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This was inevitable ;; Luiza

Zacarias Castellano
Humain·e
Zacarias Castellano
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Image/Gif : This was inevitable ;; Luiza Snre
Alias : La mite pour les plus intimes ; Bomberman pour les plaisantins ; Castellano pour le reste.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 53 ans.
Dollars : 125
Statut : Célibataire ; mais vous n'en saurez jamais rien.
Occupation : Fabriquant de cyberpets ; illégalement, à faire aussi des monstres si on lui demande.
Habitation : Crimson Bay ; mais aussi l'Underapple, à la fourmilière.
Mémo RP : Couleur dialogue : mediumpurple.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Ernest, Sean, Vico, Armando, Jens, Spy, Ysidro, Xaver, Thiago, Horacio, Kain, Prudence, Nox, Mats
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 121
Date d'inscription : 12/10/2023
FC : Pedro Pascal
Crédits : (avatar ; perso)
Thèmes abordés : Alcool (et alcoolisme), vulgarité narrative (et personnage), illégalité, proche dans le coma (soeur), famille décimée parfois évoquée, haine de soi (et des autres), bombes
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Et voilà, huit ans déjà.
Étrange de se le dire ; de le constater, aussi ; Sara n'a de cesse de lui dire, l'allure d'une gamine fière de se rapprocher de l'âge adulte un peu plus à chaque fois ! Zacarias lui dirait bien de rester une enfant, mais voilà déjà trop longtemps qu'elle voit les adultes autour d'elle se détruire et jouer aux enfants - alors elle grandi trop vite dans tout les cas.

Mais sa mère lui manque ; ce n'est pas difficile à deviner, suffisait de voir comme ce matin elle réclamait d'être prise dans les bras de son oncle, à rester un moment là sans sourire, ni énergie, comme si elle n'avait pas assez dormi ; et c'était là où elle avait eu l'air le plus d'être qu'une gamine, à faire son bout de caprice - plutôt juste un besoin d'être rassuré d'avec une présence familière.

Heureusement, l'excitation de mini Castellano était bien assez vite remontée quand il avait évoqué la fête à venir et qu'ils ont préparé ensemble les petites décorations que l'oncle avait acheté ; c'est que Sara n'en avait attendu aucune, alors elle est ravie de l'aider à préparer le tout - exige de foutre quelques paillettes ci-et-là même ! Les ballons sont gonflés (elle a tenté d'en faire un mais c'est qu'elle a des petits poumons encore) et traîne un peu partout, comme pour habiller l'appartement, rendu ainsi bien moins morne avec toutes les couleurs qui viennent à l'habiter d'un coup.

C'est quand elle reprend la parole qui remarque qu'elle a du feutre sur les doigts. "Tonton Greg vient, aujourd'hui ?" Qu'elle demande et Zacarias secoue la tête, n'a même pas cherché à inviter le vieux bugs. "Non, on le verra demain soir." C'est qu'il le voyait pas au milieu de tout les gosses qui vont se ramener - sept au total ! "Mais j'ai invité une... Amie." Se penche vers elle avec une lingette pour lui nettoyer les doigts ; et esquiver ainsi le regard de sa nièce, qui s'est posé sur lui. "Elle est gentille ?" Oh, il le sent, le grand sourire qu'elle a ; ah, trop facile à séduire cette gamine, ça va pas du tout ! "Surprise." Qu'il dit, en se donnant un faux air énigmatique ; et parce que Sara a trop l'habitude qu'il élude tout, elle boude faussement et puis récupère la lingette pour faire toute seule - c'est une grande fille !

Alors voilà comme est l'ambiance ; plus ou moins festive, même sans encore trop d'invités ; parce qu'ils ont mis de la musique, qu'ils ont mangé déjà un repas digne de la petite reine qu'elle est ; et que l'après-midi va être chouette, avec ses ami·es (quatre filles et trois garçons au total) et son oncle, plus que jamais attentif.

C'est qu'il boit moins, ces derniers temps.
C'est qu'il écrit un peu plus souvent à Luiza.

Quand il a envie ; pour se ramener au diner, quand il peut, plutôt que de craquer.

La différence se voit ; il semble moins... Vieux, en ce moment ; les sens moins noyés ; le seul truc que ça n'aide pas, c'est sa parano, cette impression permanente de danger... Sans doute pour ça qu'il survit depuis aussi longtemps, ceci dit.

Mais pas le temps d'y songer, ça sonne ; et la seule où il avait mis une heure d'arrivée plus tôt, c'est Luiza. "J'y vais pour cette fois." Et Sara râle déjà, parce qu'elle veut voir ses camarades ! Et Zacarias pourrait comprendre (non il est réellement trop associable ça) mais vient jeter un coup d'oeil dans le judas au cas où ; mais c'est bel et bien la brune, derrière.

Alors l'ouvre la porte, sans encore soupçonner que ce n'est pas la première fois que Luiza vient ici, pas la première fois qu'elle entend ce bruit de chaine qu'on défait, pas la première fois qu'elle voit cette porte s'ouvrir et qui laisse à voir le couloir qui mène vers la partie salon. La nouveauté, en revanche, c'est la silhouette qui se dessine ; l'homme qui vient s'appuyer contre le bois de la porte. "Salut." Et un bout de sourire qui se laisse voir ; c'est que les salutations sont sincères. "J'te débarrasse ?" Qu'il propose, vu qu'elle a le gâteau - et peut-être d'autres choses ?

Dans tous les cas, il cesse de faire tampon d'avec son corps ; se décroche de la porte pour se pousser ; lui laisser l'espace pour rentrer.

Sans se douter un seul instant de ce qui va survenir.

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Luiza ne pensait pas que Zacarias allait la prendre au mot et qu’elle en voir plus — le voir plus, en l’occurence. Ce n’est pas, exactement, pour lui déplaire. C’est seulement que ça la surprend, à chaque message qui ne demande pas d’aide pour un mauvais coup ou Sara, à chaque fois qu’il pousse la porte du diner, à chaque demi-sourire qu’elle arrive à lui tirer. Les jours jusqu’à la fête de l’enfant sont passés vite, et l’anxiété à l’idée de la revoir n’a fait que grandir et s’est alliée à celle du fait que l’oncle allait aussi découvrir la vérité à son sujet. Elle a envisagé, une fois ou deux, de lui en parler ; mais ses passages au diner ne sont jamais assez long pour qu’elle ait réussi l’aborder, et ce n’est pas le genre de chose qui s’annonce par message. Alors elle a laissé couler, a passé quelques soirées sur le cadeau d’anniversaire, sa matinée sur le gâteau. A presque oublié de manger, le midi, le temps de se préparer elle ; dira qu’il y a peut-être un peu trop d’efforts sur son décontracté-chic pour une giga fête avec des gosses de huit ans, mais…

Elle a quelques minutes de retard lorsqu’elle sonne à la porte des Castellano, le coeur battant à tout rompre et un sourire légèrement forcé sur les lèvres. Flame inspire-expire vite lorsque ça ouvre, que la figure de Zac l’accueille ; son « Hey-! » pour le saluer en retour est sûrement trop vif, résonne un peu dans la cage d’escalier. Elle cherche à se rassurer dans le demi-trois-quart de sourire qu’on lui offre, se réconforte et affirme un peu plus le sien. Prie intérieurement, ‘Tu ne me détesteras pas, hein, promis ?’ alors qu’il n’est pas la seule chose familière à ses yeux dans l’instant.

Luiza secoue la tête, tend l’assiette protégée de manière bancale avec un chapeau en carton pour préserver le gâteau (et le cacher) pour au moins se défaire de l’essentiel. « Merci, » elle commence, profite du geste pour tâter un bras en guise d’affection maîtrisée. Elle réfléchit à ce qu’il y a de mieux à dire, essaie peut-être de gagner du temps ? « Je ne suis pas en retard, non ? Personne n’est arrivé ? »

Elle inspire-expire encore trop vite lorsqu’il se pousse et qu’il est naturel qu’elle entre.

Il y a ce qu’il faut de gêné dans les premiers pas ; son regard est attiré par les ballons de couleurs et décidément cette gosse adore les paillettes, elle essaie de ne pas chercher à relever ce qui fait défaut ou ce qui a changé. Elle n’écoute même pas si Zac lui répond, ne comprend pas ce qu’il lui dit. Il n’y a pas d’autres enfants que Sara qui s’agite sur le canapé, que Sara largement penchée pour essayer de la voir arriver et deviner qui est son premier invité, et lorsqu’elle arrive et qu’on la voit véritablement dans le salon… « Zaza ?!! » Pas besoin d’escalier pour le faire résonner, celui-ci ; le ton est surpris-outré-choqué, la fillette se lève et semble hésiter quelques secondes pour bien vérifier avant de s’élancer pour parcourir l’espace qui les sépare. Luiza a le temps de s’agenouiller, l’impact est fort et elle se rattrape comme elle peut contre un meuble pour éviter qu’elles ne tombent toutes les deux et que son cadeau (tout aussi mal emballé) ne lui échappe, avant de refermer l’étreinte et de serrer Sara contre elle.

Ça faisait longtemps.
Elle aurait dû venir plus tôt.
Ses yeux s’humidifient à la pensée de Mica et elle les ferme pour mieux profiter de l’instant.

Luiza a le coeur qui bat toujours trop vite et du mal à trouver ses mots, alors elle serre et embrasse et pince une joue et rit. C’est bien Sara qui finit par trouver quoi dire, se tournant vers Zacarias avec moins de choc mais toujours ce qu’il faut d’outrance. « Ton amie c’est Zaza ?! » Et Zaza relève la tête, toujours à hauteur de mini-homme, pour essayer de capter la réaction face au plus grand secret de l’histoire ; un sourire sur les lèvres et ce qu’il faut d’excuses dans le regard.
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Ressent-il une pointe de stress de sa part ? Songe au fait que c'est, c'est vrai, elle était jamais venue ici avant, qu'au fond il pourrait être un psychopathe qui aurait pu élaborer un piège pour mieux la faire tomber dedans... Mais rien de tout ça ; et il se dit qu'elle verra bien assez vite que tout va bien, alors qu'il récupère l'assiette et pose une main dessous, tandis que l'autre va par-dessus le chapeau pour maintenir le tout fermement et ne pas risquer de tout faire tomber. "Non, j't'avais noté un horaire d'avant que les morpions n'arrivent." Pour faire les présentations et que s'il manquait quoi que ce soit auquel elle pourrait pensé, qu'il ait le temps d'aller le chercher en vitesse - ou se le faire livrer. Bref, tout avait été prévu pour ce au cas où et pas la jeter tout de suite dans le grand bain.

Alors il se décale,
alors il laisse la place,
alors il songe à présenter

Zaza.
Zaza.

Encore présent dans le couloir, se fige l'oncle ; l'homme ; le parano. Éclate de joie, la gamine ; saute même dans cette paire de bras qu'il aurait pas cru si accueillante pour elle, de prime abord.

L'imaginait pas, en vérité.

L'impression d'avoir marché sur une mine ; d'éclater en mille morceaux ; de sentir chaque éclat rentrer dans sa peau. La bombe a explosé sur lui, cette fois ; en lui, une nouvelle fois. Respire la trahison à plein poumon, de cet élément qu'il pensait maîtriser ; de celui à qui il pouvait donner une allure confortable ; mais s'est gouré dans le compte à rebours ; et boom.

Zaza, qu'elle dit, Sara.
Et Zac ne sourit plus, à Zaza.

Mais il ne peut pas hurler tout ce qu'il ressent, à cet instant ; parce que la petite demande aux miettes quelques unes d'attention. "... Surprise, comme j'avais pu te dire..." Le ton sonne un peu glacial ; froissé ; tic, tac. Son regard noir est posé sur le visage de Luiza ; et croise son regard ; ne semble plus posséder une once de vie, dans le sien.

Se détourne alors, les mâchoires serrées et la carrure brisé par ce bout de confiance qu'il avait pu placer en cette femme.
Se rappelle combien faut jamais le faire.
Il avait été stupide de penser que ça pouvait aller, cette fois ; que c'était Flame ; non, c'est Zaza.

Sara rayonne de joie, alors qu'elle regarde cette tante pour elle, qu'elle n'a plus vu depuis... Depuis... La petite perd de son rayonnement, quand elle pense à sa maman ; alors elle compense, en revenant serrer fort Luiza, comme elle avait pu serrer fort Zacarias ce matin même aussi. "Je suis contente que tu sois là..." C'était le plus beau cadeau qu'on pouvait lui faire ; c'est juste dommage que Zacarias ne l'avait pas su auparavant.

L'oncle a disparu de la scène, pour mieux ouvrir le frigo et y déposer la gâteau.
Reste dans le froid que dégage l'appareil pour ne pas imploser.
Regard sur la bière qui s'y trouve.

Referme, finalement.

Il n'a pas besoin du frigo pour être glacial, Zacarias.

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Il n’y avait clairement pas assez d’excuses dans son regard et Luiza a l’impression que son coeur se décale, se brise, dans celui froid de Zac ; vide mais pas assez pour cacher la trahison qu’il vit, haineux et il est plutôt clair qu’il a envie de lui faire la peau. Elle n’a pas exactement peur, et c’est plus son propre jeu qui s’ajoute à l’émotion de retrouver Sara qui lui tire quelques larmes.

Luiza essaie pourtant de garder un sourire brave, de rire d’elle-même, pour elle ; serre fort, dit qu’elle aussi elle est heureuse d’être ici, se cache dans les cheveux mi-longs, et bon sang ce qu’elle a grandi ?!. Elle tamponne ses larmes comme elle peut, avant de ne gâcher tous ses efforts pour être présentable. Sara s’empresse de l’aider à la tâche, et les émotions lourdes s’échappent doucement. Elles babillent d’une conversation qui mélange que ça fait longtemps et que tous ses ami·e·s vont venir à la fête c’est trop bien — les minutes s’étirent assez pour que l’inquiétude ne revienne, contrairement à l’oncle.

Lorsque ça en fait peut-être dix, Flame s’excuse et indique à Sara qu’elle va s’occuper du gâteau et non ! elle ne peut ni aider, ni voir avant la surprise.

Zac est toujours en cuisine, et si elle y met du coeur elle ne croit aucunement que son « Zac… » quasi-chuchoté pour être douce ait un quelconque effet.

« Zac, je suis désolée. » Luiza préfère parler en espagnol ; toutes les discussions importantes et à enjeux de sa vie étaient en espagnol, et celle-ci veut dire quelque chose aussi. Elle s’approche doucement, pour garder un ton bas et éviter que Sara n’écoute tout. « Je voulais te le dire, je ne savais pas comment. » Elle n’ira pas dire le connaître, mais elle pense en savoir assez pour savoir qu’il se serait tout autant braqué si elle avait été franche et directe dès le début. Elle s’arrête devant lui, laissant relativement peu d’espace entre eux, comme si un semblant de chaleur pouvait vraiment réchauffer l’atmosphère. « Ne m’en veux pas, je t’en supplie. Je ne voulais pas- » lui faire du mal ? « Zac, je ne voulais pas- » le décevoir ? Et elle n’arrive pas vraiment à savoir, ce qu’elle voulait, maintenant qu’elle est face à la conséquence de ses actions.
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Y'a ce besoin de se calmer qui gronde.
De pas se saigner les yeux d'avec la trahison.

Se mouve plus, reste dans la cuisine, entre envie d'hurler et de ne juste plus rien ressentir ; comme auparavant, comme quand absolument plus rien ne comptait, quand le monde semblait juste vide ; en veut presque à Sylens de l'avoir ramené à la vie, à cet instant.

Mais celle à qui il en veut réellement est dans la pièce à côté.

Y'a ce souvenir d'antan qui se greffe à la situation ; quand il avait amené quelqu'un chez lui en qui il avait confiance ; et qui avait fait éclater le foyer ; au moins, cette fois, il ne s'agit que de lui ; et Sara semblait réellement heureuse de voir Zaza.

Trois minutes, à tenir.

Et puis le frigo est rouvert ; et la canette est ouverte, alors qu'il reste appuyé contre le lavabo une fois la bière entre ses doigts, le goulot aux lèvres ; et le poisson déchiquette son âme, mais est-ce réellement si grave encore ? Rien qu'une bière ; il lui en faudrait dix autres au moins pour l'émécher réellement ; alors, terminée trop vite, il se contente de la broyer et la jeter. Le souci d'avec l'alcool, c'est qu'à ouvrir la porte, on a envie de la défoncer quand même, au cas où elle irait à cacher une quelconque bouteille encore ; et ça n'a rien arrangé, pas même un bref soulagement face à ce qu'il a pu ingurgiter.

Parce que la colère ; qu'elle le frappe encore là, dans le plexus.
Qu'a plus rien de solaire ; qu'est à juste compter les heures avant...

Avant quoi ?

Alors quand elle le retrouve, il a toujours la mâchoire serrée ; relève sur elle ce regard éteint et haineux à la fois ; qui hurle à la trahison ; qui demande ce qu'elle fout là.
Quand bien même il devrait être dans l'autre pièce, avec Sara.
Et l'espagnol usité qui semble le lui rappeler, parce que c'est vrai qu'ils apprennent encore la langue avec elle, parce qu'elle avait débuté d'avec sa maman et qu'il fallait prendre le relais.

Et là où il voudrait hurler, il n'a droit qu'à des murmures ; si bien que ça ne couvre pas le bruit de sa mâchoire qui craque sous un mouvement pour grincer ses dents entre elles, pour ne pas craquer ; parce que Zacarias n'a jamais aimé les cris. "Voulait pas quoi ?" Qu'il siffle, presque trop fort ; ravale sa salive, le venin, alors que sa respiration est forte, qu'on sent tout le volcan qu'il a en interne ; cette façon qu'il a toujours eu de ne pas exploser, quand c'est important.

Quand ça l'est, ouais.

Mais même s'il ne peut pas hurler sa peine, sa déception... Reste le poids des mots dont il peut user. "Je pensais pouvoir te faire confiance !" Mais il s'est trompé ; oh, mille fois trompé même. Se rapproche même d'un pas, casse le peu de distance qu'il y avait, comme pour pouvoir lui hurler à la tronche sa colère ; il n'a que cette arme-là, à cet instant ! "Depuis quand tu savais ?!" Il ne se doute même pas de la vérité ; trop occupé à ruminer le coup de poignard pour voir l'ensemble ; pour la remettre dans le paysage, la revoir près de Micaela depuis longtemps. "Depuis quand tu te fous de moi, Flame ?!" Plus de prénom ; parce qu'il lui brûlerait la langue ; qu'elle s'est bien foutue de lui, ouais.

Et puis, Zac se rend compte d'autre chose ; qui lui bouffe l'estomac ; qui le fait saigner un peu plus, à revoir Sara si heureuse de la revoir ; qui lui foutrait les larmes aux yeux, pour si peu de choses. "Et pourquoi t'es jamais venue la voir ?!" Pourquoi elle lui a fait subir ça aussi, à la gosse ?

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

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Les mains se lèvent en même temps que le ton, « Je ne sais pas ! » — elle aurait peut-être dû fermer la porte, au lieu de forcer un affrontement à demi-voix, quoi qu’elle n’est pas certaine qu’elle aurait pu encaisser la colère vive de Zac. Ce qu’ils font n’aide pas et n’atténue rien, mais la retenue et l’attention mise à ne pas alerter à Sara lui permet de se concentrer sur autre chose que ce qui semble se déchirer dans sa poitrine. « Pas que tu me regardes comme ça, maintenant ! » L’espace se restreint encore et Luiza ne bouge pas, tient sa posture et garde la tête haute. Elle aurait à répliquer à tout, mais elle sait qu’il a le droit d’être en colère et qu’il serait injuste qu’elle le lui enlève ; mais il peut lui faire confiance, malgré un non-dit aussi gros, et elle aimerait qu’il croit en sa sincérité même si elle n’arrive pas à l’exprimer correctement.

« Zac, c’est pas ça… » Elle souffle à la première question ; que lui dire, qu’elle sait depuis toujours, qu’elle en sait plus qu’il ne le voudrait et trop sans doute, et qu’il est lui-même sa source première d’information ? Comment lui dire, que d’une manière Micaela et Sara sont aussi de la famille pour elle ? Cela pourrait être aussi simple que ça, si la confiance était facile à obtenir — mais Castellano (puisqu’elle redevient Flame) a tout d’un chien sauvage dégoûté de l’humanité, et les quasi-sourires volés au diner ont l’air bien loin maintenant.

Luiza essaie de rester calme.

« J’aurais dû te le dire avant, mais je ne me fous pas de toi. » Elle est là, elle veut aider, elle aime Sara — lui en faut-il vraiment plus ? L’accusation la fait tressaillir, le froid rempart se teint d’émotion et elle fronce les sourcils. Garde le silence. C’est une question légitime. Elle ne savait pas comment. Ça lui semble évident que ce n’était pas le moment. Ça lui a donné de quoi vivre, à lui ; et si c’est important de prendre soin de Mica, et de Sara, ça l’est sans doute aussi de prendre soin de Zac. Elle secoue légèrement la tête, vole une seconde supplémentaire pour inspirer. « Parce que je crois que tu t’en occupes bien ; alors je m’occupais de toi. » Et au toi, comme s’il ne pourrait pas y croire, elle se permet de poser le bout de ses doigts contre son torse. C’était sa manière, maladroite, d’aider. Luiza aimerait que ça compte.

Puisque ça a l’air perdu d’avance, c’est peut-être la raison qu’elle perd elle ; attrape une main, qu’elle serre dans les siennes, implore de ses gestes. « Je l’ai toujours su. » Pour répondre à sa précédente question. « On s’est rencontré à Chicago. » Elle ne précise pas qui - elle pense qu’il l’a oublié, elle ne lui en veut pas mais n’est pas contre vérifier non plus. « Excuse-moi, Zac, s’il-te-plaît. Je ne voulais pas- » mal faire ? Elle ne sait toujours pas.
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Comment il la regarde, hein ? Il a envie de lui poser la question, qu'elle lui décrive, parce que lui ne sait pas ; juste qu'il se sent rempli de multiples sentiments à son égard et qu'aucun ne sont beaux ; parce qu'il avait eu envie de lui donner un bout de confiance et que ça se retrouve piétiné ; et qu'il se demande alors de comment est ce regard-là.

Mais il a autre chose en tête ; depuis quand ; pourquoi ?

S'est rapproché, pour se faire bien entendre, pour ne pas monter le ton, pour s'empêcher de lui hurler dessus. Mais peut-être que le ton est plus acéré encore ; pas menaçant, juste brûlant de déception. Et le regard est dardé dans l'autre, que s'il n'y avait pas eu Sara il serait déjà parti et ne serait plus jamais réapparu dans les parages de Flame ; que même blessé à en pisser le sang, il aurait préféré se vider sur place que d'aller la voir.

Mais y'a Sara ; pourquoi, Luiza ?

Puis voilà qu'elle l'achève ; parce que ça sonne comme de la pitié, à présent ; et que c'est dur de ne définitivement pas exploser, alors qu'elle pose sa main sur lui et qu'il a cette envie de lui rejeter immédiatement ; mais il est trop abasourdi par sa réponse. "Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi !" Et ça, c'est dit trop fort ; avec colère, dégoût, mépris ; avec sa gueule froncée et cette impression qu'elle a décidé pour lui.

Et sa main qui prend la sienne.
Et la réponse qui remet un coup.

Et il en recule ; retire sa main de la sienne. C'est que Chicago est un mot maudit ; le rappel trop violent du passé, auquel il ne s'attendait pas ; pas là, pas maintenant. Parce que ça rappelle la mort, l'odeur de brûlé, de fumée, des pleurs, de l'incompréhension ; et surtout, du deuil.
Celui jamais fait ; celui qui ne pourra jamais l'être.

Chicago ; et sa poussière.
Chicago ; et ses squelettes.

La colère s'éteint ; reste la peine, sans doute. Difficile à dire ; seul le vide l'accueil à cet instant. "Tonton ?" Résonne la voix de la petite fille, venue pointer le bout d'une tête suite au cri de son oncle précédemment ; avec sa bouille inquiète du ton qui avait pu être haussé. "Vous vous disputez ?" Il pose son regard sur elle ; plus rien ne gronde. "Non, belette, ne t'en fais pas." Le surnom qu'il avait toujours réservé qu'à elle ; qui efface l'inquiétude du visage de la gamine. "On revient dans le salon avec toi." Refait ce pas qu'il avait remis entre eux, sous le poids des mots ; dépasse Flame et revient vers Sara, pour lui caresser les cheveux un bref instant.

Il prend la fuite, Zacarias.

Du moins, jusqu'à se retourner et l'aviser. "On continuera cette discussion plus tard." Qu'un temps mort ; une pause ; nécessaire pour lécher la plaie rouverte ; pour ne pas abuser des mots qui pourraient être trop violents.

Pour arrêter immédiatement de superposer le passé par-dessus son visage.

Mais il reviendra à la charge, Zacarias ; mais pour l'heure, il n'y a que Sara qui compte.
Pourquoi ça aurait pu en être autrement, après tout ?

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C’est compliqué de lui expliquer, et sa colère n’aide pas ; elle ne lui a pas menti, pas trop, elle lui a seulement caché une part importante de la vérité. Luiza se justifie comme elle peut, et lorsque le plus injuste est pointé du doigt (pourquoi elle n’est pas venue voir Sara plus tôt ?) elle trouve son excuse décente. Le temps d’une seconde elle a l’impression de revoir son ex, d’être revenue dans le passé dans ces disputes qu’ils avaient en boucle à voix basses généralement dans la cuisine. La mauvaise foi des hommes — ah, pourquoi elle s’embête avec eux, déjà ? « Bien sûr que non, et je te sers une autre bière peut-être ? » Incapable de retenir la remarque mordante, de se défendre par l’attaque. Mais ce n’est pas Tiago, et elle ne devrait pas s’en préoccuper autant ou s’accorder un rôle qu’elle ne tient pas ; peut-être qu’il a raison, après tout, il(s) n’a(ont) pas besoin d’elle.

Ça n’aide pas du tout.
Et elle n’a pas envie de partir dans ces eaux-là.

Alors elle ravale sa fierté et revient à l’essentiel : qu’il comprenne, pourquoi elle ne lui a pas dit, et qu’il le croit, qu’elle est désolée. La tentative de pardon ne fonctionne pas, la main est reprise rapidement — elle aurait pu le brûler et avoir le même effet, ses excuses ne servent à rien alors qu’elle l’a ramené à Chicago.

Ils n'ont plus vingt ans.

C’est Sara qui vient les interrompre et la tension qui est chassée d’un coup pour afficher un joli-faux sourire pour rassurer l’enfant : un tas de pratique, là aussi. Elle acquiesce à peine lorsque Zac lui dit (la menace, presque) que la discussion sera reprise plus tard ; et c’est elle qui reste quelques minutes à l’écart, cette fois, avant de rejoindre les Castellano dans le salon et de jouer à prétendre que tout va bien.

Avec Sara, après tout, tout va bien : ça va qu’elle est plus causante que son oncle.

Luiza regrette finalement d’avoir espéré l’arrivée des invités lorsqu’on la présente comme ‘Tata Zaza’, et que deux mamans différentes la marient dans la seconde à ‘Tonton Zac’ ; la rectification se fait avec un rire, elle précise qu'ils ne sont pas frères et soeurs non plus, et ça semble questionner plus encore mais la politesse fait qu'ils passent à autre chose. Les parents sont toujours contents de laisser leurs gamins à d'autres, et bien vite il n'y plus que ça : les gosses, parlent trop fort, rient trop fort, se chamaillent trop fort, appellent les adultes pour avoir raison, avoir à manger, ou qu'on leur fiche la paix. L'après-midi passe finalement vite, et si cela fait plaisir de voir ces marmots s'amuser ensemble et de se rendre que Sara a l'air d'aller effectivement bien, fiou ! Cette petite jeunesse à surveiller ne lui avait pas tant manqué, et elle ne manquera pas d'envoyer un message à Rafa pour lui rappeler qu'elle est très heureuse qu'il soit vieux.

La brune envisage de s'échapper, quelques secondes après le dernier gamin — mais il paraît qu'elle a une discussion à terminer, avant.
Zacarias Castellano
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Zacarias Castellano
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Alias : La mite pour les plus intimes ; Bomberman pour les plaisantins ; Castellano pour le reste.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 53 ans.
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Statut : Célibataire ; mais vous n'en saurez jamais rien.
Occupation : Fabriquant de cyberpets ; illégalement, à faire aussi des monstres si on lui demande.
Habitation : Crimson Bay ; mais aussi l'Underapple, à la fourmilière.
Mémo RP : Couleur dialogue : mediumpurple.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Ernest, Sean, Vico, Armando, Jens, Spy, Ysidro, Xaver, Thiago, Horacio, Kain, Prudence, Nox, Mats
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Qu'est-ce qu'elle veut, l'autre, là ? Zacarias a envie de l'envoyer chier, envie de lui dire qu'il n'a jamais eu besoin de personne pour surveiller ces faits et gestes, qu'il veut encore moins d'une infirmière à domicile et ce genre de conneries ; s'il a besoin d'aide, il en demande ; si non, qu'on lui foute la paix et qu'on se mêle pas de ce qu'il peut bien faire, bordel. Ca frôle ses lèvres et c'est bien là, à autant se retenir, que Zacarias prend conscience qu'il avait donné de l'importance à cette personne ; et c'est d'autant plus ça qui est frustrant, parce qu'il aurait aimé qu'elle lui dise, qu'elle ne joue pas à ce stupide double jeu de vouloir prendre soin de lui alors qu'elle ne faisait qu'entretenir la trahison à venir.

Et puis Chicago qui rafle tout ; rien que le nom l'angoisse, lui rappelle la prison, les sensations de se battre dans le vide ; et puis Micaela, elle et ses pleurs, elle et ses questions ; elle, eux ; surtout Eux.

Ca fout comme une claque ; et pourtant il ne se rappelle jamais tout à fait combien d'années ça fait, parce que Zac vieillit, parce que se dire que ça fait déjà plus de trente ans n'arrange rien au chagrin ; parce que ça fait déjà autant de temps que ce crime reste impuni et que jamais plus il ne pourra s'en laver les mains, enfin.

Et Sara qui réagit, qui vient ; et qui ramène son oncle au temps présent, qui le tire à elle et lui rappelle qu'il y a autre chose en jeu, à cet instant... Et il joue déjà trop avec les limites pour lui foutre en l'air sa fête d'anniversaire. Alors il va jouer au mieux le jeu, tentant d'oublier toutes les conneries qui lui pèsent pourtant dessus pour se concentrer sur elle et les autres gosses ; pour apprécier quand elle découvre son nouveau cyberpet après la belette déjà présente, à qui s'ajoute un chat désormais, et qu'elle fait des envieux dans ses camarades et que ça arrive à arracher un sourire à l'homme - qui ne promettra rien du tout en revanche, ils ont qu'à voir avec leurs parents !

Fait même l'effort de goûter au gâteau ; mais forcément c'est bourré de vanille, comme Sara adore, et Zac délaisse bien assez vite sa part pour la laisser à sa nièce qui la termine après sa première - et on sent la force de l'habitude, de l'adulte qui ne termine pas ses repas pour les laisser à sa nièce, qu'elle puisse bouffer autant à sa faim, passant ça sur le compte que lui n'aime jamais rien ; un accord tacite qui convient à Zacarias, qui termine une fois sa nièce reput. Mais pour cette fois, pas une miette à récupérer. Il hésite à déjà débarrasser des choses ; simplement pour les laisser un peu jouer entre eux, pour occuper ses mains, pour chasser les pensées un peu.

Mais il n'y parvient à aucun moment.

Suffit de voir comme parfois il fixe Luiza, au milieu de tout ça ; et pour peu on pourrait voir ses méninges fonctionner, à la manière dont la mâchoire se crispe encore parfois ; à comment il semble plongé dans ses pensées, quand le regard fixe un point au hasard, souvent juste du vide. Retrace le tableau pour tenter de cocher la silhouette de Luiza dedans.

Et ses mille spéculations vont enfin pouvoir trouver des réponses, quand tout le monde est parti et qu'il parvient à convaincre Sara d'aller plutôt dans sa chambre pour jouer avec le chat et la belette - pas difficile, quand il a évoqué le fait qu'il allait falloir ranger tout le reste, maintenant.

La petite partie, le silence est de plomb.

Seul le bruit d'un sac poubelle qu'on secoue, pour commencer à virer les assiettes en carton. Il ne la regarde pas, affairé à son affaire ; mais brise le silence au bout de trois assiettes en moins. "C'est Micaela que tu connais depuis..." Un arrêt. "Chicago." Le nom pique la langue, les lèvres, presque même les yeux ; poison insidieux qui ralenti les battements de coeur - ou le contraire, il ne sait plus bien quand il se sent ainsi vide. "C'est elle qui t'a suggéré quoi que ce soit ?" Relève les yeux de sa tâche, pour confronter son visage, voir l'expression qu'elle va avoir.

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Luiza ne sait pas exactement quoi faire, et elle n’a pas envie de lui demander s’il y a un quelque chose qu’il préfèrerait qu’elle fasse ; alors elle attend, que l’impatience le prenne et qu’il lui dise de s’occuper ou qu’il reprenne le sujet là où ils l’ont laissé. C’est finalement le dernier qui arrive, inquisition faite en évitant soigneusement de la regarder. A-t-elle attrapé la peste, en l’espace de quelques heures ? Elle hume d’abord sa réponse, et juge que finalement ce serait peut-être plus simple s’il se souvenait. « Oui, » précise-t-elle, parce qu’il n’est pas assez causant pour lui demander les détails non plus et qu’elle veut honnêtement qu’il sache, « nous étions au foyer ensemble. Nous étions proches, Mica était la plus jeune des latinos kids. » Alors il peut se douter, qu’elle a vu les larmes à chaque retour de visite, qu’elle était là pour écouter, là pour bercer lors de réveils nocturnes. Qu’elle sait assez, si ce n’est tout, de l’histoire des Castellano, de cette famille décimée dans un accident, qu’à l’époque il n’y avait que lui pour être coupable, qu’on ne savait pas, que c’est venu plus tard. Elle ignore s’il a conscience, de ce que ça fait de se retrouver entouré de gosses de plus ou moins son âge avec des problèmes plus ou moins grands ; que les liens faits alors sont faits pour la vie, et ça Luiza se le dit tous les jours, qu’y’a toujours tout pour la ramener là-bas elle aussi.

Elle voudrait lui laisser le temps d’assimiler tout ça, avant de continuer, mais il interrompt d’une question qui lui fait froncer les sourcils — elle a l’air peut-être un peu blessée, pour Mica ?, qu’il pense qu’elles aient conspiré ensemble. « Quand est-ce qu’elle en aurait eu le temps, exactement ? » Ça a été bien trop soudain, et en même temps Luiza a mis des semaines avant de le savoir. Dans la même ville, certes, mais elles ne parlaient pas tous les jours, mais elles avaient chacune leur vie et leurs problèmes, et quand ses premiers messages et appels ont été ignorés que pouvait-elle faire ? Frapper à l’appartement en journée, personne, attendre la sortie de l’école, voir Zac, s’imaginer qu’un truc ne va pas, appeler les hôpitaux de New Blossom… Non, elles n’ont pas eu le temps de se dire quoi que ce soit avant que Mica ne manque de mourir. Alors ces événements, cette trahison, c’est tout elle, tout Flame — parce qu’elle n’est pas Mica, parce qu’elle n’est pas forcément une bonne personne, parce qu’elle avait besoin qu’il y mette du sien, parce qu’elle voulait aussi sa confiance (et elle lui faire confiance) et s’assurer qu’il tienne la route. Elle veut aider pour Sara, bien sûr, mais elle n’aurait pas été capable de se retrouver avec une gamine sur les bras s’il avait décidé de prendre la première porte de sortie qu’il trouvait.

Luiza finit par s’asseoir sur le canapé, de toute façon inutile pour le rangement. « Je t’ai rencontré aussi, toi, à Chicago. Une fois. » Peut-il ? S’en ? Rappeler ?! « Et je t’ai revu au mariage. » Ça, probablement pas.
Zacarias Castellano
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Micaela n'avait pas encore tout à fait dix ans, à l'époque ; sa vie avait éclaté soudainement, se retrouvant sans même un endroit où dormir, parce que tout avait été annihilé ; pauvre gamine qu'on avait même pas laissé voir son frère encore en vie, parce que déjà emporté dans un système qui allait le recracher de la pire des manières sans doute. Il y a cet instant où il repense à tout ça ; où il se rappelle ne la voir que des mois plus tard, au travers d'une visite qui avait été aussi froide que possible, parce qu'il n'avait pas le droit de se lever pour la prendre dans ses bras, qu'elle n'était pourtant qu'une enfant qui avait besoin de ça... Et peut-être est-ce à cause de ça qu'elle a pu lui demander ce qu'il avait pu faire ; à cause des procédures qu'elle a cru qu'il ne l'aimait réellement pas, comme le reste de la famille, que ça expliquait son geste.

Il lui en a toujours voulu ; sans parvenir à se retenir ; comme un gamin de quinze piges accusé injustement ; devenant injuste à son tour, parce qu'il lui semblait que c'était la seule chose qu'il pouvait garder, de cette époque où il était encore, justement, qu'un gosse.

Et maintenant, elle est dans le coma ; et lui doit vivre avec tout ce poids, entre ce sentiment d'injustice qui persiste et surtout, surtout, la culpabilité toujours plus grandissante. "... Avant son accident." Avait-il vraiment eu besoin de préciser ? Il n'a jamais vraiment su ce qu'il pouvait lui passer en tête, à Micaela ; quand il était revenu à New Blossom, elle était devenue une étrangère tout comme lui en était devenu un quand elle n'avait pas même dix ans encore. Les deux Castellano se rataient depuis longtemps ; à présent, l'histoire est suspendu à ce réveil qui ne se fait pas, qui rend les possibilités que ça advienne toujours plus maigre chaque jour.

Hausse finalement les épaules, las ; fourre tout dans le sac poubelle, sans trop réfléchir ; même les verres où il reste un fond de soda, tant pis, il jettera ça vide de toute manière.

Mais l'information que lui délivre Luiza, finalement assise, le fait froncer les sourcils et arrêter le moindre de ses gestes. Il en revient à son visage, l'observe comme il a pu le faire le reste de l'après-midi. À la mention du mariage, il a une grimace qui dure à peine quelques secondes, comme s'il avait pu le désapprouver - ce qui était vrai, dans le fond. Hughes était trop vieux, Micaela trop jeune ; et Zac, bêtement amoureux de la mauvaise personne. Mais finalement, il rebaisse le museau et continue à tout jarter. "C'était donc ça." Qu'il débute. "En la ramenant au foyer, une fois... Il y avait une amie à elle." Son visage, il est incapable de s'en souvenir en toute franchise ; Zacarias était trop focus sur comment réussir à récupérer la garde de sa soeur pour faire attention aux détails. "J'avais pas vraiment fait attention." Brutalement sincère ; toujours, Zacarias, parce qu'il n'a parfois pas la notion de ce qui pourrait blesser, dans les constatations qu'il peut juste tirer. Après, ça date d'il y a si longtemps qu'elle lui en voudra sans doute pas... Et si oui, ils ne sont sans doute plus à ça près.

Le reste, en revanche... "Le mariage, je sais plus." Y'avait un peu de monde, mine de rien ; Hughes était populaire ; et surtout, Zacarias était resté qu'avec Sylens, parce que ce dernier avait été son support émotionnel, parce que le seul au courant de son petit secret. "J'étais pas vraiment là." Et cette phrase, Luiza l'a déjà entendu ; mais Zacarias ne le capte pas, ça ; dit toujours ça quand il a la tête tellement ailleurs qu'il se dissocie de ce qu'il fait ; au point de s'en retrouver à une infirmerie clandestine, parce qu'il pensait plus alors qu'il était perché sur un foutu taureau mécanique. Allait-elle encore lui dire que ça arrive ? Peut-être bien qu'il mérite juste d'entendre qu'il n'a jamais été un bon grand-frère, de toute manière.

Toujours est-il qu'avant les silver taurus, ils avaient jamais causé - les trois mots qu'il avait dû lui dire alors qu'ils étaient encore des adolescents ne comptaient pas ! Alors, demeure cette interrogation chez Zacarias ; qui abandonne enfin le sac poubelle d'un geste presque rageur, pour se poser dans son fauteuil et croiser les bras contre son poitrail, en l'avisant. "Pourquoi ne l'avoir pas dit avant ? Pourquoi me laisser découvrir ça ainsi ?" Hésite un très bref instant, avant de rajouter quelques mots. "Au cas où tu l'avais pas déjà remarqué, je déteste les surprises." Et ce trait... D'humour (?) semble être une maigre lueur dans le rejet qu'il exprime depuis la cuisine.

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Luiza se contente de secouer la tête comme ultime réponse ; bah non garçon, soit pas con, elles n’ont pas exactement eu une conversation de ‘eh si je meurs un jour… !’ et il n’est pas non plus le centre du monde pour qu’elles parlent de lui alors qu’une ne le connaît que de nom. Flame n’a même pas envisagé d’aborder le sujet de l’Underapple avec Mica, parce que ça impliquerait qu’elle explique ce qu’elle y fait aussi. Alors non, pas d’instructions de l’éteinte et tout est de sa faute à elle.

Elle prend tout de même le temps de restituer ce qu’elle peut : d’abord Chicago, et le mariage. Elle sourit parce qu’il confirme les soupçons qu’elle avait entretenu jusqu’à alors. Des gros morceaux de l’histoire pour elle, qu’un petit détail oublié pour lui. Elle expire de façon marquée pour témoigner de son presque amusement. « Je sais. » Il n’avait pas fait attention au foyer, assez pour s’énerver et déverser quelques ras le bol qu’elle n’a jamais répété à personne. Il n’était pas vraiment là au mariage, comme il n’est pas vraiment là quand il joue avec sa vie sur les taureaux. « Tu as trébuché au niveau de la marche, quand tu as remonté l’allée avec Mica… » Mais il était déjà assez pompette pour en rire, et le marié avait fait une plaisanterie, ils s’étaient tapés l’épaule et Zac avait regardé Mica quelques secondes de trop avant de rejoindre le fond de la salle. « On n’était pas beaucoup, du côté de la mariée… » Qu’elle commente, parce que c’est l’un des trucs importants de ce souvenir : il n’y avait qu’elle et Sasha du foyer (et tant mieux), Rafa (un peu jeune), quelques ami·e·s de Mica… et beaucoup de flics.

Zac s’installe sur le fauteuil et Luiza tente un sourire discret ; (se) demande dans un levé du menton s’ils se disputent encore. Il y a une vague d’humeur chaleureuse qui vient la réconforter à, quoi, une BLAGUE ?!, non ??! et elle souffle à nouveau un presque-rire. « Je ne pensais pas que tu m’aurais cru, si je t’avais tout révélé dès le début. Notre… Rencontre, la vraie, n’a aucun rapport avec ta soeur, tu ne te souvenais pas de moi, nous n’avons jamais été présenté en-dehors. Je ne voulais pas que tu te méfies de ma sincérité concernant Sara. » Ou lui, ç’aurait aussi pu être un dessein d’une nana qui voulait le séduire en passant par la gamine nouvellement accueillie — bref, des intentions qu’elle n’a jamais eu. « Et je voulais aussi être sûre que tu sois fiable. Je ne pouvais, ne peux pas, risquer à ce que tu décides de m’en donner la garde ; je n’en ai pas les moyens. » Ça se voit un peu, entre son appartement miteux, ses multiples jobs, et la veste de seconde main qu’elle a décoré de tissus et de broderies pour Sara… Elle a déjà l’impression de ne pas pouvoir aider son fils, elle n'a pas envie de recommencer ses erreurs avec la petite. « Et au bout d’un moment, je ne savais pas comment aborder le sujet, alors… » Alors elle a laissé couler jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard. « Désolée. »  
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Ils auraient pu être tellement plus, à ce mariage, du côté de Micaela ; mais non ; pourtant Zacarias n'avait pas fait attention ; voulait juste ne pas être là, pas présent, pas assister à ça. Mais tant mieux s'il laisse se souvenir maladroit, s'il laisse ce rappel de lui qui trébuche et manque d'entraîner sa si petite soeur, qu'ils ont ri et que tout allait bien, qu'elle allait se marier à l'homme qu'elle voulait épouser. Le reste, le reste... "... Tu avais ton fils... ?" Il croit se souvenir d'un enfant, oui ; vaguement ; lorsqu'il avait posé son regard sur les gens, avant d'oublier.

De tout oublier ; si ce n'est que les mariés étaient jolis à voir.

Alors il se pose, pour fuir ces souvenirs-là, parce qu'ils reviennent déjà chaque nuit. Veut comprendre pourquoi elle lui a caché ça, quand bien même elle savait que ça allait advenir, parce que Sara est grande, que forcément elle allait la reconnaître ! Il ne saisit pas pourquoi tout ce silence ; se rattache à une remarque portée entre information et humour ; la limite est flou, ouvre une petite porte pour sa propre réponse. Et il écoute, soigneusement, chaque mot... Mais hausse un sourcil, face à une phrase qu'elle peut avoir ; la laisse terminer, avant de mettre tout de suite les points sur les i. "Je ne laisserais Sara à personne d'autre." C'est franc, direct ; ça n'appelle à aucune constatation - ce qui pourra sans doute la rassurer sur les intentions de Zacarias vis-à-vis de sa nièce. "Il n'y aura que le retour de Micaela, pour me faire partir." Il n'avait pas eu besoin d'y réfléchir ; il veut protéger sa nièce de ses ennemis ; alors, en restant près d'elle, c'est le meilleur moyen de s'en assurer. Il n'y a bien qu'à la famille chez qui elle va dormir souvent, pour être avec son amie, à qui il accepte de la laisser quand les petites réclament à passer du temps ensemble... Et même Gregory, il ne saurait la laisser seule avec lui, juste parce qu'il s'agit d'un autre bugs et aurait peur d'une pierre deux coups.

Une inspiration ; et les bras se détendent relativement ; moins coincés contre son poitrail. "Rassurée ?" Peut-être une pointe de sarcasme et d'ironie ; ok, il l'a encore un peu mauvaise mais le temps de l'après-midi a su calmer la colère ressentie de prime abord ; le laissant froid et pragmatique, assez en tout cas pour réfléchir à nouveau.

Une pogne se soulève finalement, pour passer sur son visage, effacer brièvement la fatigue - mais qui revient à l'attaque sitôt la paume posée sur son plexus solaire - et l'aviser à nouveau ensuite, après un silence. "Comment ça va se passer, maintenant ?" Reprend en espagnol, comme s'ils reprenaient qu'à partir de maintenant la discussion de la cuisine. "Je n'ai pas besoin d'une infirmière, dans ma vie. Si c'était ton idée... Alors on peut retourner à nos vies comme avant." Parce qu'il ne veut pas qu'elle reste juste pour "s'occuper de lui" (you can't fix him) et que si elle n'était là que pour ça... Et bien, ils n'ont alors plus à se parler à l'avenir, si ce n'est pour si elle souhaite voir Sara.

C'est qu'il pensait avoir... Une amie ; pas autre chose.

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« Je ne pouvais pas savoir. » Qu’elle répond quant au fait qu’il ne compte pas laisser Sara. Aux dernières nouvelles, c’est un homme de quarante ans bien passés qui n’a pas d’enfants, Luiza estime qu’elle avait le droit au bénéfice du doute. Et bien sûr qu’elle est rassurée de sa réponse, même si avec le temps elle avait espéré que ce soit celle-ci, ce qui ne l’empêche pas de réprimander d’un « Zac. » lorsqu’on le lui demande de façon mordante.

N’y a-t-il pas une sorte de trêve, pour flotter entre eux ?

L’espagnol revient elle suppose le sérieux de la conversation aussi. Qu’est-il supposé se passer, maintenant ? Luiza grimace au dramatique de l’homme, secoue la tête en négation. « C’est gentil de m’offrir un énième job pas payé, mais ça ira. » C’est peut-être le rôle qu’elle a pris par défaut, seulement parce qu’il ne lui faisait confiance (et pas forcément par choix) que sur cet aspect-là. Elle continuera de le faire en-dessous, s’il continue d’y aller, et elle pourra panser une coupure de couteau de cuisine ou d’une étagère mal tombée. Pour le reste, elle n’a pas besoin d’une énième charge et il peut bien prendre soin de lui comme il veut.

« On peut commencer par être amis, si tu le souhaites. » Elle propose, plutôt — comme ça, elle pourra le réprimander légitiment sur ses mauvaises décisions de vie, ah ! « De quoi as-tu besoin ? » Elle est prête à parier qu’il va répondre « rien » sans trop prendre de risque.
Zacarias Castellano
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Elle aboie son surnom, prête à mordre pour récupérer ce semblant de trêve qu'il pouvait y avoir ; et ça le pousse sans doute à demander ce qu'il va en être, parce qu'il veut pas d'un quelconque syndrome, juste récupérer ce qu'ils pensaient avoir déjà de base ; à voir s'il pourrait ravoir cette confiance qu'il avait placé en elle ou bien, si simplement, elle voulait juste être "vérifier" et partir à présent qu'elle avait eu ses propres réponses. Mais elle refuse le job - et ça le fait sourire un peu - alors qu'elle propose finalement une solution à leur problème. "On le devenait déjà." Qu'il souligne ; sinon elle ne serait jamais venue ici, n'aurait jamais eu l'invitation, n'aurait jamais reçu la moindre confession du vieil homme qu'il est.

Et il y a des paris faciles à remporter. "Rien." Se redresse, pour mettre les coudes sur ses genoux, avisant le bordel. "Va avec Sara, je vais finir de ranger." Se relève ainsi en le disant, parce qu'il se doute que les deux ont ainsi envie de passer du temps ensemble, après presque une année à être ainsi séparée.

Récupère le sac poubelle, prêt à percer le premier ballon pour le foutre dedans ; mais s'arrête, et l'avise encore. "Tu restes pour la soirée ?" Qu'il sache pour combien de personne il fera des pâtes bolognaises - exigence de Sara pour son repas d'anniversaire.

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Elle aurait presque envie de lui demander confirmation, ou un papier signé, une quelconque preuve de ce début d’amitié bancal — elle suppose que les SMS échangés pour la retrouver au diner peuvent compter. Le pari est gagné haut la main et ça la fait sourire plus qu’elle ne devrait, mais elle ne le commente pas plus. Ne dit pas non à la proposition, a l’impression d’être elle aussi une enfant qui va retrouver une copine pas vue depuis longtemps. Luiza s’arrête, déjà debout, prend quelques secondes pour le regarder avant de sourire plus franchement. « Avec plaisir. » Elle n’a pas d’autre obligation après tout, et elle serait bien contente de rester.

Elle ne fait même pas semblant de ne pas connaître le chemin jusqu’à la chambre de Sara, y va seulement.

Et elles passent du temps ensemble, à jouer avec les animaux électroniques (à l’époque de Rafa, ils étaient bien moins faits), et Sara lui raconte tout ce qu’elle a loupé en un an (des gommettes étoiles à l’école, des disputes avec sa meilleure amie et franchement ça se fait pas, pas un mot sur Mica et elle se demande s’ils en parlent avec Zac) et Luiza essaie aussi de lui raconter en retour (mais a beaucoup moins d’aventures trépidantes, alors elle raconte celles de Rafa).

Une odeur vient les aguicher au bout d’un moment, et c’est assez naturellement qu’elles se rendent dans la cuisine où l’oncle a commencé à préparer le repas. « On peut aider ? »  
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Date d'inscription : 12/10/2023
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Thèmes abordés : Alcool (et alcoolisme), vulgarité narrative (et personnage), illégalité, proche dans le coma (soeur), famille décimée parfois évoquée, haine de soi (et des autres), bombes
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Un dernier regard entre eux, avant qu'ils ne se séparent, sans bruits de verres cette fois, parce qu'ils ont terminé les sujets fâcheux, que tout est désormais mis sous le tapis et qu'il est de nouveau agréable, ce moment entre eux. Même s'il soupire plusieurs fois, pensif à souhait, à ressasser le tout - il lui faudra des semaines pour réellement digérer le tout - et trouver un peu de réconfort dans ce grand ménage qui consiste à, un moment, chasser le moindre morceau de cotillon et mettre de côté un petit chapeau de fête, pour le mettre dans l'album dédié à Sara, le coller à la page qui sera réservée pour ses sept ans. Parce que les Castellano ont ce côté vieux jeux, à imprimer encore des photos pour les fiche dans des albums physiques, qu'il songe soudainement aux photos de mariage et vient à fouiller rapidement, pour les retrouver... Et aviser Luiza avec quinze ans de moins, mais largement reconnaissable...

Ce qui confirme à Zacarias qu'il était un sacré trou de cul de même pas eu avoir un quelconque tic, en la revoyant à New Blossom.

L'album est rangé à nouveau et le ménage se termine ainsi, le sac poubelle mis à l'entrée de l'appartement, proche de la poubelle, pour ne pas l'oublier ; et il se lance dans la cuisine après un dernier coup de balais ; les mains lavées, l'homme suit méthodiquement la recette que Sara préfère - elle dit, du haut de ses huit ans, que l'ordre dans lequel on met les ingrédients est important pour le goût ! Et parce qu'il n'a pas envie de savoir si c'est bien vrai, il le suit assidument ; avec juste un fond musical, en arrière, qui pourrait presque le déconcentrer parfois.

Mais finalement, ce sont les deux qui débarquent qui parviendront à lui faire relever le museau de sa tâche. Luiza aura la surprise de le voir pour la première fois avec des lunettes de repos, mise en partie pour le protéger de l'oignon à découper - et surtout parce qu'il vieillit et tient pourtant à ses yeux, les préservant au mieux. "Vous pouvez mettre la table." Qu'il suggère, tout en sachant très bien que, étrangement, c'est une des tâches préférées de Sara - sans doute dû au fait que plus vite c'est fait, plus vite ça veut dire pouvoir manger !

Ainsi la petite guide l'adulte, comme si elle ne connaissait pas la cuisine ; pour la défense de la petite, les assiettes ont changé de place, mise en bas pour que justement Sara puisse les attraper seule sans avoir à monter sur quoi que ce soit. Pendant ce temps, Zacarias vient à sortir les pâtes de l'eau... Et forcément, se retrouve d'avec les verres remplies de buée, sans trop sembler s'en faire ; attend la fin pour venir les essuyer avec un bout de t-shirt, à défaut d'autre chose sur l'instant présent. "J'espère que t'aime les spaghettis bolognaises façon Castellano." Il évite juste de préciser que ce sont celles du mini modèle.

Remet ses lunettes et termine de dresser dans un plat qu'il ramène à table, avant de s'installer avec elles. "Je vous sers ?" Et le mini modèle, justement, se relève de sa chaise d'un coup. "Non, moi !!" Zacarias sourit, levant les mains en l'air pour la laisser faire. "Bon appétit." Qu'il dit, avant le premier coup de fourchette ; pour, comme à son habitude, arrêter de manger à la moitié de l'assiette, attendant de voir si Sara a plus faim ou non. En attendant, ça discute de la fête, de comme c'était chouette et qu'elle a hâte de tout raconter demain à l'école.

Mais non, elle ne pourra pas y emmener le cyberchat.
Et non plus pour la belette.

Ah, les enfants.

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This was inevitable ;; Luiza U7sp
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