui, ajoute à cette nervosité qui grandit à chaque minute passée. C’est plus fort que lui, malgré le ravissement de ses mots et de ses cadeaux, il sent son coeur se serrer un peu plus, de peur de faire une bourde, craignant d’être trop lui, tant lui qu’elle ne voudrait plus s’aventurer à ses côtés. Je ne moque pas tes pâtisseries mais simplement ton goût pour les glaces hivernales. Il ricane un peu, l’observant à la dérobée quand elle regarde leur demeure, qu’elle s’imprègne un peu de l’endroit.

Je suis sûr de l’adorer. Propos niais qu’il balance dans un sourire un peu plus sincère même s’il ne se détend pas vraiment. Pression qui s’accumule et qui ne veut vraiment pas s’en aller, qu’il absorbe comme il le peut. Eh! On a chacun nos qualités et les miennes ne sont simplement pas en cuisine. Si on réfléchit bien, le désastre était ta faute, d’avoir eu confiance en moi pour une cuisson. Cette fois il éclate de rire beaucoup plus franchement en se remémorant à son tour le visage déconfit face à l’exploit. Un repas ruiné quand il aurait dû être si simple de s’en dépatouiller. Je reconnais bien là ta gourmandise. On mangera les délices sucrés plus tard. Une promesse du bout des lèvres, il sourit distraitement, toujours étonné de la facilité de leurs conversations. Les faux semblants au placard pour qu’il ne reste plus qu’une étonnante sincérité qui se fait si rare dans ses échanges. Il y a toujours cette distance qu’il impose aux autres, mais qui n’existe pas avec elle.

Une simplicité qui lui plaît plus qu’il ne saurait l’avouer, bienvenue dans le climat difficile dans lequel il évolue dernièrement, qu’il alimente de ce jeu qu’il présente. Une arcade chinée et payée au prix fort, pour simplement voir ça, ce sourire sur ses lippes et ces doigts dans les siens qui semblent s’accrocher si fort. Un contact qui l’électrise et qu’il salue de ses lèvres étirées. Bien sûr qu’elle marche. Il balance un regard courroucé, presque offusqué quand elle imagine qu’il puisse avoir de la camelote chez lui. Le milliardaire s’approche, elle à son bras et leurs chaleurs combinées qui le fait tout de même frissonner et il appuie sur le bouton de mise en marche. Le bruit et les lumières s’affolent, révélant le jeu à leurs yeux émerveillés. Simplicité toujours et il lui offre un regard de défi, son sourire dérivant aussitôt vers une compétitivité évidente. Une partie chacun avant de manger. Le meilleur score offre un gage. Oh… Attends je dois décrocher… Et une légère grimace aux lèvres il s’éloigne un peu, lâchant à regret sa main. Ca ne va pas durer très longtemps.

Et quelques secondes après il est déjà de retour, l’air un peu contrarié mais pas assez pour se laisser perturber, pas assez pour ruiner le moment qu’ils sont déjà en train de partager. Tu commences ou je commence? Et en prononçant ces mots, il ignore déjà le chef venu s’enquérir d’un timing et son visage fermé face à l’affront. Arrogance d’un grand chef, qui doit ronger son frein et repartir dans la cuisine en fulminant. Ils joueront d’abord. Tout simplement.
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17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

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C'est doux, c'est calme, c'est agréable. Il n'y a pas de gêne avec Teddy et il arbore toujours cette tendresse à mon égard. Ouvre son cœur d'ours qu'au vu des tabloïds, peu connaissent. Peu m'importent les rumeurs, les scandales gravitant autour de leur duo, seul compte cet être que j'estime bien connaître et qui semble fondre à mon contact. Son rire m'est toujours communicatif, son sourire étire le miens et si je ressens une certaine pression à découvrir son chez lui pour la première fois, il suffit aux langues de se délier pour me relâcher simplement. En sa présence, il y a cette sensation de sécurité, que rien ne pourrait mal tourner tant qu'il est à mes côtés. Un sentiment que je n'avais pas retrouvé depuis Hyun-Su.

Là devant la borne d'arcade, je le provoque doucement et ris de sa réaction plus que prévisible. Autant ce ton offusqué que ce regard outré. Il allume le vieux jeu et il n'imagine pas les souvenirs qu'il fait remonter à la surface. Du moins les quelques rares ayant survécu les années et les défauts de ma mémoire. Je m'appuie légèrement contre lui, toujours cette façon de le remercier sans un mot, par quelques contacts affectueux. < Une seulement ? > Je réplique en me redressant, mes grands yeux malicieux plantés sur lui. La faim, c'est secondaire après tout… Je le laisse s'éloigner pour prendre son appel, la discrétion de prêter attention ailleurs. Cela ne lui prend que quelques secondes mais il semblerait que la communication n'ait pas été une partie de plaisir. Je glisse un doigt délicat sur son front pour effacer ces petites rides de contrariété. < Voilà qui est mieux… > J'échappe doucement et l'invite d'un geste à prendre place devant la machine. < Je t'en prie ! Après tout, tu as attendu plus longtemps que moi d'y jouer. Puis ca va me laisser le temps de me remettre dans le bain pour te battre… > Je ponctue l'air de rien, me plaçant juste à ses côtés en prenant garde à ne pas le gêner.
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04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
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Contrariété affichée par ces quelques lignes sur le visage. Coup de téléphone malvenu, qui pourrait presque ruiner sa soirée s’il le laissait faire. Seulement il décide de le reléguer au second plan, de lui accorder moins d’importance que la femme qui se tient proche de lui, qui semble bien décidé à dérider son visage tendu. D’un simple geste elle parvient à l’apaiser, à détruire cette ligne de contrariété jusqu’à adoucir son visage de nouveau. Effet magique, pouvoir qu’elle semble unique à détenir et il se laisse enfin aller à la détente. Relègue chaque inquiétude bien loin pour ne rester que dans l’instant, avec elle. Une… Après mon chef va encore râler pendant des heures que je l’ai fait travaillé pour rien, que c’est un gâchis de gâcher ses talents comme ça. C’est fatiguant tu sais. Comme s’il râlait d’être assez riche pour avoir son chef personnel. Comme s’il osait se plaindre de lui qui travaille pour lui et qui, malgré ses caprices, se donne cœur, corps et âme pour satisfaire les siens.

Doux sourire pour ne pas la laisser s’inquiéter, pour qu’elle n’apporte pas d’importance à ce coup de fil répondu. Même s’il ne range pas le téléphone loin d’eux. Même s’il risque de sonner de nouveau. Même s’il y répondra le cas échéant. Tout ça, il le garde pour lui, préférant se concentrer sur elle plutôt que de le dévoiler. Je fais comment pour tricher si tu ne commences pas? Je compte bien t’observer avec attention pour capter touuuus tes gestes. Et non pas parce que les traits de son visage le fascine. Non pas parce qu’il s’y perd des fois sans raison, dans un sourire tendre qui n’est que très peu vu du commun des mortels. S’il te plaît commence. C’est une surprise pour toi, pas pour moi. Il insiste un peu, oublie la blague initiale pour s’intéresser à ce qui le touche réellement, l’envie de lui faire plaisir. L’envie de la voir sourire en lançant le jeu. L’envie de la savoir ravie à pianoter sur les touches. L’idée agrandit encore ses lippes quand il passe doucement sa main dans son dos, pour l’inviter à jouer à sa place.

De toute façon, le téléphone sonne encore alors il s’éloigne juste un peu pour lire le message et le faire disparaître aussitôt. Il ignore cette fois, même si chaque vibration augmente sa tension, sa colère. Heureusement qu’il peut poser les yeux sur elle, qu’il peut l’observer jouer un peu. Sa simple vision permet de le calmer quand les vibrations se font plus nombreuses, moins espacées aussi. Pas d’appel. Alors il ignore, se contente de revenir près d’elle, bien décidé à ne pas donner d’importance à qui que ce soit d’autre…
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17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

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Raisonnabilité qui se perd lorsqu'il s'agit de jouer, Teddy a pourtant raison et j'acquiesce à ses dires. Ce ne serait pas bien poli de faire attendre plus que de raison le chef, après tout le travail qu'il a certainement dû fournir. Si je n'en ai jamais ressenti la pression, je n'ignore pas l'exigence dont peut faire preuve ce grand ours parfois un peu mal léché… Cela dit je souris à cette fatigue qu'il exprime, de faire face à la contrariété tandis qu'un autre s'évertue à le contenter. Je roule gentiment des yeux, ne vois pas l'utilité de relever l'absurdité qu'il pose parfois dans ses mots. Après tout c'est plutôt innocent ; grand enfant qu'il semble être à ses moments.

Dans un haussement d'épaules, un "Comme tu voudras" silencieux, je me laisse entrainer doucement par sa main dans mon dos. Je me positionne devant l'arcade pour lancer les festivités. Un petit air suffisant se pose sur mon visage, saisis par la gagne du jeu. < Il te faudra au moins tricher pour me battre. > Je lui réponds le ton assuré, déterminée à l'écraser. Il n'y a que cette compétition inoffensive qui fait ressortir chez moi sûrement mes pires vices. < Puis garde tes distances, veux-tu. Je sais comment t'es. > J'ajoute en le poussant délicatement de quelques centimètres, le sachant bien capable de me déstabiliser par n'importe quel moyen à sa portée. Pourtant du coin de l'œil, je le vois bien distrait par autre chose mais ne relève rien. Je m'inquiète simplement pour lui, qu'il puisse avoir quelque chose de grave à gérer au lieu de passer son temps en ma compagnie.

L'attention aspirée par le jeu, gestes de précision pour éviter les fantômes, les attirer, obtenir le plus de points possible à chaque labyrinthe. Je finis par m'auto-saboter en voyant le score dépasser les 80 000. Sans que je ne réalise, ca doit bien faire un quart d'heure de jeu… Ce qui n'est vraiment pas grand-chose, si l'on omet le dîner qui patiente et Teddy… qui s'impatiente ? Je ne saurais dire ce qui se trame dans son esprit, captivée par l'arcade ces derniers instants. Je me retourne finalement vers lui, lui demande simplement, < A toi ? >
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04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
TW : violence verbale, mention de meurtre, vulgarité

Ricanement au bord des lèvres quand elle accède à sa demande, quand elle entre dans son jeu. C’est qu’elle est forte Ayumi. De tous les jeux vidéos essayés, il n’a jamais pu la battre. Même après entraînement. Même à ses jeux préférés. Même quand elle ne connaît pas, quand il cherche à la piéger en proposant des inédits. Elle gagne tout le temps… alors il triche, pour simplement être à son niveau. Et puis c’est devenu une sorte de blague entre eux, un fil rouge à toutes leurs rencontres… quand elle détruit son égo et qu’il le prend avec le sourire. Ehhh! Ca va pour qui tu me prends. Je ne vais pas te déconcentrer. Mensonges dans un sourire, quelques mots pour se défendre d’une attitude qui lui ressemble pourtant beaucoup. Tricheur et menteur, même si pour une fois, c’est fait en toute innocence. Elle éveille ça chez lui. Ces côtés tendrement enfantins, qui s’amusent de chaque facéties du genre.

Teddy est bien décidé à observer chacun de ses mouvements, chacune de ses stratégies, mais le bourdonnement incessant de son téléphone le distrait beaucoup trop. Une fois, deux fois… trop de fois et il perd patience. L’objet entre les doigts, il est prêt à l’éteindre mais quelques mots attirent son attention et le voilà bientôt à lire, chaque message avec intérêt et une colère grandissante. Son visage contrarié prend des accents de plus en plus furieux et ses sourcils froncés durcissent encore son visage alors qu’il entreprend enfin de répondre. Un message, puis un autre et un échange colérique s’ensuit, avant qu’elle ne perde, qu’elle ne se tourne vers lui.

Comme un gamin pris en faute, il lève les yeux vers elle, le faciès toujours irrité. Et puis il allait répondre à sa question quand l’objet entre ses mains se met à vibrer encore une fois. D’un appel maintenant. Euh… Je dois absolument décrocher je suis désolé. Tu devrais refaire une partie plutôt. Je règle ça et je viens éclater ton score d’accord? Et sans attendre la réponse, il décroche enfin, demande quelques secondes de patience avant de quitter la pièce, pour s’éloigner d’elle, pour qu’elle ne puisse entendre ses propos. Dans la précipitation, un battant est oublié et sa voix porte plus qu’il ne le voudrait alors qu’une dispute éclate bientôt. Campé sur ses positions, touché personnellement par chaque problème que le club rencontre, surtout ceux qui se passent au sous sol. Comment ça il s’est échappé? Putain mais règle ça merde. Je te paie pour quoi? Pour glander et m’emmerder au téléphone? Les injures fusent, des deux côtés d’ailleurs. L’employeur ne s’offusque jamais du vocabulaire utilisé à son encontre. L’incompétence par contre, est plus difficile à accepter. Il s’énerve plus encore, jusqu’à asséner le couperet. Ecoute, tu le retrouves, tu lui pètes les genoux et tu le ramènes. Je m’occuperais de lui… personnellement. Puisqu’il n’a pas l’air capable de le faire. Bruyamment, il souffle et retrouve une part de calme… pour se retourner sur elle… sa silhouette… dans une situation qu’il avait espéré ne jamais provoquer… Ayumi?

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17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

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La colère étire les traits de Teddy. Il a beau tenter de l'apaiser, quand mes billes se lèvent sur son visage ; difficile d'effacer toute trace de cette contrariété évidente. A simplement croiser son regard, je comprends que ses affaires ne prennent pas la tournure qu'il aurait espéré. Je perçois cette pointe désolée dans son iris, pourtant avalée par ce qui le préoccupe, ce téléphone qui ne cesse de requérir son attention, dans une vibration incessante. De nouveau, le grand ours détourne mon attention vers le jeu et sans attendre, s'éclipse cette fois de la pièce. Bien que compréhensive, je ne peux dissimuler cette mine déçue, pensée un peu égoïste de ne pas avoir Teddy pour moi seule ce soir. Que ce qui s'annonçait être une soirée parfaite emplie d'attentes, glisse doucement vers le chaos.

Les gestes se font lents pour reprendre les manettes du jeu, dépitée. La petite musique continue d'émettre, dans l'attente du lancement d'une nouvelle partie. Pour autant, la voix de Teddy la supplante. Sortie de la pièce, il n'a pas complètement refermé la porte derrière lui. Oreilles indiscrètes attirées, je m'approche de quelques pas. L'envie de comprendre ce qui se passe, de pouvoir l'aider, d'une manière ou d'une autre pour que lui aussi, puisse obtenir répit. Les mots qui fusent ne laissent rien présager de bon, soulèvent quelque chose au fond de moi. L'instinct que quelque chose ne tourne pas rond, ce pressentiment de s'être foncièrement trompée sur l'individu présent à quelques pas seulement. La déchirure s'éveille, lentement. L'esprit fait un blocage sur ce qu'il croit comprendre, biaisé par l'attachement, renforcé par un instinct de protection.

Quand Teddy se tourne face à moi, le discernement s'amenuit malgré toute ma volonté. Cauchemar devient réalité, certitude de ce qui est à venir. Désespoir de ne pouvoir stopper ce processus destructeur, qui m'a déjà tant pris. < Qu'est-ce que t'as fait Teddy ?... > Les mots s'échappent dans un murmure, difficiles à prononcer tant ma mutation prend le dessus. Stratégie innée se met en place pour atteindre la menace. Teddy trop imposant, sans arme à ma portée, ma capacité à détruire s'active et s'immisce dans son corps. De banals et parfaitement anormaux saignements font leur apparition, prémices d'hémorragies à venir. L'attaque se fait involontaire, incontrôlable. La peine fait serrer mes poings, rigidifie tout mon corps. Et mes yeux brillent, face à la connaissance de cette fin inéluctable qui s'annonce.
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04/02/2023

The demons are strong
@Matsudaira Ayumi | septembre 2025
TW : sang, blessures, malaise...

Phrase terminée, téléphone raccroché et quand il se retourne, ses yeux se posent sur elle. La colère s'efface pour qu'il ne reste plus que le désarroi, la crainte aussi qu'elle ait pu l'entendre, qu'elle perde l'envie de le voir. L'homme n'est pas certain de ce qu'elle a pu entendre. Peut être rien. Peut être est-elle arrivée alors qu'il quittait la conversation. Peut être qu'il craint avant que ça ne soit nécessaire. Les mots pourtant, se pointent et l'attaquent aussitôt. Qu'est-ce que t'as fait? Rien pour l'instant. Menace au bout du fil, il n'a encore rien fait à cet homme. Pour l'instant. Bien sûr qu'il fera quelque chose. Bien sûr qu'il le détruira. Un futur qu'elle n'a pas à connaître. Ses paroles pourtant, l'étonnent et le poussent à se poser des questions. Sur elle, bien sûr. Mais surtout sur ce regard qu'elle pose sur lui. Les poings qu'elle serre en le regardant. Et cette brillance des prunelles qu'il peine à comprendre. Rien, dans la situation, n'est compréhensible pour lui. Pas même cette sensation liquide sur sa peau.

Sa main monte, vient toucher son nez comme s'il était en pleine bagarre, mais est surpris de la voir rouge de son liquide carmin. Sang qui s'écoule, quitte son nez mais pas que. La même sensation venant des oreilles et il comprend enfin qu'il y a un problème. Ca ne vient pas de lui. Ce n'est pas sa propre déchirure qui s'enclenche. Et si ça ne vient pas de lui... Ca ne peut venir que d'elle. Elle aussi... Une mutante elle aussi et la surprise décore son visage aussitôt. De l'utilisation d'une déchirure sur lui... et de cette peine qu'il croit deviner dans ses yeux. Ayumi... Qu'il répète un peu plus fort. Il tente de l'interpeller, de lui dire de se calmer, mais les mots s'étranglent dans sa gorge. L'émotion peut être. Le doute aussi. Il ne sait pas si ses propres déchirures peuvent l'aider à interrompre le flux sanguin. Probablement pas. Lentement, il essuie sa main souillée sur sa chemise, qui s'imbibe à mesure que son sang s'écoule... avant qu'il ne s'approche d'Ayumi. Mains qu'il tente de poser sur ses épaules, alors que d'autres hémorragies surviennent. Ses yeux maintenant.

Carmin s'évade et il peine à rester debout. S'accroche malgré lui à elle, de peur de sentir ses jambes se dérober sous lui. Ayumi arrête ça. Bordel arrête ça. Il sait que c'est elle.

Tout comme il sait qu'il n'aurait qu'à utiliser l'un de ses pouvoirs sur elle, pour l'affaiblir et la faire cesser. La faire saigner à son tour pour ne pas succomber à cette attaque qu'il n'avait pas vu venir. Seulement les yeux dans les siens, il ne peut s'y résoudre. Pas même pour sa survie. L'attaquer en réponse semble inconcevable. Rester passif l'est plus encore. Teddy n'est pas du genre à se laisser attaquer sans rien faire. Seulement face à elle il en semble incapable. Peut être que ses ennemis ont trouvé sa faille. Le faire tomber amoureux d'une femme qui pourrait le détruire d'un regard... sans qu'il ne puisse rien faire en retour. Rien d'autre que serrer ses pognes sur ses épaules, que supplier des yeux avant de tomber à genoux. La faiblesse qui s'incruste, à mesure des secondes qui s'écoulent autant que son sang...icons @ethereal

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éclipse

Break down, only alone
I will cry out loud
You'll never see what's hiding out
Hiding out deep down

17/02/2023

The demons are strong
@Teddy Thorpe | septembre 2025

TW : sang, autodestruction

La sensation de ses mains se posant sur mes épaules fait surgir un tressaillement. L'épiderme s'hérisse, réaction instinctive parvient à être contenue ; son résultat désastreux évité. Quelques secondes de plus accordées, dans cette tentative vaine de reprendre le contrôle. Processus destructeur enclenché, pourquoi se désamorcerait-il aujourd'hui ? Alors qu'il n'a su le faire autrefois ? Teddy ne cherche en rien à se défendre. Il n'y a pas même l'ombre d'une attaque, d'une menace à mon égard. Seulement cette supplique vocalisée, plus tranchante encore dans son regard. Lentement l'homme se laisse sombrer.

Ma conscience peine à prendre le dessus et pourtant elle est là, quelque part au fond, en sommeil. Mon cœur se déchire tandis que Teddy se voit recouvrir d'une teinte carmin à l'écoulement incessant. Son sang occupe une place nouvelle sur sa peau, s'extirpe dangereusement de ses vaisseaux , annonciateur du pire. L'homme aux allures d'ours s'effondre à mes pieds.

Impassible, immobile, le visage incapable de trahir le moindre état d'âme et pourtant dans mon esprit, tout est confus. Tornade de pensées qui tentent de reprendre le dessus, sortir de cette torpeur assassine. Contrôle toujours cru impossible sur cette déchirure qui me hante et m'a déjà trop pris, l'ombre d'un espoir finit par s'immiscer. Les larmes coulent sur mes joues alors que les saignements de Teddy semblent ralentir, déjà trop conséquents. La mutation se retourne vers sa véritable cible, celle source de morts involontaires. Ma propre personne.

Mouvement de recule engagé comme un spasme, je tente de prendre mes distances de cette énième victime. L'espoir solitaire qu'il ne soit pas trop tard pour lui, tandis que la réalité se confond avec le passé ; un homme aimé pour un autre. Un mort pour un vivant. < Je... je ne voulais pas... je suis désolée Hyun-Su… > L'image de son corps inerte flash ma rétine, occupe la place de Teddy. De vieilles cicatrices, habituellement invisibles, viennent fissurer ma peau de porcelaine. La chair s'ouvre en mémoire du passé, autodestruction enclenchée dans une unique tentative de le sauver lui. S'il est des années trop tard pour l'un, peut-être est-il encore temps pour l'autre.
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