Léoric ~~ L'homme s'est souvent constitué en tant qu'espèce, envers et contre la nature

Ce matin-la Léoric était parti se balader dans le parc de Solaris, voyant les gens marcher et la verdure au tour de lui il s’allongeât en plein soleil pour capter ton énergie et sa chaleur, son coté reptilien adorait lézarder au soleil.
Il se détendait quand tout a coup un chien type malamute s’approcha de lui, sûrement un chien errant, Léo se tourna de l’autre coté pour faire comprendre au chien qu’il ne voulait pas de lui, mais le dit chien fit le tour et se posa contre lui.

« Sérieusement ? Il y a pleins de gens ici et qui sont beaucoup plus avenant que moi, pourquoi moi ? »

Le chien le regarda sans rien dire et passa son museau sous son coude pour avoir des caresses. Il avait sûrement pas des caresses et des câlins tout les jours, ses poils emmêlés, son poil sale et la peau sur les os… Pauvre animal. Cela lui rappelait le début de sa vie, né de parents pauvre il fut abandonné dans un orphelinat chrétien, il y resta près de quatorze ans, la vie était sévère mais au moins il pouvait manger tout les jours, toujours plus que si il était resté avec sa famille. Levé tôt, prier, apprendre a lire et écrire, se recevoir une correction par des vieux frustrés, bref la vie d’un enfant dans ces années la quoi.
Le malamute le fit sortir de ses pensées quand il posa sa lourde tête contre sa cuisse. Sans un Léo se leva et fit signe au chien de le suivre, il entra dans un magasin de nourriture et ramassa a la vas vite un pack de bière, des bouteilles d’eau et des saucisses avant de passer devant le caissier qui hurlait que les animaux n’étaient pas autorisés dans son établissement, en réponse le mutant le regarda juste avec ses yeux reptiliens et paya. Plus tard il revint au parc avec toujours le chien qui le suivait, il s’assit en tailleur tout en décapsulant une bière et donna des saucisses a manger au chien qui les gobât comme si il n’avait jamais rien mangé d’aussi bon.
La faim pouvait faire faire des choses stupides, quand a quatorze ans il avait fugué pour vivre sa vie sans se faire frapper tout les jours il a souvent été contraint a voler de la nourriture. Bien sur il n’était pas bon pour ça, avec sa carrure il a était vite repéré pour les combats clandestins, a cette époque la a Londres les combats clandestins étaient légions, en quelques années il avait réussi a se hisser dans les hautes sphères pour les riches parieurs, fini les nuits dans la rue, il pouvait enfin se payer une chambre d’hôtel. Tout se passait « plutôt bien » pour lui, il gagnait sa vie en combattant dans une arène, et avait des avantages en nature venant des gens riches, que ce soit des femmes, de l’argent ou des bouteilles d’alcool.
Cette idylle s’arrêta le jour ou un homme lui proposa de tester des médicaments révolutionnaires qui augmenteraient sa force et en plus il serait payé.
Inutile de dire qu’il a vite déchanté quand l’expérience a commencé, puis il a été jeté comme merde quand l’expérience n’a rien donné, il n’en retira rien du tout, il adressait même pas la paroles aux autres membres, toujours dans son coin, a penser a ce qu’il ferait de sa force ou simplement attendant que le temps passe, il n’avait jamais été bon pour faire la causette alors il préférait simplement ne pas parler.
Reflex numéro un quand on quitte le circuit des combats  a l’improviste et en plus qu’on a un résultat négatif sur une expérience qui coûte du pognon…. Se barrer, se barrer et vite. A peine quelques jours après avoir retrouvé sa liberté il était sur les routes a voyager, faisant de petits métiers pour survivre, jamais plus d’une semaine a un endroit, en général une ou deux nuits maximum.
Avancer sans se retourner, c’est  ce qui a forgé son caractère, puis un jour tout a basculé, pendant  les guerres d’indépendance d’Amérique du sud, il s’était constitué soldat et il faut bien l’avouer ils en avaient besoin alors des papiers américains ou pas ils s’en fichaient pas mal. Sur papier il était bien payé et pouvait facilement disparaître, mais en pratique il se retrouva assis contre un arbre avec une balle dans le torse, a demi-conscient, a voir son régiment se faire exterminer. Pourquoi...Pourquoi sa vie est si minable ? Il n’avait rien fait de sa vie et il s’en rendait compte, des larmes coulèrent sur ses joues alors levait la tête pour prier, vestige de son enseignement catholique. « Je veux pas mourir, mon dieu si vous êtes bien réel sauvez moi » Mais rien ne se passa, un homme s’approcha de lui avec sa baillonette a la main pour finir le travail, ce n’est que lorsqu’il brandit ladite arme que Léoric lui sauta dessus en criant avec le peux d’air qu’il lui restait dans les poumons « NON !» mais a la place il tomba violemment au sol et commença a se tordre de douleur, ses os se mirent a craquer, les hommes au tour de lui reculèrent de quelques pas sans comprendre ce qu’il se passait, toujours avec leur fusils braqués sur lui. De cette masse de chair naquit des écailles, des ailes, une queue et une gueule pleine de dents. En un instant le dragon extermina le petit groupe de soldats et s’envola.
Il se réveilla nu et couvert de sang séché a la cime d’une montagne, montagne qu’il du descendre pour ne pas mourir de faim d’ailleurs.
Tout était confus dans sa tête, il se souvenait du moment de la transformation, ce moment ou il refusait de mourir, s’accrochant a la vie par tout les moyens, mais cette chose n’était clairement pas  faite pour vivre en harmonie avec les humains.
Suite a cela il s’engageât dans plusieurs entreprise de mercenariat au fil des ans tout en gardant secret sa mutation, d’ailleurs il ne l’utilisait pas au combat, essayant tant bien que mal de maîtriser cette chose pendant son temps libre.
Les léchouilles du chien le fit sortir de sa torpeur.

« Houla ! J’étais dans mes pensés ! Alors tu as tout mangé c’est ça ? »

Léoric pris son couteau et coupa une bouteille en deux sur la longueur pour en faire une gamelle d’eau pour le chien

« Aller bois mon copain »

Dit-il en descendant une cannette de bière d’un trait.
Cette soif il la connaissait aussi, combien de fois il avait bu a même le sol après la pluie, entre mercenariat, son entraînement et sa survie, sa vie était tout ce qu’il y avait de plus ‘intéressante’ pas le temps de s’ennuyer. Mais bon au moins ça paye ! Une mission payé double sans savoir si on en reviendra vivants ? Ok j’en suis ! Alors quand en 1945 Paris a été repris aux allemands Léoric a acheté trois bâtisses dont deux avec vue sur la tour Eiffel qu’il transformera en Hôtels, jusque dans les années 70 il restera aux commandes avant de placer un gestionnaire et se contenter de ramasser les bénéfices tout les mois.
Après cela il parti faire son tour du monde pour apprendre ou se perfectionner dans son art de casser des bouches, c’est en Asie qu’il a appris a maîtriser son énergie et a la capter.
C’est en 2014 qu’il posa ses valises a New Blossom en achetant un bâtiment dans le Nexus, le bas deviendra plus tard sa salle de musculation et de cours alors que le haut sera aménagé pour lui.
Léoric revient a lui en caressant le chien.

« Aller, je reviens demain d’accord, avec des grosses côtelettes »