Madison Carpenter - Fly over the moon

L'ESPRIT Caractère : Déterminée voire obstinée. Patiente, plutôt d’un naturel calme, bien que susceptible. Sincère, parfois un peu trop, sans être naïve. Organisée, pragmatique, maniaque. Curieuse, Eclectique. Maladroite. Certains diront lunatique, car mon humeur reste influencée par la météo.

Hobbies : Cuisiner/pâtisser (je propose volontiers à mes voisins de partager le fruit de mes séances culinaires), observer les étoiles, comprendre les phénomènes météo

Aime / aime pas / manies : Je ne supporte pas l’injustice, je n’aime pas trop le désordre ni les pommes. Je suis une lève-tôt, j’apprécie marcher sous la pluie ;  je chante comme une casserole ce qui ne m’empêche pas de fredonner et chantonner ;  je tiens bien l’alcool ; j’ai des plantes vertes mais pas sûre que j’ai la main verte ; sans être une commère j’aime écouter les commérages. Je n’apprécie guère les mensonges, ni les marionnettes.
Je me montre bougonne au réveil et il me faut mon petit-déjeuner, généralement un café viennois accompagnée de viennoiserie. Je prends soin de mon corps, passant de longues minutes dans la salle de bain. Je fais également des étirements matin et soir. J’aime travailler en musique.
Je garde un mauvais souvenir de l’accident de voiture, alors quand je ne suis pas au volant j’ai tendance à stresser, ce qui me rend craintive (ce qui doit taper sur les nerfs du conducteur).

 

LE CORPS LE CORPS MUTANT

Type de mutant : True blood
Âge lors de la première déchirure : J’avais 11 ans quand ma mutation s’est exprimée pour la première fois. Un accident de voiture, un chauffard qui a coupé la route à mes parents et nous avons tous fini à l’hôpital. La douleur des blessures se mêla à celle de la déchirure, répondant à la peur que je ressentais alors.

Mutation :
Atmokinésie ou la manipulation de la météo. Vaste sujet...

Déchirures :

○ Macro-système (manipulation de zone). Manipulation de la météo à grande échelle. Je peux manipuler les principaux facteurs liés à la météo qui sont la température, l’hygrométrie, la pression atmosphérique et le vent, et donc les phénomènes météo qui en résultent. Niveau 1 : Nuages. Capacité à manipuler les nuages, la brume/brouillard, influençant la couverture nuageuse.
Niveau 2 : Précipitations. Capacité à influer l'hygrométrie, pouvant provoquer bruine, pluie, pluie/bruine verglaçante, grésil, grêle, neige...
Limites :
Périmètre : Je ne peux influer que la zone que je vois et je ne peux aller au-delà de ce que pourrait produire la nature. Dès l’instant où je relâche mon contrôle, la météo revient petite à petit vers l’état initialement actif avant mon intervention. En intérieur, les effets sont moins spectaculaires et s’estompe dès que je quitte la pièce.
Influence : Météosensibilité. Mon humeur est souvent en adéquation avec la météo, la pluie me rend triste, le soleil joyeuse. En cas d’émotions intenses, cela peut affecter la météo indépendamment de ma volonté.  
Dépense/risque : plus l’écart entre la météo en cours et celle sollicitée est important, plus je devrai dépenser d’énergie, provoquant une fatigue proportionnellement intense accompagnée d’hypo ou d’hyperthermie que je dois réguler rapidement pour éviter des séquelles (seule ou avec l’aide d’une tierce personne suivant mon état de fatigue).

○ "Miss Météo"
Niveau 1 : Baromètre (passif). Capacité à détecter les changements de météo et à savoir à quel moment exact ils vont se produire.

Limites : La capacité à détecter les changements météo se limite aux 6 prochaines heures.

○ Micro-système (manipulation localisée).. Création de mini phénomènes météo et manipulation de certains facteurs météo
Niveau 1 : Cellule pluvieuse. Capacité à générer un petit nuage de pluie

Limites : Périmètre : ces phénomènes se limitent généralement à mes mains ou à la zone contenue entre mes mains. Si je souhaite étendre les effets je dois toucher ma cible ou la surface en contact avec ma cible.
Limites : Les micro-climats peuvent être énergivores si je les fais durer longtemps et cela provoque des migraines.


LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
Des blessures, j’en ai plusieurs qui marquent mon corps. Une brûlure sur le bras droit, vestige des flammes qui ont emportées mes parents biologiques ; plusieurs cicatrices qui courent sur ma jambe gauche et le bas de mon dos, rappels des dérives induites par les pouvoirs et les altérations, ainsi que sur le flanc droit, conséquence de l’accident de voiture.
Je suis brune, je laisse les colorations à mon avatar dans le Metaworld. Je ne suis pas du genre à me maquiller avec excès, préférant les touches discrètes soulignant certains traits. Je prends soin de moi, j’ai ma routine quotidienne à laquelle je déroge rarement. J’apprécie porter des tenues distinguées ou pratiques selon des circonstances.
Je boite de la jambe gauche lorsque la fatigue prend le dessus, c’est pourquoi j’ai toujours ma canne à proximité.  


Aptitudes particulières :
J’ai appris à me défendre avec ma canne, après tout on ne sait jamais sur qui on tombe. Je suis ambidextre même si j’écris principalement de la main gauche.  

L'ÂME LES MUTANTSJ’ai un avis mitigé sur la question. Je suis une mutante, évolution ou non, il faut bien faire avec, mais je ne supporte pas les dérives que se permettent certains. J’en ai fait les frais et j’en garde un souvenir amer. Alors voir les Sept mis ainsi en avant… J’ai plutôt l’impression qu’ils sont instrumentalisés. Pourtant la fascination qu’ils suscitent via leurs interventions ou les émissions reste forte et rien ne semble l’ébranler.
Quant à la Vitae et au Red, je ne suis pas certaine d’adhérer à leur emploi… Mais je peux comprendre que l’envie d’obtenir des pouvoirs pousse les gens à en prendre.  


LES ALTÉRÉS / LA TECHNOLOGIE Les altérations à but médical ont mon adhésion, les autres un peu moins, mais elles offrent une réponse aux déchirures mutantes. Un contre-pouvoir à Icarus Inc, une protection rassurante pour les humains. Les altérés sont les « enfants » de la technologie, mais je ne sais pas si je serai prête à me séparer d’une partie de mon corps pour la remplacer par un mod (outre le fait que je ne peux pas avoir d’altérations). Après tout les gens font ce qu’ils veulent de leur être.
Je trouve les mods plus faciles à contrôler que les pouvoirs des mutants et en tant qu’adepte du Métaworld, je ne peux qu’approuver ce qu’il offre comme possibilités. Fort heureusement, je ne suis pas sujette à la cyberpsychose, profitant simplement des facilités offertes par la technologie. Fini les clés perdues, fini les oublis les IA sont là pour compenser, tant qu’elles restent sous contrôle.


L'APPARTENANCE  Theseus Paradox

LA MÉMOIRE  1993, l’année de ma naissance d’après mes papiers. Egalement l’année où j’ai perdu mes parents biologiques dans un incendie. Je n’ai eu connaissance des détails que bien plus tard. Le feu s’est déclaré dans notre immeuble, dans l’appartement voisin au nôtre, au cours de la nuit. Les vapeurs toxiques ont eu raison de plusieurs habitants, dont mes parents, fauchés dans leur sommeil et les flammes se sont rapidement propagées, bloquant certaines issues. Bien que les pompiers soient arrivés assez rapidement sur les lieux, l’intervention n’a pas été évidente. La manche droite de mon pyjama a commencé à brûler lorsque j’ai été sauvée par l’un des pompiers, hurlant de terreur dans mon lit. J’ai passé plusieurs jours à l’hôpital pour des soins et des examens.

1994, l’année de mon adoption par les Carpenter. Personne n’est venue réclamer ma garde alors j’ai été placé dans un foyer. Heureusement pour moi, les nourrissons sont souvent choisis plus rapidement que les enfants plus âgés. Famille relativement aisée, ils m’ont apporté un cadre familial équilibré, une éducation plutôt complète, ils m’ont donné les bases pour évoluer dans la vie. Ils n’ont jamais fait de différences entre leurs propres enfants et ceux qu’ils adoptaient, prodiguant la même dose d’amour à tout le monde.  

2000, l’année de notre emménagement à New-York. Nouvelle ville, nouveaux repères à prendre. J’ai rechigné à venir mais mon père a eu une proposition d’emploi dans la filiale new-yorkaise de Theseus Corp, ses connaissances et ses compétences en proto-ingénierie ayant déjà pleinement satisfait ses employeurs de Chicago. Mais il n’est pas le seul à travailler dans le domaine technologique car ma mère adoptive œuvre dans le pan communications et réalité virtuelle. De quoi baigner notre quotidien avec des machines et autres robots, cependant nos parents ont mis un point d’honneur à ne pas nous couper de la vie réelle et de ses tracas. De la technologie dans nos vie, mais pas trop.

2004, l’année de l’éveil de ma déchirure. Parfois il suffit d’un moment d’inattention pour chambouler une vie.  Un chauffard alcoolisé, un feu grillé, un accident de voiture et me revoilà à l’hôpital. Quelques jours de coma dus à un trauma crânien, une fracture de la jambe ainsi que des blessures plus superficielles. A mon réveil, je me suis sentie perdue, heureusement ma mère est venue à mon chevet bien qu’elle soit également blessée. Par contre la tristesse m’a saisie dès l’instant où j’ai appris que mon père a succombé à ses blessures. Douleur émotionnelle se mêlant à la douleur physique et une déchirure qui a commencé à s’exprimer, grisant le ciel tel un écho à mes émotions. Je finis par rentrer chez moi, gardant ma chambre. Les cauchemars ont peuplé mes nuits et c’est au cours de l’une d’elle que je me suis réveillé en sursaut, trempée tandis qu’un nuage de pluie occupait mon plafond. Incompréhension. Surprise de ma mère quand elle est entrée dans la pièce, pourtant elle ne m’a pas rejetée, la peur suscitée par les mutants n’a été qu’un instant fugace. Elle m’a assurée sa protection et elle a fait en sorte de m’aider du mieux qu’elle pouvait pour appréhender ma déchirure.

Quant à la perte de mon père, ma mère a trouvé un dérivé pour que je fasse mon deuil en douceur. Un casque de réalité virtuelle et j’ai pu retrouver mon père, certes un ersatz mais qui me convenait à cette époque. Une opportunité dont j’ai pleinement profité et dans laquelle j’aurai pu me noyer si ma mère n’était pas là pour définir les limites à ne pas dépasser. Un adieu à mon père qui a duré plusieurs années avant que je ne le laisse définitivement partir.

2005, l’année de la guerre civile. Un conflit opposant mutant et altérés, signe de la peur et de l’envie qui habitaient les humains depuis l’avènement des deux corporations, vitrine des dérives et des excès. Victime collatérale, j’ai fait partie des blessés graves, séjournant de nouveau à l’hôpital. Des blessures aux jambes mais surtout des nerfs lésés, qui m’ont amenée à passer plusieurs semaines dans un fauteuil roulant. J’en ai voulu à la terre entière, surtout envers ces humains qui ont voulu transcendé leur nature et utiliser leurs évolutions pour s’affronter. En soit, je ne suis pas contre cette envie mais, peut-être suis-je une peu naïve ou optimiste de vouloir croire qu’ils pourraient vivre ensemble. Ma nature mutante m’empêche de bénéficier des altérations thérapeutiques, néanmoins les médecins m’ont informé que la lésion de mes nerfs n’est pas irréparable, un espoir de rétablissement demeure. Une rééducation longue et fastidieuse m’attendait, assouplissement et renforcement ont rythmé mes journées, un travail acharné qui me permet aujourd’hui de marcher bien que ma  jambe gauche conserve des séquelles et que la fatigue me fasse boiter.

Le monde virtuel a été une échappatoire au fauteuil roulant qui entravait mes mouvements. Pendant ces mois, le casque de réalité virtuel m’a permis d’être et de faire ce que je voulais, renforçant étrangement ma détermination à remarcher alors que j’aurais pu me laisser capter par la facilité. Par contre, une adhésion grandissante aux opportunités offertes par le monde virtuel s’est installée, m’amenant à m’intéresser de plus près aux travaux de mes parents et m’orientant vers des études en technologie et proto-ingénierie, à l’instar de mon père.  

2018, l’année de mes diplômes. Des études menées de front avec mes séances de rééducation et mes excursions en réalité virtuelle. Une remise de diplôme qui coïncide avec l’inauguration de New Blossom. Un nouveau visage pour la ville dévastée qui incite ma famille à y retourner. La destruction de new-York nous a forcé à migrer vers Washington, les économies de ma famille nous ont permis de ne pas trop souffrir des impacts financiers, d’autant que les grandes entreprises sont parvenues à tirer leur épingle du jeu. C’est également à cette époque que j’ai postulé pour travailler dans la filiale en lien avec les Mods-M et la réalité virtuelle. Un bon moyen de mettre à contribution mes compétences acquises et de faire partager au plus grand monde une opportunité que je jugeais moins extrême que le V ou les altérations.  

Bien que je sois tournée vers la technologie, je n’oublie pas ma nature intrinsèque. J’ai pu voir que la peur nait de l’incompréhension ou de l’envie. Je n’ai pas envie d’avoir peur de ma déchirure et de ses conséquences, alors j’ai tâtonné pour tâcher de comprendre mon pouvoir et son influence. Et je dus ma première expérience avec l’hyperthermie à une journée estivale trop chaude, l’envie de faire baisser la température de la pièce et une atmosphère hivernale s’est installée petit à petit, mais sans réelle maîtrise de ma part et la fièvre a saisi mon corps. Heureusement ma mère était là et m’a aidée à faire face à ce désagrément. Depuis je me montre prudente à ne pas dépasser les limites.  

2021, l’année du Metaworld. Quand il a été lancé, je n’ai pas mis longtemps à me plonger dans l’univers. A l’instar de ce que j’ai expérimenté quelques années plus tôt, il offre cette alternative à nos soucis quotidiens, il permet d’être qui nous voulons sans pour autant devoir déchirer notre esprit ou bien altérer notre corps. Moins définitif et plus contrôlable, où seul l’imaginaire impose ses limites. Parmi tous les constructs qui voient le jour, l’un d’eux a retenu mon attention, le Clover Projet. Ces courses qui me font vivre des sensations exaltantes, sans que je sois freinée par mes jambes. Lentement mais sûrement je me suis frayée un chemin sur les circuits, accumulant des récompenses sans pour autant devenir l’une de ces idoles qui peuplent le Metaworld. Je ne cherche pas une telle notoriété. Et je n’ai pas encore sauté le pas des courses dans l’Underapple.    

Par ailleurs, le Metacenter a ouvert ses portes, accès supplémentaire vers le Metaworld. Permettre à ceux qui ne peuvent pas acheter le matériel d’accéder au monde de leur rêve. Et j’ai proposé mes services pour m’occuper des mods mis en place, voyant une nouvelle opportunité de délivrer ces moyens auprès du public pour leur offrir l'alternative du Metaworld. Bien entendu, je ne suis pas la seule à m'occuper des mods, d'autant qu'il faut également veiller à ce que les clients ne se laissent pas happer par l'autre monde, mais au fil des années, mon expérience a parlé pour moi et le poste de gestionnaire de l’équipe « ingénierie » m’a été proposé.