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I’m always stuck with some bad luck. [Archer]

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I’m always stuck with some bad luck.

Le souffle court, le coeur battant si fort à ses tempes qu’il lui semblait l’entendre, assourdissant, déstabilisant, Lewis avait trébuché, se rattrapant à un poteau à moitié plié, poussant un passant qui ne faisait que regarder la scène en plein milieu de la route, comme ils le faisaient toujours tous. Les bruits de pas semblaient se rapprocher, et il commençait à perdre haleine. Il avait juste un instant jeté un coup d'œil par-dessus son épaule, heurtant de ce fait un passante cette fois, qui s’était exclamée. C’était qu’ils tenaient bon, les fourbes ! D’habitude, il n’était pas difficile pour lui de distancer ses poursuivants, trop habitué à courir, à s’enfuir, il avait une forme physique assez surprenante par rapport à ce qu’on s’attendait en le voyant, mais ces hommes là avaient décidé de ne rien lâcher, et ils se maintenaient à la même distance depuis le début. Tout ce qu’il lui aurait fallu, c’était pouvoir tourner dans une ruelle mal éclairée, un endroit où il pourrait disparaître dans les ombres tout en faisant son petit effet. Il ne voulait pas simplement s’y réfugier en pleine vue, il voulait que les autres se demandent comment il avait fait, où il était passé, et surtout, qu’ils ne comprennent pas qu’il avait une limite de temps.

Il se rapprochait d’un point qu’il connaissait bien, à force d’y traîner, il connaissait ces rues et ces dédales sur le bout des doigts, à supposer qu’un bâtiment ne se soit pas écroulé. Notant de loin que l’endroit béni était toujours debout, il avait eu un sourire espiègle, et avait tourné dans ce qui était pour tout autre un cul de sac, s’arrêtant même une seconde seulement pour se retourner à l’angle de rue et faire un clin d’oeil à ses poursuivants, plaçant en même temps deux doigts le long de sa tempe et écartant le bras, un salut goguenard avant de disparaître à l’angle, puis dans les ombres. Sous cette forme, il avait rampé le long du mur du fond, montant sur ce dernier pour reprendre forme humaine au sommet de ce dernier, assez loin du bord pour que les hommes derrière lui ne le voient pas faire, et il avait décidé de refaire quelques pas en arrière pour se pencher avec un immense sourire.

- So long fuckers !

Il avait éclaté de rire en les voyant à la fois outrés et stupéfaits, certains déjà en train de faire le tour du bâtiment tandis que d’autres essayaient de grimper la façade. Il avait eu un nouveau ricanement et avait enfoncé ses mains dans ses poches, reprenant un peu sa respiration. Il n’avait plus qu’à passer par l’ancien accès au toit, descendre quelques escaliers, rejoindre la fenêtre du couloir délabré pour descendre par l’escalier de secours, et il serait dehors en moins de temps qu’il n’en fallait pour complètement disparaître pour eux. Il avait même eu le culot d’attendre que l’un d’eux réussisse à se hisser jusqu’à lui, lui faisant même une petite moue impressionnée et levant le pouce pour le féliciter de son athlétisme, et avait posé la main sur la poignée. Il avait cligné des yeux quelques fois, l’actionnant sans que rien ne se passe, son sourire tombant en l’instant. Quel était l’imbécile qui avait décidé que maintenant, il fallait verrouiller ce genre d’accès ?! Cette fois, c’était à l’homme en face de lui de sourire.

- Aller gamin, viens bien gentiment avec nous, on veut juste parler…

Lewis avait fait quelques pas en arrière, se rapprochant du bord opposé. Ce n’était pas parce que ce bâtiment était plus bas que les autres qu’une chute ne serait pas douloureuse, mais s’il calculait bien son coup, rien de bien douloureux ne devrait arriver. Il avait reculé, face à l’homme qui s’approchait doucement, regardant tour à tour le bord, et lui, l’air suspicieux. Il savait qu’il préparait quelque chose, mais la chance pour une fois souriait à Lewis car ces gens voulaient juste lui “parler” autrement dit, lui infliger une belle correction, ainsi il ne risquait pas une arme en face de lui, c’était une chose à prendre en compte. Les talons sur le bord, il avait écarté les bras, se laissant tomber en arrière sans hésiter entendant à peine le hurlement à la fois rageur et ahuri de l’homme, pivot dans les airs, il avait serré les dents.

Maintenant.

Son corps avait de nouveau changé, pour devenir cette masse informe qui avait accusé le coup au sol en se déplaçant vers l’ombre la plus proche, restant immobile un instant dans cette dernière. Malgré la lumière tamisée dans laquelle il avait réussi à prendre forme, ou plutôt à déprendre, il avait besoin de récupérer. Si tout autre capable de le distinguer des ombres aurait vu une boule immobile, lui avait conscience d’être dans l’équivalent d’une position foetale, le souffle toujours court, le cœur battant plus fort que jamais. Il avait l’impression de venir de passer dans un immense brasier, et était et restait toujours surpris de ne jamais avoir eu de séquelles physiques de ce genre de petits incidents. Bouger. Il avait rassemblé ses forces pour se “déplier” et avait rampé le long du mur, évitant soigneusement la moindre petite zone de lumière. Il avait analysé les alentours, Archer ne vivait pas loin, mais il était strictement hors de question de les mener jusqu’à son frère, il ferait le déplacement par les ombres, même si les répercutions allaient être… Plus que désagréables. Les injures au bord des lèvres, il avait filé à toute allure pour aller se glisser sous la porte qu’il connaissait si bien… et être accueilli par un couloir éclairé, le faisant reprendre forme humaine immédiatement.

- Bordel, Archie ! Avait-il ronchonné, se redressant plus mal que bien. Ca va toi ? Avait-il demandé avec un grand sourire coupable en voyant son frère arriver et le regarder. Rappelle moi de plus tenter les coups de théâtre. Il avait rit avant de grogner, tenant son bras qui le lançait, et avait rejeté la tête en arrière en sentant le sang commencer à couler de son nez. T’as un mouchoir ? Sinon je coule sur ta carpette hein !

Il était pile entre deux et trois minutes de transformation, son corps ne savait plus exactement comment se comporter, tout ce qu’il savait c’était que le saignement de nez n’était pas prêt de s’arrêter et qu’il avait mal un peu partout, mais de manière encore supportable. Réalisant que son entrée était plus que déplacée en plus de manquer d’explications il avait collé son nez sur sa manche, regardant son frère avec un air de chien battu.

- Personne m’a vu venir par ici, t’en fais pas. Avait-il dit doucement. Et je JURE que pour une fois, j’ai rien fait. Me faire refaire le portrait pour mes conneries, je veux bien, mais pour celles des autres non merci ! Il avait haussé les épaules. M’accuser d’avoir couché avec la fille d’un mec que je connais même pas, alors que d’un ma vie sexuelle est plus désertique que le désert lui-même, quand même ! Il avait tenté un petit rire. En plus elle a seize ans de ce que j’ai compris, fait pas bon avoir une tronche de mioche, je te le dis moi, ils ont pas couru derrière le bon “gamin”. Il avait mimé les guillemets, replaquant rapidement le bras sur son nez. Du coup sinon, toi, tout baigne ?

Il avait repris son sourire, le fait était qu’il n’était clairement pas serein. Tant que ces gars n’auraient pas trouvé le réel coupable, il serait leur cible, et il n’était pas de son genre de faire profil bas quelques jours pour se sortir de quoi que ce soit dont il était responsable, alors là ? Le fait était qu’en entendant beugler les imbéciles derrière lui, il avait à peu près saisi ce qu’il se passait, et il avait beau leur dire que non, il ne s’appelait pas Tyler, non, il n’avait pas vingt ans, ils étaient si persuadés… Il n’avait pu que fuir.

Meh, c’est pas comme si la merde me tombait pas sur le coin de la gueule tous les deux jours, ça change pas trop.

La pensée l’aurait presque fait sourire s’il n’avait pas eu Archer en face de lui qui le regardait comme il le faisait, et il avait un peu baissé les yeux, comme un gamin pris en faute, osant à peine les relever pour marmonner.

- Je te promet que j’ai rien fait cette fois…

© Laueee
Archer Williams
True Blood
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Image/Gif : I’m always stuck with some bad luck. [Archer] IBnOg83
Alias : (lupin) le gentleman cambrioleur
Genre : (masculin, il)
Age : (à peine la trentaine) qu'il pense en avoir déjà beaucoup plus
Dollars : 632
Zone libre :
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'm gonna give you the world

Statut : (en couple, amoureux) le voleur au myocarde dérobé
Occupation : (voleur) professionnel, vie simple d'une ambition démesurée
Habitation : (underapple) appartement pas bien grand, dissimule le poids de ses ambitions. Il passe cependant plus de temps dans la coloc de Dani et Cory dans Crimson Bay.
Déchirures :
I’m always stuck with some bad luck. [Archer] 4Ego3pV
altération cellulaire

- intangibilité corporelle; nv1; Les cellules modifiées pour lui permettre de passer à travers des objets ou le contraire. Il peut passer un mur de mauvaise qualité. nv2; Une balle tirée peut lui passer au travers si le timing est bon. Les murs peuvent être plus denses, plus solides.
- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

Pseudo : (jellyfish)
Comptes : (teddy & aurora & cory & wyatt)
Genre IRL : (féminin, elle)
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Date d'inscription : 21/12/2022
FC : (jack o'connell)
Crédits : (letsheresy) av, (mia) gif, (ethereal) icons, (self) cs
Thèmes abordés : (vols, adoption, abandon, deuil)
I’m always stuck with some bad luck.
@Lewis Williams | avril 2025
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Archer a merdé. Il le sait au plus profond de lui, sans avoir la moindre idée de ce qu’il doit faire pour se racheter. La tâche lui semble insurmontable alors il fait l’autruche, s’enfouit dans le travail et cambriole de plus en plus pour ne pas être laissé seul avec ses pensées. Et puis parfois il retourne dans ce construct qui est loin d’être terminé. Les animaux effrayants l’aidant dans sa solitude en espérant voir poper l’avatar bien connu de la jeune femme, mais elle ne vient pas, elle ne vient jamais… et il ne peut la blâmer. Pour l’instant il n’est pas prêt à se présenter devant elle alors il ronchonne, reste dans le Metaworld le plus possible pour ne plus laisser son esprit trop divaguer. Il traîne partout, dans tous les constructs possibles et imaginables… et sursaute en entendant son nom, en vrai, chez lui. Le casque réduit au minimum pour gérer au mieux ce genre d’intrusion, lumière allumée pour décourager ses semblables, il est tout de même surpris d’entendre une voix… et balance un juron bien britannique en reconnaissant celle de son frère. Alors il se déconnecte et quelques secondes après se pointe devant lui, le visage fermé et les bras croisés. Bordel j’ai failli avoir une crise cardiaque! Sonne merde! Et puis la colère fond aussitôt.

Parce que la bouille de son petit frère est toujours beaucoup trop apaisante sur lui. Même avec le nez en sang et visiblement dans la merde, il reste ce baume apposé sur son coeur. Qui ne dure qu’une seconde… Va dans la salle de bain plutôt. Je sais même pas si j’ai un mouchoir en plus mais j’ai des serviettes propres, prends en une. Il pourrait y aller, s’occuper de lui comme un aîné, mais les casseroles de Lewis l’inquiète un peu trop pour se souvenir de quelque bienséance. Bon ok je te crois. Il s’est passé quoi? Des abrutis t’ont pris pour un lycéen? Et je suppose que tu ne les as pas provoqués, que t’as pas joué avec leurs nerfs? L’ironie suinte un peu à travers le sourire moqueur du plus âgé alors qu’il est presque certain des réponses. Et ces lippes étirées déguisent l’inquiétude qui traîne contre sa tempe. C’est plus fort que lui. Malgré son individualité, malgré son égoïsme, il essaie toujours de faire en sorte que le plus jeune soit en sécurité… ce qu’il n’est clairement pas le cas actuellement. Allez va te nettoyer, je te prépare un thé en attendant.

Et en se concentrant sur lui, il évade la question, le fatidique ça va auquel il ne veut pas répondre. Les mensonges sont aisés pour lui mais pas quand ils sont adressés à Lewis. Il ne veut pas lui mentir en prétendant aller bien quand rien ne va pourtant. Et puis il ne veut pas lui en parler, il ne veut pas que ses problèmes deviennent les siens. Il en a déjà beaucoup trop lui même. Ajouter du poids sur ses épaules semble hors de propos aussi il refuse de se lancer là dedans. Il préfère crier à travers l’appartement, provoquant des coups indignés provenant du plafond et de son charmant voisin du dessus. Tu veux quelque chose à bouffer? J’ai pas grand chose mais je dois bien pouvoir te préparer quelque chose. OH CA VA, JE PARLE JUSTE FORT BORDEL… Et la fin est bien adressé au vieux du dessus, qui s’offusque toujours d’un rien…

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Lewis avait légèrement enfoncé la tête dans les épaules lorsqu’Archer l’avait rabroué en lui disant de sonner à la porte, et avait lâché une petite excuse avec un sourire en coin malgré la légère culpabilité de lui avoir fait peur. Ce n’était pas comme si la sonnette ne l’aurait pas aussi fait sursauter, s’il avait été si terrifié par son intrusion soudaine, non ? Quoi qu’il en soit, la simple vue de son frère avait réussi à faire ralentir son rythme cardiaque ainsi que sa respiration qui avaient étés affolés jusque là. Il avait donc simplement hoché la tête avec un petit signe de la main lui demandant d’attendre quelques instants, pour aller rapidement à la salle de bains, se débarbouillant d’abord avant de prendre la première serviette propre qui lui passait par la main pour la coller sur son nez, ricanant au passage aux remarques d’Archer. Il le connaît par cœur, et c’est ça qui rend si facile le fait de se cacher chez lui, de s’y sentir en sécurité, écouté et aimé, en fin de compte. Il avait trépigné comme un enfant à la mention du thé, remède de toujours contre la moindre de ses angoisses. Il avait fini par commencer à réussir à faire cesser le saignement de nez, mais n’avait pas eu le temps de répondre que déjà Archer lui proposait quelque chose à manger. Un petit sourire était né sur ses lèvres, et il avait eu un léger soupir d’aise. C’était tellement agréable, de sentir quelqu’un s’occuper de lui… Son frère le faisait toujours, sans jamais poser de questions, sans le juger sur ce qu’il pouvait faire. Les coups au plafond l’avaient fait sursauter et il avait regardé vers le haut avec des yeux ronds comme s’il allait pouvoir voir quoi que ce soit d’ici.

- Ah, les voisins ! Toujours un plaisir ! S’il se plaint, qu’il vienne vivre par chez moi, ça va lui faire drôle.  Avait-il grogné un peu fort avant de rejoindre Archer, souriant de toutes ses dents au thé en préparation. T’en fais pas, j’ai pas faim, merci. Il avait tapoté tout doucement son dos. Désolé de t’avoir fait peur.

Il s’était laissé tomber dans le canapé, un petit silence s’était installé alors qu’il réfléchissait aux précédentes questions qui lui avaient été posées auxquelles il n’avait pas répondu. Est-ce qu’il avait été pris pour un lycéen ? Pas réellement, c’était bien là le problème, mais quand même trop jeune pour ce qu’il était. Par contre… Oui, Archer le connaissait trop bien. Evidemment, qu’il avait provoqué. Evidemment, qu’il avait joué avec leurs nerfs. Il n’y avait rien de plus amusant que faire tourner les imbéciles en bourrique après tout ! Mais ça, il le savait déjà. La chose qui dérangeait le plus Lewis, était qu’il n’avait pas répondu à sa double demande. Il connaissait assez son frère pour savoir que cela voulait dire que quelque chose n’allait pas, mais qu’il ne souhaitait pas lui en parler. S’il voulait bien lui laisser son jardin secret, il était un peu triste qu’Archer ne se confie pas à lui, et commençait même à se demander ce qu’il avait bien pu faire de mal pour que ce dernier ne lui fasse pas confiance pour lui dire ce qu’il se produisait dans sa vie.

- J’ai…  Il avait eu un petit rire. Bon ok ok, j’ai un POIL joué avec eux. M’enfin c’est bon, je leur ait dit que j’avais rien fait, ils arrêtaient pas de m’appeler Tyler et moi j’étais là, mais je m’appelle pas comme ça en fait ?! De ce que j’ai compris de leur baragouinages là, un mec qui s’appelle Tyler, qu’a la vingtaine, a sauté une nana mineure, et il doit me ressembler le bougre ! Il avait fait la moue. Maiiiiiis il est possible, éventuellement, que j’ai fini par leur dire que si elle était aussi con qu’eux, pas très surprenant qu’un mec majeur en ait profité pour se tremper le biscuit.  Il avait eu un sourire coupable. Faut me comprendre aussi !! Ça faisait quinze minutes que je leur disait qu’ils avaient le mauvais gars, et eux ils répétaient juste en boucle que le père voulait me parler, tu vois l’genre de discours. Il avait montré son poing. J’ai même proposé de les aider à chercher, parce que bon, ça se fait quand même pas et nooooon bornés comme des ânes stupides comme des pierres ! J’ai voulu m’enfuir, je les ai fait courir un moment.  Il avait ri. Puis j’suis monté sur un toit, t’sais, les ombres. Il avait souri en coin. J’avouuuue j’ai un peu tenté le diable, ils étaient déter de ouf, fallait marquer le coup ! Du coup j’ai attendu qu’ils montent pour me barrer par l’escalier mais la porte était fermée. Il avait eu un silence. J’avoue j’ai vu flou une seconde.  Il avait ri. Puis j’me suis dit que quitte à en être là, autant leur donner du spectacle. J’ai sauté du toit, POUF ombre à la dernière seconde et fuite !  

Il racontait tout cela en faisant des grands gestes, tout excité dans ton petit récit. En réalité, lorsque cela le concernait lui, il n’était pas tant fan, mais de l’extérieur… Ca devait être sacrément classe, non ? En tout cas, il aurait trouvé ça ahurissant de voir quelqu’un sauter d’un toit et d’échapper à la mort au dernier instant en utilisant une mutation quelconque. Le fait était que lui, avait pour habitude de faire cela, donc ce n’était plus aussi impressionnant, mais le raconter était tout aussi excitant que le faire au final. Il avait néanmoins baissé d’un ton, se calmant un peu pour regarder autour de lui, puis la serviette qui était un peu imbibée de sang, mais presque plus rien.

- Je la laverai.  Avait-il dit sobrement, avant de relever les yeux vers Archer. Eh, j’ai compris que t’avais pas envie de m’en parler, mais j’vois que ça va pas. Il avait incliné la tête. Je vais pas te forcer, je veux juste être sûr que tu sais qu’y a rien avec quoi je peux pas t’écouter et t’aider un max, hein ?

Il avait tenté un adorable sourire, inconscient que c’était bien là, le problème. Archer savait très bien que s’il lui parlait du moindre problème, Lewis en ferait le sien instantanément, il était ainsi, particulièrement pour les gens qu’il aimait, et son frère était la personne qu’il aimait le plus au monde. Il se serait damné sans hésiter une seule seconde pour que ce dernier soit pleinement heureux, et il le savait. Ce n’était pas comme si ce n’était pas visible. Mais aussi, il était le seul à en faire de même pour lui. Lewis avait toujours eu le don de tomber sur les mauvaises personnes, il s’était fait trahir de nombreuses fois, si bien, qu’il n’y avait plus qu’une toute petite poignée de personnes en qui il avait confiance. Des personnes qui le lui rendaient bien, et Archer le lui rendait même mieux. Il lui donnait l’impression d’avoir réellement une maison, un endroit où revenir quand il allait mal. Il ne serait jamais allé chez leurs parents pour se ressourcer, pour reprendre un peu d’énergie et s’éloigner des ennuis. Non, il allait vers Archer, encore et toujours lui, il avait même peur que cela ne finisse par lui peser, aussi, il essayait de plus envoyer des messages, et moins simplement se présenter à la porte. Archer supportait tous ses écarts, était toujours là pour l’accueillir, vraiment, il ne savait pas ce qu’il ferait sans lui. En soit, si Archer disparaissait, il suivrait sans doute très peu de temps après. Il avait un instant pincé l’arête de son nez, se calmer faisait revenir les pensées dans sa tête, mais il ne pouvait pas se permettre de cet instant, décrocher de la conversation. Il avait donc passé une main sur son visage et fait la moue.

- Des fois, j’me dis que j’dois avoir l'œil. Je m’attire des emmerdes à répétition sans rien faire. Il avait ri. J’veux dire, quand je provoque, ok, mais là j’avais rien fait, à la base.  Il avait regardé Archer. T’en fais pas je vais pas rester des heures… Il avait un peu incliné la tête. Je veux pas te déranger. Il avait un peu froncé les sourcils mais rapidement changé de sujet. Tu faisais quoi ? Je suis pas venu au milieu d’un truc important au moins ?  

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- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

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@Lewis Williams | avril 2025
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Le gamin traîne dans l’espace comme chez lui et ça fait sourire Archer. Face à sa bouilloire, le thé déposé dans la tasse, il regarde dans le vide quelques secondes en pensant à cette frimousse du passé, quand ils n’étaient encore que des enfants. Adultes maintenant mais pas beaucoup plus responsables, ils traînent toujours dans les pattes l’un de l’autre, même si c’est plus souvent le cadet qui vient dans les siennes. C’est son travail d’aîné que de prendre soin de lui, même si ça passe souvent par des remontrances et grognements. Bah… C’est rien. Tu sais que je suis jamais trop à l’aise quand des gens apparaissent chez moi. Hypocrite quand lui passe son temps à le faire mais il est encore traumatisé de l’intrusion qui a eu lieu chez lui des années auparavant. Si c’est maintenant plus tranquille, il a toujours cette petite peur de voir quelqu’un entrer chez lui pour le voler et lui faire du mal. Et ça, ce n’est pas ce qu’il fait. Les demeures toujours vides quand il ose s’y aventurer, pour être certain de n’effrayer personne. Voleur consciencieux, doux comme un agneau, voilà qui n’est guère crédible et pourtant, il y parvient toujours, à s’emparer de ce qu’il désire, sans jamais croiser quelqu’un… Ou presque.

D’une oreille un peu distraite, il écoute le récit de son frère tout en terminant de préparer la tasse qu’il tient entre ses mains en attendant qu’il cesse de gesticuler. L’aventure semble palpitante mais c’est le coeur un peu affolé qui bat maintenant. Son frère ne cessant jamais d’être imprudent, jusqu’à provoquer des imbéciles déjà en colère. Du grand Lewis en définitive. Franchement je sais pas comment tu fais pour pas être déjà mort avec toutes tes conneries. Désapprobateur de son rythme de vie sans être tellement mieux, il soupire finalement en lui tendant le breuvage encore chaud. Assieds toi, tu me donnes le tournis à bouger comme ça. Et puis t’as besoin de repos, t’as visiblement un peu trop tiré sur ta déchirure. Il secoue la tête avant de lui même poser son séant, des milliers de questions aux lèvres qu’il ne veut pas balancer. Ils reposent sur une sorte de silence tacite, où ils ne parlent pas d’eux. Et si Archie voudrait en savoir beaucoup plus sur son frère, il sait qu’il devrait retourner la faveur et ça, il n’est pas prêt à le faire. Huître fermée qui ne compte pas s’ouvrir, il lui balance un regard en coin avant de soupirer.

Mais si ça va. C’est toi là, tu m’inquiètes à toujours te retrouver dans des emmerdes plus grosses que toi. Y’a un jour où tu vas te retrouver dans un caniveau. Et ça pourrait lui briser le coeur. Plus que la situation dans laquelle il se trouve maintenant. Tu crois toujours que je garde un grand secret, mais c’est pas vrai hein. Et c’est là son plus grand mensonge. Seulement il ne peut se permettre de s’épancher sur son frère. Impossible de révéler ce qui le ronge de l’intérieur. Il craint trop de voir son frère prendre le problème pour lui, jusqu’à essayer de le résoudre. Quitte à se perdre au passage. J’étais dans le Metaworld. Rien d’important. Et tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux. Même la nuit. Ca fait longtemps que ce canapé n’a pas reçu ta carcasse. Invitation déguisée dans un sourire, quand il espère que les questions sur son bien être vont cesser. Après tout… Il ne veut pas parler de Dani.

Et toi tu faisais quoi? Avant de tomber sur des abrutis qui t’ont confondu avec quelqu’un d’autre? Détourner le sujet, le ramener sur lui pour ne pas dériver sur ce qui fait battre son coeur aléatoirement. Avant que de grands coups ne se fasse entendre à la porte. Je croyais que tu les avais semés? Un chuchotement avant de lui faire un grand signe pour qu’il aille se cacher dans sa chambre. Porte ouverte le visage fermé, avant qu’il ne s’exclame finalement. Quoi les coups sur le sol suffisaient pas? Allez cassez vous merde, j’ai rien fait. Et la dispute dure quelques secondes de plus avant qu’il ne ferme la porte en un claquement et un soupir… et qu’il n’aille voir Lewis. C’est bon c’était que mon abruti de voisin. Faut vraiment que je change d’appartement. Mais ça fait des années qu’il le dit et qu’il n’en fait finalement rien…
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Lewis avait un peu baissé les yeux. Oui, il savait bien que son frère n’était pas à l’aise quand quelqu’un apparaissait chez lui, et s’il avait réfléchi un instant avant de le faire, il aurait convenu que lui non plus n’aurait pas aimé, même sans expérience du genre. Il avait donc pincé les lèvres avant de se rendre sur le canapé, se lançant dans son récit qui était devenu un peu plus passionné à chaque mot, s’agitant malgré ses membres légèrement endoloris par l’utilisation un peu trop importante de sa déchirure.Il avait néanmoins levé un sourcil à la première réaction de son frère, haussant les épaules pour dire qu’il n’en savait pas plus que lui. Il était réellement un miracle qu’il ne se soit pas tué depuis tout ce temps, ou que quelqu’un n’ait pas fini par réussir à lui faire passer l’arme à gauche. Cependant, il préférait ne pas trop y penser. Pour le moment, les choses fonctionnaient bien ainsi… la deuxième phrase avait eu le don de le faire se figer  Archer attendait avec la tasse, il avait cessé de gesticuler pour prendre cette dernière avec précaution, un petit remerciement lâché au passage. Il avait mis le nez au dessus de la tasse, un immense sourire venant étirer ses lèvres à l’odeur qui s’en dégageait. Archer faisait toujours le meilleur thé du monde, ou alors est-ce que c’était la simple nostalgie et amour qui faisaient qu’il aurait vendu tout ce qu’il avait pour un de ces thés ? Probablement un peu des deux.

- Ça va en vrai, ça pourrait être pire…

Il avait dit ces quelques mots tout doucement, les lèvres au bord de la tasse. Il savait que s’il buvait maintenant il risquait de se brûler mais il ne pouvait pas s’empêcher d’amorcer le mouvement. Cependant, c’était aussi pour rassurer Archer. Le saignement de nez avait pris fin, il ne restait qu’un vague résidu d’engourdissement dans ses membres. Oh, bien sûr, Archer savait comme lui qu’il ne fallait pas qu’il en abuse plus encore dans la journée, néanmoins présentement, ça allait. Visiblement bien mieux que son frère, qui s’était encore plus renfermé que ce qu’il n’avait voulu provoquer, le regardant presque de travers avec ce soupir. Lewis avait enfoncé son nez dans la tasse, osant finalement la gorgée qui l’avait fait grimacer à cause de la chaleur. Que dire ? Archer avait visiblement quelque chose qui le perturbait plus que de mesure, mais il était aussi plus qu’évident qu’il n’avait pas l’intention d’en parler, et surtout qui se faisait plus de souci pour lui. Il avait eu un soupir et avait doucement éloigné la tasse pour la poser sur ses genoux, le regardant d’un air peu convaincu. Il ne croyait pas qu’Archer gardait un grand secret, il le savait c’était bien différent. L’importance du secret était relative néanmoins, si le plus vieux semblait pousser ça au loin comme si cela n’avait pas de valeur, un seul regard et son petit frère pouvait voir que quelque chose le travaillait. Ils se connaissaient tous les deux si bien que l’un comme l’autre lisait l’autre comme un livre ouvert. Le problème qu’ils avaient, était qu’ils ne communiquaient pas. Pas assez. Lewis plus qu’Archer, alors qu’il n’en disait déjà pas énormément, ce qui était quand même triste. En soit, Lewis savait aussi que c’était un problème avec lui, sa manière de beaucoup trop s’impliquer dans tout ce que pouvait vivre son frère, et il avait pris une grande inspiration. Si les derniers mots l’avaient fait sourire, parce qu’il était bien possible qu’il accepte de passer la nuit sur ce canapé qui sentait toujours plus la maison que ce que son studio miteux pouvait le faire, il n’aimait pas trop le début de conversation.

- J’vais pas t’forcer j’ai dit. Avait-il souligné. On a tous des problèmes, j’le vois à ta gueule que t’en as, et j’comprends pas vraiment pourquoi tu veux pas m’en causer, mais si tu veux pas j’respecte. J’voulais vraiment JUSTE dire que si t’as besoin, je serai là, ça veut pas dire dans la seconde, ça veut dire toujours. Il avait relevé un peu les yeux. Et t’inquiète pas pour moi va… j’fais gaffe, comme dit, j’y étais pour rien là. Mais passons. Il s’était un peu enfoncé dans le canapé. J’vais rester là alors. J’me lèverai tôt pour t’faire le p’tit dej, tu dois bien avoir d’quoi faire un smoothie ou quoi. Il avait ri. Espèce de tortue là.

Il avait eu un léger sourire en coin, c’était toujours un petit jeu pour lui de faire de petites remarques gentilles à Archer à ce sujet, bien qu’il n’aurait jamais réellement critiqué. Preuve en était qu’il se pliait aux habitudes culinaires de son frère lorsqu’il était avec lui, il pouvait avoir autant envie que possible d’un burger dégoulinant, s’il sortait faire des courses, il ramenait salade, fruits, et produits bons pour la santé, qu’il regardait toujours un peu comme si ces derniers allaient lui sauter au visage à chaque instant. Il était d’ailleurs déjà en train de réfléchir à ce qu’il pourrait aller acheter rapidement le lendemain matin pour faire plaisir à Archer, quand ce dernier avait continué.

- Ah ! J’étais parti chercher…

Pas le temps de finir la phrase, les coups à la porte l’avaient fait sursauter, il avait de justesse retenu la tasse qui s’était pourtant à moitié déversée sur ses genoux. Il avait posé précipitamment cette dernière sur la table, filant vers la chambre sans demander son reste, se reculant dans le coin le plus sombre au cas où il aurait besoin de se cacher à nouveau dans les ombres. Il ne comprenait pas. Il était impossible que l’un d’eux l’ait suivi, la seule possibilité était que l’un d’eux puisse voir dans les ombres, et c’était quand même si improbable qu’il refusait d’y croire. L’idée seule d’avoir pu ramener ces types chez Archer avait fait monter sa tension, son cœur battait si fort qu’il l’entendait à ses tempes, et lorsque le plus vieux était réapparu il avait eu un si long soupir qu’il avait failli manquer d’air.

- Nan mais il veut un coup d’tête ? J’ai failli faire une attaque putain ! Il avait ri avant de secouer la tête, et avait un petit silence. Faudrait… Tu pars pas trop loin, hein ? Il avait incliné la tête. Genre j’veux dire, tu restes dans la ville quoi ? Il avait baissé les yeux vers son pantalon trempé de thé. T’as pas un jogging ou truc du genre à me prêter le temps que ça sèche ? La question avait fusé avant qu’il ne continue comme s’il n’avait rien demandé :  Et ouais, j’disais. Y avait des soldes dans un magasin qui vend un peu de matos d’art, du coup j’voulais aller voir. J’ai niqué mes pinceaux, et j’ai plus d’papier épais doooonc. Il avait souri. Comment j’fais pour te coller des dessins sous la porte tous les deux jours si j’ai plus ce qu’il faut hein ? Le drame quoi. Tu vois j’faisais rien d’grave en plus !

L’exagération, toujours. Il ne laissait pas réellement des dessins sous la porte d’Archer tous les deux jours, plutôt toutes les deux trois semaines, s’il passait non loin, il avait plus tendance à laisser un mot avec un petit dessin griffonné en bras pour lui dire qu’il pensait à lui et c’était tout. Peu adepte du téléphone, Lewis envoyait trop peu de messages, et n’appelait presque jamais en fin de compte. Ce qui lui était pas mal reproché, par un peu tout le monde au final. Mais enfin. Pantalon prêté enfilé, il était retourné s’installer sur le canapé, reprenant la tasse avec une petite moue déçue puisqu’il en avait perdu la moitié, mais ainsi plus propre, il s’était permis de mettre les pieds sur le canapé, jambes ramenées contre lui pour quand même laisser la place au plus vieux de s’installer à nouveau. Il avait laissé un petit silence s’installer avant de finalement reporter son attention sur Archer, et avait fait la moue.

- Maman m’a appelé la dernière fois… Il avait eu un silence et il avait sorti son téléphone. J’l’ai toujours pas rappelée. Elle t’a dit un truc ? J’pense si y avait un truc grave Hazel m’aurait dit. Il avait soupiré. Putain désolé, c’est encore mes pensées qui partent dans tous les sens j’passe du coq à l’âne quoi. Il avait passé une main dans ses cheveux. On s’en fout ça servait sans doute à rien comme appel. Il avait haussé les épaules. Sinon, la serrure d’chez moi a pété. Il avait repris son sourire. Genre, j’ai rien d’valeur mais ça fait genre une semaine j’peux plus fermer à clé. Il avait ri. Faut que j’déménage aussi, mais j’pas envie. J’suis bien dans mon trou à rats.

© Laueee
Archer Williams
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Image/Gif : I’m always stuck with some bad luck. [Archer] IBnOg83
Alias : (lupin) le gentleman cambrioleur
Genre : (masculin, il)
Age : (à peine la trentaine) qu'il pense en avoir déjà beaucoup plus
Dollars : 632
Zone libre :
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'm gonna give you the world

Statut : (en couple, amoureux) le voleur au myocarde dérobé
Occupation : (voleur) professionnel, vie simple d'une ambition démesurée
Habitation : (underapple) appartement pas bien grand, dissimule le poids de ses ambitions. Il passe cependant plus de temps dans la coloc de Dani et Cory dans Crimson Bay.
Déchirures :
I’m always stuck with some bad luck. [Archer] 4Ego3pV
altération cellulaire

- intangibilité corporelle; nv1; Les cellules modifiées pour lui permettre de passer à travers des objets ou le contraire. Il peut passer un mur de mauvaise qualité. nv2; Une balle tirée peut lui passer au travers si le timing est bon. Les murs peuvent être plus denses, plus solides.
- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

Pseudo : (jellyfish)
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I’m always stuck with some bad luck.
@Lewis Williams | avril 2025
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Feu follet apaisé de la perspective d’un thé bien chaud, le plus âgé esquisse un petit sourire, fin, amusé, tendre, de l’image de son petit frère qui se calme aussitôt à son invective. Complicité évidente des deux êtres bordéliques qui ne savent gérer leur vie mais qui parviennent à trouver du temps et de la patience pour l’autre. Drôle de combinaison qui parvient toujours à l’apaiser, rendre son palpitant plus calme, moins peiné de l’orage qui y sévit. Pourtant il soupire, secoue la tête quand l’impact sur la santé est minimisé, comme si ça n’était rien, comme s’il ne venait pas d’imbiber une de ses serviettes de son propre sang. Aucun commentaire ne quitte ses lèvres malgré l’air désapprobateur qu’il arbore. C’est inutile. Les mots ne pourront avoir l’effet escompté alors il ne les prononce pas. Son regard s’exprime pour lui avant qu’il ne le détourne, trop perturbé de l’acuité des observations à son encontre. Il ne peut rien cacher à ce gamin, comme un livre ouvert face à lui. Habituellement ça le dérange bien moins mais cette fois, c’est plus difficile de faire face à la perspicacité du plus jeune. Ca l’embête au plus profond de son être, de son coeur trop fragile face à ces erreurs qu’il a pu commettre, face aux yeux inquisiteurs de son cadet. Les battements se font erratiques, agressent sa cage thoracique de ces tambours. Mes placards sont toujours pleins tu le sais. Que des trucs bons pour la santé. Il élude et lui offre une grimace face à la moquerie douce. Préfère ne pas répondre au reste de ses propos.

La tentative de détournement d’attention ayant échoué, il ne sait s’il doit se justifier, expliquer ce qui se dissimule dans ses noirceurs peinées. Diversion autant bienvenue que crainte lorsque des coups sont portés à la porte. Voisin intrus dont il se débarrasse aussitôt et la porte est claquée, le sourire revenu sur les lèvres quand son frère quitte la sécurité de sa chambre. Je ne partirais jamais loin de toi. J’ai pas fini de jouer entre les murs de la ville. Et puis de toute façon, ça fait des années que je dis ça et je suis encore là hein… Même après l’agression subie, même après le cambriolage, il est resté dans le coin, comme une vieille habitude dont il n’arrive pas à se débarrasser. En l’écoutant d’une oreille, il récupère un pantalon pour le lui prêter, heureux de voir le sujet rester sur Lewis plutôt que de revenir sur lui. Comme des soucis oubliés, repoussés au fin fond de son être, pour qu’il ne reste que l’inquiétude d’un grand frère pour le petit. Rien d’autre. Ah! Demain on ira tous les deux alors. Comme ça je serais ton garde du corps. Il se marre comme un imbécile avant de se renfrogner de nouveau.

Matriarche mentionnée qui le rend un peu plus morose, comme par réflexe. Le nez froncé une seconde en réponse avant qu’il ne soupire finalement, pour retourner chercher du thé, remplir la tasse de nouveau pour s’occuper les mains. Non je ne sais pas. Je ne lui ai pas parlé depuis un bail. J’imagine qu’elle voulait prendre de tes nouvelles, paraît que les mères font ça des fois. Il pouffe un peu, se rendant compte qu’il est probablement autant indigne que son petit frère en matière de coups de téléphone. Leur mère probablement inquiète trop souvent  et eux, incapable de lui donner de leurs nouvelles. Et ses sourcils se froncent finalement et il souffle, toujours inquiet de son frère si insouciant. Mais… Putain Lew, t’es sérieux? Mais achète toi une serrure avant de te faire trancher la gorge dans ton sommeil bordel. J’te rappelle où on vit? T’as peut être rien de matériel à voler mais si tu crèves parce que t’as eu la flemme d’acheter une serrure, j’trouve un moyen de te ramener à la vie juste pour te tuer moi même. Agacé et amusé en même temps, dans ces propos qui se veulent durs, incisifs et inquiets en même temps.

Tous ces sentiments qui viennent l’assaillir mais c’est la peur qui se fait maîtresse rapidement, quand il ignore comment il pourrait réagir, si le gamin venait à mourir aussi stupidement.  Je déconne pas, change ta serrure mec. L’attachement à son appartement pourri, il peut le comprendre. L’envie de rester chez lui aussi. Le reste l’agace et il souffle bruyamment pour exprimer son désarroi. Et appelle ta mère. Et cette fois il éclate de rire, imite le ton désapprobateur de leur paternel avant de s’enfoncer un peu plus dans le canapé, perdant de son éclat à mesure des secondes de silence qui l’entourent. Quand les ténèbres veulent l’engloutir entièrement, quand la superficialité de leur conversation ne parvient plus à lui occuper suffisamment l’esprit, quand il se prend à penser à Dani. Juste un peu. Juste assez pour redevenir plus morose, plus sombre.
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Lèvement de sourcil pour ponctuer la fin de cette partie de la conversation. Archer ne voulait pas lui parler de ce qui le rongeait, et il aurait été bien mal placé pour le lui reprocher, lui qui avait tendance à étaler tout un tas de problèmes sous les yeux du plus vieux tant qu’ils n’étaient pas trop graves. Il n’allait pas insister, il ne voulait pas que son frère se sente mal en sa présence, ainsi, il n’avait fait que préciser qu’il serait présent en cas de problème, et rien de plus. Il ne doutait pas du fait qu’Archer en soit pleinement conscient, cependant le rappeler ne pouvait pas faire de mal n’est-ce pas ? L’un comme l’autre se connaissaient trop bien, ils pouvaient le voir sans difficultés quand l’autre n’était pas au maximum de sa forme, Lewis avait juste trop tendance à insister dans ce genre de cas. Il ne voulait que le bonheur pour son frère, cela pouvait parfois le pousser à être trop insistant, et le plus vieux se retranchait dans le silence, habitude qu’il avait que le plus jeune connaissait bien. Il ne fallait pas trop insister dans ce genre de cas, cependant cela n’empêchait pas qu’il s’inquiète. Il avait hoché la tête avec un petit sourire, oui, les placards d’Archer étaient toujours pleins contrairement aux siens, et il trouverait sans le moindre doute de quoi leur faire un petit déjeuner digne de ce nom, et il irait même faire deux courses rapidement si jamais il n’avait pas ce qu’il voulait.

Les coups sur la porte avaient mis une fin définitive à toute tentative d’en savoir un peu plus l’air de rien, et il avait filé dans la chambre comme s’il avait été effectivement responsable de quelque chose cette fois, crainte prenant aux tripes d’avoir ramené des gens aussi violents que stupides jusqu’à son frère, mais bien heureusement, il n’en avait rien été, et sitôt la menace effacée, il avait mis un pied hors de la chambre, lâchant finalement tout ce qui avait pu se retourner dans son petit crâne pendant qu’il laissait son frère s’occuper du voisin désagréable. Il n’aurait jamais supporté un voisin pareil, ce n’était pas comme s’ils avaient fait un boucan infernal. Ils n’avaient même pas le droit de converser… De son côté, un voisin comme ça verrait rapidement tout un tas de déchet apparaître sur le pas de la porte, ou dans la boîte aux lettres, tout le monde ferait tout pour le faire dégager… Incapacité que certains avaient à comprendre que le fait de vivre en communauté. Oui, il y avait du bruit. Non, ils ne pouvaient rien y faire. Rassuré par les propos d’Archer, Lewis avait un un sourire un peu plus sincère. Il ne craignait que cela en fin de compte : que Archer parte loin. Qu’il ne puisse plus aller le voir autant de fois qu’il le voulait, et que lui, reste bloqué ici.

- C’est vrai. Avait-il dit avec un petit sourire amusé. Du moment qu’tu pars pas loin, moi ça m’va. Comment j’fais pour débarquer et t’poser des questions qui t’font chier si tu t’en vas hein ? Il avait ri. Si b’soin d’aide pour l’déménagement, tu m’appelles hein.

Non, il n’allait pas de nouveau insister, juste une petite blague qui était sortie, et il avait exposé ce qu’il avait voulu faire. A la réponse d’Archer, un immense sourire était venu sur ses lèvres alors que ses yeux se mettaient à briller. Avoir un garde du corps lui importait peu, par contre, passer un peu de temps avec son frère, dehors, ça, c’était quelque chose qui le motivait plus que de mesure ! Ils pourraient peut-être même s’arrêter dans un café ou quelque chose du genre, pour que le plus vieux puisse se délecter d’un quelconque thé bio issu de l’agriculture durable, et lui un bon vieux café trop serré, comme s’il n’était pas déjà assez hyperactif. Il avait presque sauté dans le pantalon prêté, bien plus enthousiaste que ce qu’il n’aurait dû.

- Faudra qu’tu mettes un costard et des lunettes de soleil, oublie pas hein ! Il avait ri. On pourrait aussi aller genre boire un café tous les deux, ou genre aller refaire l’monde sur un toit, j’sais pas.

Tout pour passer le plus de temps possible avec Archer, parce que c’était ce qui lui manquait le plus avec le fait de ne plus vivre chez les parents depuis un long moment maintenant. Il rentrait chez lui, et il n’y avait pas Archer pour l’accueillir, il ne pouvait plus comme quand ils étaient gamins aller se réfugier dans le lit de son frère au moindre cauchemar, ou faire de la place dans le sien quand c’était le plus vieux qui se sentaient mal. Ils n’avaient pas besoin de parler dans ce genre de cas, juste la présence de l’un et l’autre, pas besoin d’insister, rien. Juste le silence réconfortant, et l’autre non loin. Peut-être qu’au final, il se trompait en voulant faire parler Archer de ce qui n’allait pas. Peut-être qu’il avait juste besoin qu’il soit là. Et qu’il ne mentionne pas les sujets qui fâchent. Lewis avait fait une moue embêtée à la petite grimace de son frère, baissant tout de suite les yeux comme coupable de quelque chose de grave. Il avait pourtant ri doucement à la remarque d’Archer. Oui, peut-être que les mères faisaient cela de temps à autres. Le fait était qu’il avait mis bien trop de distance entre lui et le reste de la famille - hormis Archer - depuis bien trop longtemps maintenant. Bien évidemment, si l’un d’eux venait leur demander de l’aide, il n’allait pas refuser, il n’était pas ingrat et rancunier à ce point, surtout pas pour Hazel d’ailleurs. Le fait était que leur mère n’avait pas trop insisté pour avoir de ses nouvelles non plus, il avait manqué l’appel, elle aurait pu envoyer un message derrière comme une maman normale, un petit “c’était juste pour prendre des nouvelles, bisous !” quelque chose qui sonnait un peu comme ça. Ou même un petit message sur la boîte vocale. Non, il l’avait ratée, elle avait abandonné. Elle n’avait pas non plus demandé à Archer, donc au final, il pourrait tout aussi bien être mort elle n’en serait pas au courant. Bien sûr, il était aussi responsable de cette situation, il ne l’accusait pas de tout, elle faisait de son mieux avec lui, le fait était que Lewis ne pardonnait pas. Lewis était peut-être même plus activement rancunier qu’Archer lui-même par rapport à ce qu’il s’était passé. Les accusations, les attitudes, un peu tout ce qui avait poussé Archer à partir, à s’en vouloir. Le plus jeune avait la rancune tenace, et s’il ne voulait pas l’étaler devant son frère, c’était un fait. Leur mère devait le savoir, elle n’était pas idiote, mais il était probablement trop tard pour réparer les pots cassés avec lui. Il s’était trop fortement construit dans cela pour changer maintenant…

Encore une fois, il n’avait fait que sauter du coq à l’âne, racontant sa serrure cassée, sans songer une seconde qu’Archer allait tant s’en inquiéter, ce qu’il aurait pu prévoir en réalité, s’il avait fait l’effort d’y penser un peu plus. C’était qu’il avait trop tendance à raconter tout ce qui venait s’imposer à sa petite tête devant le plus vieux… Il avait néanmoins eu un léger pouffement à l’idée qu’il essaie de le ramener à la vie pour l’achever lui-même s’il lui arrivait quoi que ce soit. Il en doutait néanmoins fortement, il vivait dans un studio miteux, il ne pensait pas que qui que ce soit qui lui en veuille sache où il habite exactement, il ne s’en faisait pas trop concernant sa survie.

- Ça va ça va, je vais la changer ! Avait-il ri avant de sourire en coin. Et j’l’appelerai ouais, à un moment.

Pas de promesse de délai ni pour l’un ni pour l’autre de ces deux éléments, et il s’était enfoncé aussi dans le canapé, le silence à peine arrivé devenant doucement un peu gênant. Il aurait fallu être aveugle pour en pas remarquer que son frère se renfermait de nouveau, et les questions lui brûlaient les lèvres. Il n’avait pourtant pas laissé ces dernières sortir, préférant opter pour la solution qui leur convenait habituellement mieux. Il s’était doucement laissé tomber contre Archer, un câlin un peu étrange, juste de quoi partager un peu de chaleur, montrer qu’il était là. Il devait trouver quelque chose à dire, n’importe quoi, qui n’impliquerait pas que Archer doive penser au mauvais, c’était que jusque là, il n’avait fait que débarquer avec ses gros sabots en l’accablant de tous ses malheurs alors même que le plus vieux n’était pas aussi joyeux que ce qu’il aurait dû.

- Eh, Archie. Avait-il dit tout doucement. Ca te dit, j’fais à manger, on s’met un film nul qu’on peut commenter comme deux connards, et genre… J’te refais un thé, qui sera moins bien que l’tien hein, mais j’peux tenter. Puis j’nous fait genre un curry d’légumes, j’t’enroule dans un plaid et on passe une soirée posée. Il avait souri. Promis j’saute pas dans tous les sens ! Il avait relevé un peu la tête vers lui. Ou s’tu veux, on peut faire un jeu genre, soit t’as d’quoi, soit on s’fait un vieux action ou vérité, j’sais pas. Promis si on fait ça j’pose pas d’question qui fâchent ! Enfin pas exprès… Il avait incliné la tête. T’prends toujours hyper soin d’moi, et moi j’fais que t’inquiéter, on échange un peu ?

Parce qu’il ne doutait pas de sa capacité à mettre les pieds dans le plat sans le faire exprès, après tout c’était ce qu’il faisait depuis son arrivée, mais qu’il avait aussi toute la bonne volonté du monde quand cela concernait le fait de prendre soin de son frère. Il était maladroit, et n’avait pas toujours les bons mots ou gestes, mais il faisait de son mieux.
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- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

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La perspective de déménager, quitter cette antre qui a été la sienne si longtemps, amène un long frisson le long de sa colonne vertébrale. Probablement restera t’il ici pour toujours, toute une vie entre les mêmes murs, une perspective aussi déprimante que rassurante. Dualité dont il ne sait que faire alors qu’il couve son frère d’un sourire tendre, qui n’existe que pour lui. Ce visage adorable dont il ne sait se défaire en sa présence. Même quand il le gronde, quand il râle de le voir si imprudent avec sa vie. Hypocrite quand lui même apporte peu d’importance à sa sécurité. Seulement c’est lui le grand frère, lui qui doit s’occuper de son cadet. T’inquiète c’est pas à l’ordre du jour. Je compte vraiment pas déménager. Pour aller où de toute façon.

Il soupire un peu avant d’éclater de rire, clairement amusé à l’idée d’être un réel garde du corps pour son frère. Comme s’il en avait besoin, quand son corps pour s’évanouir en fumée. Les rois de l’esquive que sont les Williams, mais l’idée de bien s’habiller, d’un costume, d’un noeud papillon, lui plaît plus qu’il ne saurait l’avouer. Les lunettes de soleil en moins. Une faute de goût qu’il n’est pas prêt de commettre. Ah non je ne monte pas sur un toit. Ton goût du risque me surprendra toujours. On ira boire un café, c’est mieux. Et son regard se fait sévère, presque mauvais quand il le menace, quand il se montre tant inquiet. Sollicitude qui n’existe que pour son cadet. Presque. Quelques autres peuvent profiter de ses bons sentiments, mais ils sont assez rares pour être comptés sur les doigts d’une main. Lewis mérite d’être au centre de son existence. Pour toujours. Tu sais quoi. Demain, on va en profiter pour acheter une nouvelle serrure aussi. Et on la montera ensemble. Petite manipulation, d’utiliser l’affection de son frère contre lui, pour obtenir ce qu’il désire. Même si c’est innocent. Même si c’est pour son bien. Sournois grand frère qui se montre vil uniquement pour le protéger… surtout de lui-même.

Ca c’est du programme alléchant sauf que… Il cesse de parler, ménage son effet avec un large sourire aux lèvres tout en s’affalant dans le canapé. Comme une loque. Bien content de profiter des services de celui qui restera toujours un gamin à ses yeux. Je fais le thé. Il se moque légèrement, comptant bien traîner dans la cuisine pendant que son frère prépare ce plat qui a l’air merveilleux. Simplement pour passer du temps avec lui. Il est bien d’accord avec lui sur le sujet. Ces moments sont trop peu nombreux pour ne pas en profiter au maximum. On fait les papys devant la télé. C’est un programme beaucoup trop cool. Et le premier qui trouve rien à critiquer a perdu. Il éclate de rire, célèbre son côté grognon dans ces facéties. Et puis tu sais… Tu fais pas que m’inquiéter. Quelques paroles qu’il n’a pas l’habitude de prononcer. Il aurait pu continuer, dire qu’il le fait sourire plus souvent qu’il ne l’effraie, dire que sans lui il ne serait rien. Mais il est incapable de dire tout ça à voix haute. Alors il se contente de lui offrir un regard lourd de sens, avant d’attraper son thé pour le finir d’une traite. Bon. C’est pas encore l’heure du repas… mais maintenant que tu m’as promis à manger, j’ai faim… On s’y met?
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Un immense sourire était venu orner ses lèvres à l’annonce du déménagement qui n’était pas à l’ordre du jour en réalité. S’il souhaitait évidemment que son frère puisse avoir un logement qui serait mieux que ce qu’il avait actuellement, pour qu’il se sente plus en sécurité et plus à son aise, il aimait le savoir si près, pouvoir se faufiler jusqu’à chez lui en un brin de temps, savoir que s’il était toujours là, il pouvait l’appeler à n’importe quel moment. Une petite moue dubitative était née sur ses lippes. Comme si le fait qu’Archer ne soit plus à proximité directe signifiait qu’il ne pouvait plus l’appeler lorsqu’il en ressentait le besoin. Lewis était seulement un peu trop attaché à ses habitudes, surtout concernant son frère, seul membre de la famille pour lequel il accourait en toutes circonstances. Angoisse qui le prenait aux tripes sans qu’il ne comprenne pourquoi, car en toute logique, il ne pouvait pas prétendre que les choses pourraient mal se passer en cas de déménagement de son aîné.

Le rire d’Archer pourtant avait mis un peu de baume sur son cœur, heureux de toujours faire rire le plus vieux sans même complètement le faire exprès. Il avait rejoint le rire doucement, sourire complice sur les lèvres et regard espiègle, sourcils levés d’un air amusé. Pour avoir le goût du risque, oui, il l’avait complètement, mais peut-être que s’il avait osé être complètement honnête autant avec Archer qu’avec lui-même, il aurait osé dire que c’était ce qui le faisait se sentir vivant, qui arrêtait le chaos dans son esprit. Lorsque seul le risque et l’instinct de survie guidait ses pas, il n’y avait plus de bruit. Seulement le silence et la sensation de vie qui ne tenait qu’à un fil, le goût du frisson qui prenait jusqu’au plus proche des os. Peut-être aurait-il dû faire plus attention, certainement même. Sans doute que le goût du risque dont parlait Archer était source d’angoisse pour lui. Il avait légèrement baissé les yeux. Il n’y avait pas à douter que si les rôles avaient été inversés, il se serait fait un sang d’encre pour le plus vieux, déjà qu’il était rarement tranquille lorsqu’il songeait à ce que ce dernier pouvait être en train de faire, crainte qu’il ne se fasse attraper ou pire.

- Va pour un café alors, vrai que j’suis pas assez énergique de toute manière !

Il avait eu un léger rire avant de baisser les yeux, le regard de son frère n’acceptant pas réellement l’humour tout de suite, mais il avait tout de même tenté de désamorcer la situation. La suite pourtant, s’il avait d’abord pensé lui dire que ce n’était pas la peine et qu’il s’en occuperait plus tard, la fin l’avait fait s’éclairer. Monter une serrure n’était clairement pas la meilleure activité de famille, cependant tout ce qui pouvait lui permettre de passer un maximum de temps avec Archer valait de l’or pour lui, et ainsi, il avait hoché vigoureusement la tête, excité comme un enfant à l’idée de cela. Bien sûr, il comprenait aussi que ce dernier le faisait exprès pour qu’il ne puisse pas refuser, il le connaissait si bien, un peu trop même, mais Lewis laissait faire, parce qu’après tout, cela ne faisait pas de mal. Archer savait que s’il le laissait faire, il allait passer des mois sans jamais changer la serrure, et qu’il s’en ficherait probablement. Il fallait dire qu’il n’avait rien de réelle valeur dans son petit studio toujours en désordre, qui lui faisait presque honte quand c’était Archer qui devait y mettre les pieds, mais qui au fond, avait l’habitude. Lewis était aussi bordélique avec ses affaires qu’avec ses pensées, et il fallait aussi dire qu’il n’avait pas assez de place pour tout mettre en ordre, pour pouvoir ranger correctement, et qu’il ne faisait rien pour se fournir les meubles nécessaires. En soit, chez lui il n’y avait que sa vie qui avait une certaine valeur, aux yeux des autres surtout, et Lewis ne dormait jamais réellement sur ses deux oreilles, même lorsque la serrure n’était pas défectueuse, ainsi, il ne craignait pas trop les intrusions. Inconscience claire. Mais Archer le connaissait par cœur, savait ce qu’il se passait dans sa tête et utilisait la manipulation pour le pousser à faire ce qu’il voulait, dans l’unique but de le protéger, il ne pouvait pas le lui reprocher. Grand frère poule jusque dans les petites choses de la vie.

Proposition de soirée balancée, Lewis avait quelques fois cligné des yeux à cette phrase sans fin avant de rire. Bon, d’accord, il valait peut-être mieux que ce soit Archer qui fasse le thé, c’était qu’il lui semblait que la tâche n’était pas compliquée, mais qu’il se débrouillait toujours pour que cela soit moins bon que lorsque c’était le plus vieux qui le faisait. Il avait alors une nouvelle fois hoché la tête d’un air entendu, le programme lui semblait bien à lui aussi, même s’il était du genre à ne pas réussir à tenir en place, il y arrivait étrangement en présence de son frère. Peut-être parce que c’était en ces circonstances, qu’il avait l’impression de réellement pouvoir se reposer. Que tant qu’il était là, rien de mal ne pourrait arriver, et qu’il pouvait arrêter d’être en alerte tout le temps. L’anxiété qui lui rongeait les tripes se calmait en présence d’Archer, car il était, et avait toujours été son ancre quand quelque chose n’allait pas. L’un comme l’autre allant chercher réconfort silencieux dans la chambre de l’autre.

- Ca me paraît bien ! Mais t’vas perdre !

Il avait ri, le regard pétillant. Il fallait dire qu’ils se battaient bien tous les deux, lorsqu’il fallait critiquer, surtout quand personne d’autre qu’eux ne pouvait les entendre, ils se lâchaient complètement, mais un petit défi ne ferait aucun mal. Il avait néanmoins eu un grand sourire lorsque le plus vieux avait signalé qu’il ne voulait pas attendre l’heure du repas pour s’y mettre, et Lewis s’était extirpé du canapé comme si cela lui avait demandé un effort surnaturel, il avait sautillé jusqu’à la cuisine, commençant derechef à faire ses emplettes dans le frigo, des carottes, courgettes, hop, une pomme de terre, là, quelques échalotes… Son regard avait cherché si un concentré de tomates était déjà ouvert, posant même la question, et il avait tout posé sur le plan de travail.

- Okay, tu t’occupes du riz ? Et tu m’sors genre heu attends. Il avait sorti son téléphone rapidement pour rechercher la recette. Mon cerveau s’rappelle pas de tout, me faut du basilic, du piment, du cumin et du curry, t’as tout ça ? Ah wait, me faut de l’ail.  Et t’as d’la crème de coco ?

Demandes passées comme s’il avait été un chef cuistot alors qu’il avait seulement rangé cette recette dans un coin de son crâne quand il l’avait croisée en se disant qu’elle serait parfaite pour Archer. Il avait sorti couteau et planche à découper, s’occupant derechef des légumes d’une main très peu experte. C’était qu’il était plus habitué à commander qu’à se faire réellement à manger, ou alors, il décongelait quelque chose, parfois avait la motivation de descendre à la supérette la plus proche pour quelques sandwichs… Il n’avait clairement pas une alimentation saine, et Archer en avait pleinement conscience aussi. Les légumes plus mal que bien coupés avaient été mis sur le côté, alors qu’il fouillait déjà les placards pour trouver la bonne casserole, placard laissé ouvert par réflexe, trop peu attentif à tout ce qu’il pouvait faire, trop bordélique. Encore heureux qu’il n’ait pas décidé de faire quelque chose incluant de la farine… Échalotes et ail balancés dans la poêle, il s’était tourné vers Archer avec un grand sourire.

- Bon, ben plus qu’à espérer que j’nous empoisonne pas ! Il avait ri. Mais normalement, avec des ingrédients comme ça, l’pire qui puisse arriver c’est qu’ce soit dégueulasse nan ? Il avait eu une petite tête coupable. J’suis pas l’pro de la cuisine, t’es au courant… Mais celle là, elle avait l’air bonne et vraiment pas compliquée et ok pour toi, alors…. Ouaip.

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Archer Williams
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Image/Gif : I’m always stuck with some bad luck. [Archer] IBnOg83
Alias : (lupin) le gentleman cambrioleur
Genre : (masculin, il)
Age : (à peine la trentaine) qu'il pense en avoir déjà beaucoup plus
Dollars : 632
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I’m always stuck with some bad luck. [Archer] 7c2d07c54088e0d303ef467510a2fd2323fcf84a
'm gonna give you the world

Statut : (en couple, amoureux) le voleur au myocarde dérobé
Occupation : (voleur) professionnel, vie simple d'une ambition démesurée
Habitation : (underapple) appartement pas bien grand, dissimule le poids de ses ambitions. Il passe cependant plus de temps dans la coloc de Dani et Cory dans Crimson Bay.
Déchirures :
I’m always stuck with some bad luck. [Archer] 4Ego3pV
altération cellulaire

- intangibilité corporelle; nv1; Les cellules modifiées pour lui permettre de passer à travers des objets ou le contraire. Il peut passer un mur de mauvaise qualité. nv2; Une balle tirée peut lui passer au travers si le timing est bon. Les murs peuvent être plus denses, plus solides.
- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

Pseudo : (jellyfish)
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Thèmes abordés : (vols, adoption, abandon, deuil)
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@Lewis Williams | avril 2025
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L’idée fait son chemin, le commentaire fait mouche et l’aîné prend un air légèrement paniqué à imaginer Lewis sous caféine. Bien entendu qu’il est déjà bien trop agité pour en consommer. Bien sûr qu’il a oublié ça en lui proposant la sortie. Seulement ce n’est pas un air dédaigneux qui se dessine sur son faciès. Contrairement au reste du monde, son petit frère bénéficie de tous les passes droits du monde. Lew n’aura jamais que des sourires et encouragements de la part du voleur, quand tous les autres ne peuvent que subir son snobisme fatiguant. Non toi tu boiras plutôt de l’eau ou du jus de quelque chose. T’as pas besoin d’encore plus d’énergie. Et il éclate de rire, le visage rajeuni dès qu’il est en sa présence. C’est magique. Archie n’est jamais plus qu’un gamin quand il est avec lui. Même quand il joue au grand frère. Même quand il s’inquiète de son train de vie, des dangers qu’il encourt sans même en avoir conscience la plupart du temps. Là entre eux, ne traîne qu’une complicité qui ne souffre de rien… pas même leurs rares conflits.

Qu’ils n’auront pas ce soir, alors qu’ils se préparent à passer une soirée ensemble. Le plus âgé bénit étrangement les imbéciles qui ont poussé son frère à s’enfuir. Grâce à eux, il obtient du temps à passer avec lui. Une erreur pour un bienfait, même s’il espère qu’ils oublieront bien vite son visage, qu’ils ne lui chercheront plus de noises. Doutes et peurs reléguées dans un coin, pour simplement profiter du moment et les voilà en cuisine, après un défi balancé entre eux. Mais pfff. T’as oublié que j’étais un maître de la critique? Tu ne peux pas gagner. Il secoue vigoureusement la tête pour accentuer son propos, avant de se mettre à virevolter dans sa cuisine. Seule partie de son appartement qu’il a entièrement fait refaire. Seule partie de sa demeure qu’il entretient avec vigueur, pour être certain de se nourrir parfaitement. Une grande partie de l’argent récolté de ses vols passent dans la nourriture, dans le matériel pour cuisiner et ça se voit.

Quelques pas pour obtenir tel ingrédient ou tel autre, à la demande de Lew qui semble comme un poisson dans l’eau lui aussi dans la cuisine. Ce n’est pourtant pas son fort. Il le répète encore, même si Archie sait que c’est faux. C’est un excellent cuisinier qui ne prend pas la peine de se faire à manger. Et c’est pour cela qu’il le laisse prendre les commandes, qu’il le laisse faire. Même s’il passe derrière lui pour fermer les placards, pour ranger ce qu’il laisse en plan. Sa cuisine est son temple… et il fait tout pour la maintenir en ordre après le passage de l’ouragan Lewis Williams. J’ai entièrement confiance en toi petit frère. Je suis sûr que ça va être délicieux. Et puis même si les légumes sont coupés de façon hasardeuse et que ça n’a pas la rigueur de ses propres plats, il serait incapable de critiquer de toute façon. Seule faiblesse de l’empereur de la critique, les créations du cadet… et même si c’est infâme ça n’a pas d’importance. Il mangera avec le sourire et les compliments au bord des lèvres.

Maintenant que ça se calme un peu, il croise les bras pour s’adosser au mur le plus proche et pour l’observer bouger partout. Son aide n’est probablement plus requise mais il reste dans le coin. Au cas où il se passe quelque chose. Et puis tout autant pour lui tenir compagnie. C’est sympa… que tu fasses des recettes vegans juste pour me faire plaisir. Je sais que ce n’est pas ton régime alimentaire mais tu prends quand même le temps d’enregistrer ces recettes pour moi. L’aîné est touché, dès que quelqu’un fait quelque chose pour lui mais c’est d’autant plus vrai quand c’est le gamin qui prend soin de lui. Partage de ces sentiments dysfonctionnels qui peuvent les lier, et qu’il embrasse avec peut être trop de passion. Ce me fait plaisir qu’on mange ensemble… Et cette fois il s’éloigne enfin pour aller allumer la télé, trouver un programme stupide pour critiquer devant… et mettre la table pour plus tard, pour quand ça sera prêt. Même si du coin de l’oeil il garde le feu follet sous surveillance…
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Lewis avait pris une fausse mine outrée lorsqu’Archer avait signifié que lui se contenterait d’eau ou de jus de fruits lors de leur sortie. Non, lui, il le voulait son café maintenant qu’il était proposé, mais il comprenait aussi que son frère ne veuille pas prendre le risque. D’accord, il était peut-être bien trop agité, et partait déjà dans tous les sens, il le concevait complètement. Il avait néanmoins fini par rire à sa suite en secouant la tête, il n’y avait bien qu’Archer pour lui “interdire” quelque chose et qu’il accepte en riant. Peut-être que c’était parce qu’il savait que la plupart du temps, le plus vieux ne faisait que s’inquiéter pour lui, et qu’il ne le rabrouait que pour son bien, contrairement aux autres qui ne cherchaient qu’à le contrôler, leur mère en tête de liste. C’était qu’il avait une rancune un peu trop prononcée pour le reste de la famille, à l’exclusion de Hazel à qui il laissait le bénéfice du doute, et qu’il appelait parfois. Il avait néanmoins conscience qu’il exagérait, qu’il était clairement dans l’abus, cependant il n’arrivait pas à faire autrement. C’était leur faute, si Archer avait quitté la maison, c’était eux qui l’avait poussé à se rabattre seul ici, et Lewis ne leur pardonnerait jamais pour cela. Ils auraient tous eu besoin d’être solidaires à la mort de Jeremy, se soutenir plus que jamais, et leur famille avait décidé qu’il fallait trouver un coupable, faisant fuir du domicile son frère favori. Non, Lewis ne pourrait jamais pardonner cela, et ils le savaient tous bien, Archer inclu. Peut-être même que le plus jeune leur en voulait plus que ce qu’Archer ne le ferait jamais alors qu’il était le principal concerné. Ainsi, n’importe quel conseil, inquiétude ou autre venant d’eux sonnait à ses oreilles comme un ordre injuste, et il refusait d’y céder. Archie s’inquiétait réellement, Archie l’aimait, et il l’aimait en retour. Il était moins chaotique en présence de son frère, il faisait attention à lui, alors qu’habituellement ses pensées en vrac dans sa petite caboche faisaient qu’il n’écoutait que trop peu. Lorsque c’était Archer, il faisait attention, il regardait les détails, il retenait des choses pour lui, il passait régulièrement pour lui montrer qu’il était là, qu’il ne partirait jamais. Lewis était attaché à ce dernier plus qu’il ne le serait jamais à personne.

- Pas drôle… Avait-il néanmoins dit avec une petite moue quand même amusée. Moi j’voulais voir si après un café j’pouvais sauter d’autres toits.

Il avait souri en coin, avant de se diriger vers la cuisine. Voilà, c’était ça, quand il était question d’Archer. Lewis ne touchait presque jamais une cuisine. Non pas qu’il n’était pas capable de faire quoi que ce soit, loin de là, cependant, il n’aimait ni cuisiner pour lui, ni passer des heures derrières les fourneaux, excepté lorsque cela concernait son frère. Preuve était comme il sauvegardait parfois une recette qu’il voyait passer en trainant sur internet. Le défi pourtant opposait les deux frères de manière amusante, légère, et Lewis avait croisé les bras en regardant l’autre de haut en bas, un sourcil levé.

- Et toi, t’as oublié qu’t’es mon prof d’puis toujours, et qu’l’élève peut dépasser l’maître ! Il avait ri. Prépare toi à perdre.

Petit clin d'œil amusé, alors qu’ils s'affairaient déjà à sortir les ingrédients nécessaires pour le repas. Et Lewis, égal à lui même, avait commencé à s’agiter, à laisser son petit chaos un peu partout derrière lui, tandem si habituel qu’il ne remarquait presque pas qu’Archer passait derrière lui pour fermer les placards, et replacer ce qu’il laissait dehors alors qu’il n’en avait plus besoin. Epluchures laissées là qui disparaissent miraculeusement dès qu’il tournait le regard. Lewis avait eu un léger sourire, le regard plus doux que ce qu’il n’était habituellement lorsque le plus vieux avait dit lui faire confiance. Lui, n’était pas persuadé que ce serait délicieux, seulement le fait de se faire encourager par son frère et modèle lui faisait pousser des ailes, et il s’acharnait à faire de son mieux, même si tout n’était clairement pas parfait, il faisait attention, un minimum, pour au moins tenter de lui donner un peu raison. Légumes balancés dans la poêle une fois l’ail et les échalotes un poil dorées (peut-être un peu trop) et il avait réduit le feu, laissant mijoter alors qu’il préparait déjà le mélange sur le côté, écoutant ce que le plus vieux avait à dire. Les mains pleines de concentré de tomate qu’il avait ouvert à la base dans le mauvais sens, il s’était tourné pour le regarder avec un petit sourire en coin.

- Bah, t’es ma personne préférée de la planète, évidemment que j’vais faire des trucs pour toi ! Il avait eu un adorable sourire. C’pas parce que j’mange d’la viande dès que j’peux, que j’peux pas comprendre qu’toi tu l’fasses pas, et qu’t’as bien le droit, et juste respecter ça. J’vais pas crever si j’bouffe pas d’viande pendant un soir. Il avait ri avant de faire un sourire attendri. Mais j’suis content qu’on mange ensemble aussi, prochaine recette que j’croise, j’viendrai directement t’la faire si celle là est pas une catastrophe !

Il avait eu un léger rire et avait mis le mélange par dessus les légumes, mélangeant bien avant de couvrir et d’aller se laver les mains, les essuyant par réflexe sur son haut alors qu’il jetait un coup d’oeil dans la poêle, comme si en une seconde quelque chose aurait pu mal se passer et avait finalement pris la direction du canapé, pour simplement appuyer les coudes sur le dossier et regarder Archer passer les chaînes l’une après l’autre.

- Dis, Archie. Avait-il finalement dit l’air pensif. Si y avait un truc qu’allait vraiment pas, tu m’le dirais hein ? Il avait secoué la tête. J’veux pas faire le mec relou, surtout qu’j’ai dit que j’insistais pas, mais j’veux juste être sûr qu’tu sais qu’tu peux me dire si un jour tu veux. T’as même pas besoin d’repondre en fait, juste hoche la tête ! Il avait ri avant de pointer la télévision. Oh attends laisse ça ! La téléréalité pour critiquer on aura pas mieux !  Sourire revenu. J’suis borné comme un âne, j’suis désolé ! Il s’était redressé, allant surveiller que le plat ne brûlait pas alors que cela ne faisait que quelques instants. Au fait ! J’ai fait un nouveau tableau, j’l’ai fini, incroyable pas vrai ? J’te montrerai s’tu veux j’ai une photo.

Changement de sujet abrupt pour effacer le fait qu’il avait insisté alors qu’il avait dit qu’il ne le ferait pas. C’était qu’il se faisait du souci pour Archer, et accessoirement que ses pensées allaient continuer à tourner en boucle tant qu’il n’aurait pas confirmation orale ou visuelle que le plus vieux savait au moins qu’il pouvait.

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- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

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@Lewis Williams | mai 2025
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Légèreté inhérente à chacune de leur rencontre, même impromptues comme celle ci, Archie se détend, oublie les soucis pour ne rester que dans le moment présent, avec son frère. Le passé caché dans un coin, prêt à refaire surface dès que possible, mais pas maintenant. Non à cet instant, il n’est que le grand frère qui s’amuse de la présence du cadet et de la caféine dans son système. T’as pas déjà sauté sur tous les toits de l’Underapple? Je suis sûr que tu les connais tous par coeur. Il secoue la tête, peu attiré par l’idée d’imaginer Lewis sur les toits, à sauter de l’un à l’autre à la recherche d’un peu d’adrénaline. L’inquiétude qui creux du cœur, d’un jour recevoir un appel qui pourrait lui annoncer le pire. C’est un sujet sans fin qui les anime, quand l’un n’a pas peur des risques et que l’autre les craint pour lui. Cependant il garde pour lui les remarques acides qui veulent percer, se contentant de lui offrir ce petit sourire qui veut tout dire. Sous sa surveillance, Lewis ne boira pas de café. Et comme une mission qu’il se serait donné, Archer change finalement le sujet pour ne plus en parler, pour ne plus attirer son attention sur cette fameuse caféine, qui pourrait l’amener à plus de prise de risque.

Je ne sais pas pour les autres professeurs, mais tu te trompes lourdement si tu crois que je t’ai appris tout ce que je sais. Et de façon très mature, il lui tire la langue, amusé d’avance à l’idée de cette joute verbale annoncée. Qui n’aura rien de bienveillant… ni intéressant pour d’autres personnes qu’eux. Evidemment. L’art de critiquer à la Williams, voilà un programme très alléchant, encore accentué par les formidables odeurs quittant déjà la cuisine. Très bien, j’accepte d’être ton sujet d’expérience pour toutes les recettes que tu pourrais trouver. Si habituellement, il cuisine avec joie pour lui-même, il n’est jamais contre mettre les pieds sous la table. D’autant plus vu les efforts fournis pour lui faire plaisir.

Le sujet revient sur le tapis, l'inquiétude qu’il entend à travers les mots de Lew est un peu trop forte et Archie s’en veut. Il voudrait avoir le courage de parler à son frère de ce qui le turlupine, mais semble incapable de le faire. Bloqué par ses propres barrières, qui l’empêchent de faire un pas vers le plus jeune, l’empêchent de lui expliquer tout ce qu’il a sur le cœur. A la place de s’ouvrir, de parler, il s’évertue à zapper pour trouver une chaîne, n’importe quoi, qui puisse détourner le sujet. Et ça fonctionne. Un instant. Pas longtemps. Comme demandé, il s’arrête sur une télé réalité qu’il ne connaît pas, avant de se tourner vers lui. L’air sérieux, mais incapable de s’exprimer sur ce qui l’embête réellement. Je sais… Tout comme tu sais que je n’ai pas envie d’en parler. Il est presque un peu abrupt, d’un ton qu’il n’utilise que très rarement en présence de Lewis.

Seulement c’est un peu trop sensible, quand le palpitant prend un rythme effréné. Parler de Dani semble impossible et c’est incapable de le faire qu’il soupire finalement. Son petit frère est comme lui, il ne veut pas son bien et il ne peut lui en vouloir d’essayer de comprendre ce qui se passe dans sa caboche. Excuse moi. Oui il y a quelque chose qui me turlupine et non je veux pas dire quoi. Ca ira mieux dans quelques temps. Bientôt il l’espère. Quand il l’aura oublié. Ce qui a l’air absolument hors de propos pour l’instant. Aussi il cesse d’en parler, espère clôturer le sujet définitivement en répondant finalement. Oh oui absolument que je veux le voir. D’ailleurs, ça fait longtemps que je n’en ai pas eu. Mon appartement est beaucoup trop neutre. Il mérite plus de décoration made in Lewis. Oh regarde. T’as vu celui-là? Tu peux être sûr que le chapeau cache un début de calvitie. Et magistralement il change de sujet, parle peinture et chapeau. Au moins là, ça n’embête pas son myocarde abimé.
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Une petite moue dubitative avait accompagné les propos d’Archer. Est-ce qu’il restait des toits sur lesquels il n’avait pas sauté ? Probablement, il y en avait certainement quelques-uns auxquels il n’avait jamais pensé, ou qu’il préférait éviter, notamment celui de leurs parents, par exemple. Il n’aurait plus manqué qu’un membre de la famille le remarque, et qu’il soit obligé de descendre dire bonjour, pour en plus se prendre des remontrances sur la pratique dangereuse. Sans cela, il y avait certainement quelques bâtiments qu’il avait ignorés, qui ne lui semblaient pas fantastiques, mais sait-on jamais, peut-être qu’il se trompait, et pour en avoir confirmation, il fallait bien essayer ! Il avait découvert son toit préféré par hasard, alors pourquoi pas. Il n’avait cependant rien répondu, il savait que ce qu’il faisait inquiétait Archer, et ce n’était pas nécessaire d’enfoncer le clou, d’autant plus avec ce petit sourire qu’il avait eu qui voulait dire que cette partie de la discussion était close.

Il avait pourtant levé un sourcil amusé à la suite. D’accord, peut-être qu’il ne lui avait pas tout appris, cependant Archer oubliait un petit détail : Avec son travail, Lewis voyait des spécimens tous les soirs, et le jugement était devenu très facile et très naturel, d’habitude il ne disait rien, ou alors seulement avec les collègues qu’il savait aussi soucieux de critiquer que lui, il gagnait en expérience, et Archer allait rapidement s’en rendre compte !

- Eh, j’rêve ou tu me sous-estime ?

Il avait ri, avant de s’appliquer en cuisine, comme s’il avait été un chef quelconque, alors qu’il n’avait en réalité, aucune idée de ce qu’il était en train de faire. Il suivait la recette, tout simplement, et savait qu’il était complètement capable de tout rater d’un moment à l’autre, si bien que cela l’avait fait doucement rire lorsque le plus vieux avait dit qu’il acceptait d’être son sujet d’expérience. Si Archer cherchait l’empoisonnement, il s’y prenait très bien ! Lewis s’était tourné juste le temps de lui faire un clin d’œil, confirmant qu’il prenait ça en note, et qu’il allait chercher plein d’autres recettes.

Il n’avait néanmoins pas pu s’en empêcher, il fallait absolument qu’il sache, qu’il se rassure, qu’il ait la confirmation de la bouche de son frère que s’il en ressentait l’envie et le besoin, il n’hésiterait pas à lui parler de ce qui le rongeait. Il ne voulait pas qu’il le fasse maintenant, juste égoïstement avoir la certitude qu’il le ferait. L’air sérieux d’Archer ne lui plaisait pas réellement, cependant, il s’était éclairé d’un doux sourire aux propos, et il avait vigoureusement hoché la tête. Oui, il savait qu’il n’avait pas envie d’en parler, même s’il trouvait cela dommage, mais il avait eu ce qu’il voulait, et pour le moment c’était tout ce qui lui importait.

- Oui, j’ai compris. Avait-il dit tout doucement. J’voulais juste être sûr qu’tu te retenais pas ou quoi t’sais… Il avait pincé les lèvres. Désolé…

Habitude qu’il avait de s’excuser tout le temps pour tout, alors qu’il n’avait voulu que se rassurer. Il aurait préféré qu’Archer arrive à lui en parler, à n’en pas douter, cependant il savait que c’était tout ce qu’il obtiendrait pour le moment. Il avait donc juste hoché la tête, parce que les deux n’étaient bons qu’à s’excuser pour simplement le fait d’être eux-mêmes, et que Lewis n’en voulait absolument pas à Archer pour sa manière de répondre. Il ne voulait que son bien, et avait bien compris que le sujet était plus que sensible, évidemment qu’il comprenait la réaction du plus vieux, il aurait probablement eu la même. Il avait donc passé ses doigts pincés devant sa bouche, mimant le fait de verrouiller ses lèvres, pour ne plus poser de questions, et arrêter de remuer le couteau dans la plaie, et avait sauté sur le reste de la conversation. Il n’avait pas envie de mettre Archer encore plus mal à l’aise que ce qu’il n’avait déjà fait, et avait sorti son téléphone pour chercher la photo de son dernier tableau en date. Une aquarelle faite pour une amie. Pour Dani. Parce qu’elle avait mentionné une fois quel était son animal préféré, et qu’il avait retenu, parce qu’il mettait toujours beaucoup plus de cœur à l’ouvrage quand il peignait pour quelqu’un d’autre que lui-même, et qu’il était content de ce qu’il avait fait. Il avait ouvert l’image trouvée rapidement, avant de cligner quelques fois des yeux. Archer voulait plus de peintures ? Il n’avait aucune idée de ce qu’il venait de dire, il allait lui en faire des tonnes, lui qui se retenait pour ne pas surcharger les placards de son frère en lui en offrant bien trop. L’attention avait néanmoins été détournée par la réflexion sur le chapeau et il avait ri doucement.

- Oui, puis tema l’chapeau quoi, aucun goût. Après, j’préfère l’chapeau au teint orange d’l’autre derrière là, rho l’angoisse on voit la délimitation entre son makeup et son coup. Il avait pouffé de rire, Archer n’était pas sans savoir que Lewis était très friand de maquillage, et que le moindre défaut vaudrait une critique. Puis son mascara là, p’tain les paquets, ça fout la trouille. Il s’était finalement approché pour lui tendre son téléphone. J’l’ai fait pour une copine ! Avait-il dit. J’le trouve pas trop mal et par contre… Faut pas m’dire qu’tu veux plus d’tableaux, j’vais t’en faire trop ! Il avait ri avant de se pencher pour re-regarder son dessin aussi. Bon, j’ai p’t’être un peu trop insisté sur le foncé sur le nez et la nageoire, mais j’le trouve pas si dégueu ! Il avait incliné la tête doucement. T’veux quoi comme tableau ? Passe tes commandes !

Il avait relevé la tête avec un grand sourire fier, avant de filer vers la cuisine pour aller remuer un peu les légumes et éviter qu’ils n’accrochent, comme si le fait que ça mijote depuis si peu de temps n’était déjà pas une bonne indication du fait que ce n’était pas le cas. En réalité, même s’il aimait bien le dessin qu’il avait fait, il avait toujours peur que ça ne plaise pas autour de lui. Il restait toujours un peu persuadé qu’il ne faisait pas si bien, et même s’il demandait l’avis d’Archie, il était toujours piqué quand on lui pointait les défauts, tout en utilisant les remarques pour avancer.
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Alias : (lupin) le gentleman cambrioleur
Genre : (masculin, il)
Age : (à peine la trentaine) qu'il pense en avoir déjà beaucoup plus
Dollars : 632
Zone libre :
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'm gonna give you the world

Statut : (en couple, amoureux) le voleur au myocarde dérobé
Occupation : (voleur) professionnel, vie simple d'une ambition démesurée
Habitation : (underapple) appartement pas bien grand, dissimule le poids de ses ambitions. Il passe cependant plus de temps dans la coloc de Dani et Cory dans Crimson Bay.
Déchirures :
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altération cellulaire

- intangibilité corporelle; nv1; Les cellules modifiées pour lui permettre de passer à travers des objets ou le contraire. Il peut passer un mur de mauvaise qualité. nv2; Une balle tirée peut lui passer au travers si le timing est bon. Les murs peuvent être plus denses, plus solides.
- modifications physiques; nv1;Les yeux peuvent changer de couleur et ses cheveux de longueur. nv2; Altération légère de ses traits.
- immarcescible; nv1; Un objet reçoit le mal qu'il possède sur son corps. Ses cellules s'altèrent, lui permettent de retrouver une peau lisse, sans cicatrices, sans blessures. L'homme transfère son mal sur cet objet. nv2; Il peut désormais en faire de même, pour le vieillissement de ses cellules. Le voleur peut s'empêcher de vieillir.

Limites : .
- intangibilité corporelle; intangibilité de quelques secondes
- modifications physiques; impossibilité de changer de visage, migraines fréquentes et intangibilité aléatoire en cas d'abus, douleurs dans le visage
- immarcescible; il ne peut enlever les années que depuis le déclenchement de sa déchirure (donc ses 32 ans); si l'objet qui prend ses maux est brisé, il récupère tout, les années, les cicatrices, les blessures etc ; il ne peut utiliser que l'objet qu'il avait sous la main lors de sa déchirure pour ses transferts. Aucun autre objet ne peut être réceptacle ; lorsqu'il croise son reflet dans un miroir, n'importe quel miroir, il verra ce qu'il est réellement, sans les altérations cellulaires. Ainsi, une blessure absorbée par l'objet, sera tout de même visible dans un miroir ; pour que le transfert s'effectue, il doit toucher l'objet.

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@Lewis Williams | mai 2025
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Parler d'elle semble impossible. Même à la demande de son frère, qui semble si curieux de savoir pourquoi il ne va pas bien. Peut être que ça serait plus simple de s'ouvrir à lui, de lui réclamer des conseils, mais rien qu'à l'imaginer, Archer se sent mal. Non. Il ne peut parler de Dani à son petit frère. De toute façon, il ne pourra pas l'aider. Peine perdue, elle ne le pardonnera de toute façon jamais. Autant garder le sujet fermement enfoui sous des centaines d'autres, plutôt que de se laisser aller aux confidences. Oh non, je ne te sous estimes pas. Jamais. Mais je suis toujours l'aîné et j'ai toujours plus d'un tour dans mon sac. Talents secrets pas toujours partagés avec le plus jeune, même dans l'art insignifiant qu'est celui de critiquer. Soit pas désolé... C'est moi qui le suis. De t’inquiéter pour rien. Je vais bien, je te le promets. Mais comme Archer est un menteur, sa promesse ne vaut pas grand chose et il est persuadé que Lewis le sait. Il sait qu'il ne va pas bien. Tout comme il sait que son serment est une fumisterie.

Peu importe. Le sujet est changé. Ils ne parlent plus de lui maintenant. Il parle de peinture, de cet appartement vide de vie qui mériterait plus de couleurs et ses yeux s'évadent sur l'image ouverte sur le téléphone. Un dauphin. Et son cœur craquèle un peu. L'animal lui rappelle Dani. Trop de détails la ramène toujours au devant de la scène et ce dessin ne manque pas à la règle. Un dauphin magnifique. Qui lui plairait si fort si le dessin était pour elle. Et malgré lui Archie esquisse un tout petit sourire. D'une seconde. Avant d'être écrasé par la culpabilité de lui avoir fait du mal.

Heureusement, la télé lui apporte une distraction bienvenue. Un chapeau un peu moche pour dissimuler un manque de cheveux. Une nouvelle porte ouverte pour effacer de nouveau la jeune fille de ses pensées. Peine perdue maintenant qu'elle y est pleinement revenue. Seulement il fait de son mieux pour dissimuler l'éclat douloureux au fond de ses prunelles. En ne regardant pas son frère par exemple. En conservant obstinément son regard sur l'émission débile à la télévision. Oh non arrête le chapeau est pas mal. Bon, il irait mieux sur ma tête. Cet homme n'a absolument pas la tête pour porter ce chapeau. Et le orange... Non mais attend à accorder c'est un vrai cauchemar le orange. Non j'aime pas. Sur le maquillage en revanche, il laisse le plus jeune s'épancher. Ce n'est pas du tout son domaine d'expertise alors il préfère ne rien en dire, toujours fasciné de découvrir un peu plus des connaissances de son frère en la matière. Il est même très beau. J'espère qu'elle aimera.

Son sourire est un peu faiblard même si le compliment est sincère. Il aurait tellement plu à Dani... Et encore une fois, elle se fraye un chemin sur le devant de la scène. Et lui s'évertue à ne pas quitter du regard les silhouettes qui défilent sur l'écran. Oh pouah! Regarde comment il est habillé. Je t'avais dit que le chapeau orange c'était une horreur à accorder. Il éclate d'un rire un peu faux, avant de reprendre finalement. Un panda! Une licorne! Des animaux trop cools un peu rigolo! Oh je sais pas moi, n'importe quoi qui t'inspire. Attends, quand tu seras célèbre, j'aurais une petite fortune et je pourrais utiliser ton nom pour finir mes vieux jours. Et me faire inviter partout parce que je prétendrais être toi. Même s'il ne peut modifier entièrement son visage, il pourrait tout à fait se faire passer pour son frère... non? Et cette fois, il parvient à le regarder de nouveau, l'hilarité remplaçant l'aura sombre au fond de ses prunelles. Parce que jouer le rôle de son frère pour obtenir des trucs gratuits... voilà qui aurait le mérite d'être drôle...
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Lewis avait levé un sourcil à la promesse qui sonnait comme le bruit d’une craie sur un tableau noir à ses oreilles. Il aurait voulu qu’Archer puisse s’ouvrir, lui expliquer ce qui n’allait pas, lui faire assez confiance pour reposer entre ses mains quelle que soit la chose qui venait le mettre mal. Cependant, ce n’était pas le cas, et la promesse était fausse. Il n’allait pas bien, c’était visible comme le nez au milieu du visage, du moins pour lui, qui le connaissait si bien. Il n’y avait pourtant rien à dire, n’est-ce pas ? Le plus vieux ne voulait pas parler, et il savait qu’il n’arriverait pas à lui tirer les vers du nez malgré tous les efforts qu’il pourrait fournir, et en un sens, c’était ça le plus terrifiant. Si Archer ne voulait pas parler du tout, c’était probablement que c’était quelque chose qui l’atteignait réellement, et c’était aussi pour cela que Lewis voulait tant savoir. Pour l’aider, pour rendre tout ce que son frère faisait toujours pour lui, pour montrer qu’il pouvait aussi être grand parfois, et qu’il était possible de se reposer sur lui. Il avait l’impression que quoi qu’il fasse, personne n’arrivait à complètement réaliser qu’il n’était plus un enfant, en particulier lorsque cela concernait sa famille. Un peu comme si tout le monde se disait qu’il avait bien assez à s’occuper avec lui-même et qu’il ne fallait pas lui en rajouter quand il ne demandait que cela. Ce n’était même plus une question de confiance à ce stade, c’était les autres qui s’acharnaient à toujours prendre soin de lui, sans lui laisser l’occasion de faire la même chose. Enfin, cela était vrai quand cela concernait Archer, Dani, et probablement Hazel. Les autres, c’était certainement un souci de confiance. Il ne voyait pas que son frère était trop mal pour seulement oser en parler, et que cela n’était pas lié à sa personne directement. La sensation d’inutilité venait le prendre aux tripes et l’empêchait de réfléchir correctement, probablement que cela irait mieux le lendemain, après une nuit à tourner et retourner sur le canapé en réfléchissant. Ca, il savait faire, mieux que toutes les personnes qu’il connaissait, et si cela signifiait aussi qu’il n’avait que peu d’heures de sommeil, au moins il finissait par réaliser seul qu’il avait eu tort…

Pour le moment, mieux valait passer à autre chose, pour éviter que l’ambiance ne devienne pesante, pour éviter qu’ils ne se mettent tous les deux à ressasser bien trop fort. La peinture, c’était pas mal comme idée. Il avait noté le petit sourire d’Archer, il n’avait pas besoin de plus pour être content de ce qu’il avait fait, parce que son frère n’avait pas besoin de le féliciter pendant des heures, il savait qu’il avait apprécié, même si ce n’était pas pour lui. Lewis notait dans un coin de son crâne qu’il fallait qu’il fasse plus de réels tableaux pour lui, il avait pris l’habitude de glisser des petits dessins sous la porte ou dans la boîte aux lettres d’Archer, mais son frère méritait bien plus, il méritait qu’il y passe des heures et qu’il puisse être content de sa décoration. Des feuilles, c’était moins beau, quand bien même il y passerait du temps. Ou alors, il faudrait qu’il fasse encadrer la peinture ? L’un ou l’autre, dans tous les cas, il fallait qu’il réfléchisse à quoi faire pour que cela aille avec la décoration, et qu’en plus Archer l’aime.

Lewis avait tourné son regard vers le petit écran, ne cherchant pas à en savoir plus, le silence de son frère jusque là était anormal, mais compréhensible. En fait, c’était la normalité d’Archer, et peut-être que le problème de Lewis était justement que lui parlait bien trop. Il déversait la moindre de ses peines auprès de son frère, le seul qui savait toujours tout ce qu’il pouvait se passer dans sa vie sitôt que cela le chamboulait un peu, et il n’y avait pas de raison pour que les choses changent, n’est-ce pas..? Et les mots avaient volé encore et encore, contradiction avec la conclusion qu’il avait eu une seconde avant pourtant. Si, il voulait que Archer dise quelque chose sur le tableau, après avoir répondu aux critiques, de toute évidence. Il avait souri en coin, haussant les épaules.

- Tu crois qu’c’est pourquoi que j’porte pratiquement qu’du noir ? Tu m’verras jamais avec du orange ! Il avait ri. Mais ouais, bien sûr qu’tu le porterais mieux, j’sais pas c’que tu porterais mal toi d’toute manière, t’as c’te capacité agaçante à avoir l’air trop cool même avec les pires trucs quoi, j’comprend pas. Il avait mis un petit coup du dos de la main amusé à Archer. Mais eh, merci, j’te dirai si elle a aimé ! Il avait néanmoins relevé les yeux, attention attirée par les remarques d’Archer. Ew. Eh non mais là y a crime contre la mode, crime contre mes rétines j’dirais ! Il avait ri, avant de cligner quelques fois à la suite des mots, et de finalement redoubler d’hilarité. Prétendre être moi ?!!! Pourquoi tu f’rais ça ? Beh aller, on commence maintenant, va falloir du temps pour rock le style crevette hein ! Il avait secoué la tête amusé. Puis aller, j’te décolo les cheveux maintenant, va t’raser pendant qu’je prépare le mélange tiens ! Bref, panda, licorne, noté ! Il avait fini par arrêter de rire. Mais… J’serai jamais célèbre Archie. D’toute, si j’le deviens, j’arrêterai probablement d’peindre. Pas question qu’des riches bobos s’fassent des enchères sur mon cul.  Il avait haussé les épaules. J’peins pour ceux qu’j’aime, pas pour ces fils de pute tellement plein de thunes qu’ils savent plus quoi en faire. Il avait passé une main dans ses cheveux. J’me suis un peu emballé, j’crois ? Un petit regard plein d’excuses plus tard, et il avait de nouveau désigné l’écran. C’moi, ou sa robe à tout moment elle craque ? Téma, elle, on dirait si elle s’assoit y a tout qui sort dans tous les sens !

Demi tour dans un léger rire pour aller s’occuper de la nourriture, peut-être un peu trop anxieux à l’idée que cela puisse brûler. Une fois les légumes remués, l’air un peu satisfait, il s’était de nouveau rendu vers le canapé, où il avait enfin daigné poser un bout de fesses, en se disant que la pitance n’allait pas prendre feu si vite… n’est-ce pas ? Il avait dévisagé Archer un moment, avant de glousser doucement, l’idée qu’il se fasse passer pour lui restant dans son petit crâne, juste assez pour le faire ricaner en apparence sans raison. Mais son frère le connaissait bien, il savait qu’il n’y avait aucune moquerie, juste des pensées amusantes qui revenaient, et c’était rafraichissant, en réalité. Ne pas avoir à s’expliquer. Lewis était un peu fatigué, en réalité, de toujours devoir expliquer ce qu’il se passait dans son crâne pour que les gens autour de lui comprennent mieux. Archer n’avait pas besoin d’explications, parfois il avait même l’impression que le plus vieux le connaissait mieux que ce qu’il ne se connaissait lui-même. Perdu dans ces pensées, il avait raté l’occasion merveilleuse de se moquer non seulement de l’apparence mais de l’élocution de la pauvre femme lancée en pâture devant les yeux des téléspectateurs se congratulant de ne pas être aussi stupides. Il avait cligné quelques fois des yeux, et avait finalement repris contact avec la réalité.

- J’sens j’ai raté un truc là ? Le jingle sortant de l’écran vendait la mèche. Elle a claqué une dinguerie, nan ?
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