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crime against all - summer

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we all bleed red and cry tears holding no shade of color
cw: n/a

Il ne faut pas de fioriture pour le grandiose. La baie vitrée est marquée d’un simple WAR, qui indique bien l’objet de l’exposition. Derrière, des photographies qui se laissent deviner, trop loin pour que les éléments graphiques ne soient visuels.
L’avantage d’être à présent dans le giron des Sept est que les invitations sont vastes et variées, Andrea qui a ce luxe de pouvoir trouver quelque chose à faire, quand elle sent l’ennui poindre, quand elle n’ose pas accaparer trop son (faux) époux. Et maintenant, elle a cette chance de pouvoir inverser les tendances, inviter Alma en tant que son +1. Douce vengeance enfantine. Il leur arrive de croiser leurs invitations, voir ce qu’iels ont en commun.
Ca les occupe comme possible.
Puis, elle n’a pas perdu de vue de caser Alma avec Sloane.
Les images sont à la hauteur de ce qu’Andrea espérait dans ce qu’il y a de plus beau de la violence des hommes. Elle s’est arrêtée devant un cliché particulièrement saisissant d’une femme en train d’être battue par un homme en uniforme, le sang attrapé au vol par la puissance de la caméra. Elle regrette que le milicien soit de dos, imagine sans mal l’expression qu’il doit faire.
La localisation dénonce la Zambie.
Andrea sent une présence à côté d’elle, ne détourne pas son regard de la photographie, son implant mémoriel occupé à enregistrer sa vision. “Isn’t fascinating?” Commence-t-elle. “People can fight over race, mutation, gender. However, they always use the very same violence.” Elle sourit devant le cliché, un sourire sardonique et tiré.
Elle sent les coups qu’a subi la femme.
Is there a way to know if she survived?” Andrea ne le lui souhaite pas. Elle sait que mourir est plus simple que survivre, se relever après la blessure. Elle détourne enfin son regard du cliché imprimé, le bout en métal de sa canne qui rappe doucement contre le sol en béton. Son attention tombe sur la femme aussi menue qu’elle, quoique l’expression est plus patibulaire.
Le sourire d’Andrea s’allonge.
Elle sent venir une conversation intéressante.
ft.  @Summer Andersen   
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a shade of red always become a shade of dark.
cw: n/a
Ce n’est qu’une exposition de plus, mais toutes les expositions pour Summer sont importantes. Y compris quand elle est lassée de tout, y compris quand elle est fatiguée comme aujourd’hui. La nuit a été rude, cauchemars et controle de soi presque inexistant. La nuit a été rude oui. Mais ne le sont elles pas toutes. Ca ne change rien à la soirée, ça ne change rien à l’exposition. Summer en est fière, elle a de quoi l’être. De plus jeunes photographes ont eu l’honneur de venir exposer à ses cotés, et les meilleurs traiteurs de la ville ont été contactés. Quelques conversations sont échangées, bribes de politesses. Oui, Summer apprécie la soirée (c’est vrai), oui Summer est ravie d’être la (c’est faux), oui les clichés étaient durs à prendre (toujours), Oui, c’est aussi l’oeuvre d’une vie, non elle n’a pas peur du danger que ça apporte…

Ses pas glissent, elle explique quelques photographies, partage une coupe de champagne. Apparence soignée pour l’occasion, long cheveux noués en un chignon serré, costume noir aux nuances de vermeil rappelant le thème de la soirée.

Elle sort d’une explication qui n’avait pas lieu d’être — qui l’a fatiguée (mais qu’est ce qui ne la fatigue pas récement ) - quand ses yeux reperent la femme admirant une photographie prise en Zambie. Scene atroce, crimes de guerres, femme battue par ceux qui ont envahis son pays.  Summer s’en souvient, l’homme et son sourire, les mésententes avec la compagnie qu’elle suivait à ce moment.  

La femme parle, la sortant de sa transe. Summer fixe la photographie pendant quelques instants encore. La laisse parler, opine du chef. Et puis il y’a une question qui pourrait être banale, mais que les gens ne posent plus de nos jours.  Sam fixe un moment le cliché, puis réprime cette envie de hausser les épaules, désabusée. « You could ask the artist. » C’est un sourire plus léger, attitude désinvolte. « But ah, why would I keep the suspens, she did. Her name is Michaala, with some help she opened a home school for young girls in her tribe. » C’est un peu sa façon à Sam de garder le contact, d’aider ceux qui en ont besoin, parfois, elle n’est pas seulement témoins, parfois elle ne peut rester neutre et ressent ce besoin de se faire acteur.

Elle ne dira pas ce qui est arrivé à l’homme aprés ça.
Elle ne dira pas les cauchemars qui l’ont hantés jusqu’a sa mort.
ft.  @Andrea Regan   
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cw: n/a

On lui adresse l’évidence et Andrea ne perd rien de sa patience, le sourire qui se meut délicatement en une mimique plus polie, en attente. Il y a bien le nom, sous la photographie, et Andrea s’est un minimum renseignée pour savoir que l’artiste est en face d’elle. Elle a reconnu le jeu d’influence, la pomperie de celleux qui veulent se faire remarquer.
Andrea en était aussi le centre, quand elle portait le nom et le visage de Seeker.
La mine devient contrite quand elle apprend qu’en effet, la femme a survecu. “Well, I’m sorry to hear.” Elle marque une pause, juste assez pour que le vice s'installe, puis précise avec cette expression de renarde qui lui sied tant. “Not for the school, of course.” Elle retourne son attention vers la photographie. “She’ll have to live with the memories and the scars.” Elle pourrait dire que l’un est pire que l’autre, mais en tant que femme marquée, Andrea sait que les deux sont liées. Comme elle n’oublie jamais l’accident quand elle met sa jambe de métal.
Tous les jours.
Tous les jours elle pense à Rick.
C’est juste la manière qu’elle a d’avoir pensé à lui, qui a changé.
And she’ll wonder if they’ll come back for her.” Son pouce caresse doucement le métal de la tête de sa canne qui s’est réchauffé à la température de sa peau. “Or worst.” Andrea serait bien incapable d’ouvrire une école, pour regrouper des femmes qui pourraient être de nouvelles victimes pour une nouvelle vague d’hommes.
Elle sait que eux, n’arrêtent jamais d’arriver.
It is an impressive exhibit. You have an eye for violence. It’s refreshing.
ft.  @Summer Andersen   
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cw: flirt.
Sam regarde un peu la femme qu’elle reconnait vaguement comme une personne que l’on voit dans des journaux ou autres, même si elle serait bien incapable de mettre un nom ou une histoire dessus. S’en fiche t’elle ? Oui. Il y’a des sujets plus intéressants que les autres. Pas que la femme – ravissante au demeurant – ne soit pas intéressante. Un nom sera demandé probablement, mais aucune main ne serra serrée, ou du moins pas volontairement. Un silence se fait, existe. Un silence et puis une réflexion qui la surprend sans vraiment la surprendre. Rafraichissant. « Usually people are glad to know there is survivor. » Un sourire très léger, sincère mais distant, une curiosité dans le regard sombre de la photographe. Aceré.

Une presque compréhension – mais pourrait elle réellement comprendre ? Elle qui n’a pas vécu ce genre de violence. Et bien mal en prendrait à celui qui leverait la main sur elle. Psychoses. Horreurs. Cauchemars. Fantomes dans un esprit, le brisant jusqu’à la lie.

« Ah » Bref éclat cette fois, comme la resignation dans son regard se mélant à la réjouissance. « She knows they wont. » Et peut être parle t’elle du fait que l’argent des Andersen lui paie une protection rapprochée, ou peut être parle t’elle de ces moments où masquée, cachée, elle a expliquée à la femme en détail ce qui était arrivé à son bourreau. Qui sait ? A part une acolyte qui n’était pas que ça, personne ne peut savoir. Et c’est un sourire un peu triste qui quitte les lèvres de Summer. Ca n’a pas d’importance.

Elle a assez de gout du détail cependant pour reperer des traces dans le regard, dans les mots. La femme en ressent plus qu’elle ne le dit pour ce sujet. Femme battue ? Femme brisée ? Elle qui voudrait passer à recoller le monde se sent concernée. Elle ne dit rien pourtant, et au contraire se fend d’un sourire. « Thanks. Whole world is violence right now, I can’t say the subjects are lacking. » Désabusée mais nonchalente.

« Summer. But you can call me Sam. Do you fancy a drink or a tour ? I can even do both. »
ft.  @Andrea Regan   
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cw: misandrie

It’s because people are no survivors themselves.” Toujours dit avec ce même goût pour le sujet qui fache, une connaissance intime, tacite, de ce que le monde fait de pire: les hommes et leurs actes. Les films vendent la propagande qu’un bouquet de fleurs est suffisant pour effacer les maux. Les fleurs, pourtant, son un rappel de la place que devrait avoir une femme: accepter de se faire déraciner et mourir silencieusement. Andrea n’en est pas passé loin.
Elle imagine que Michaala non plus.
Et quand on a un pied en enfer, on en revient jamais totalement.
She knows they won’t.” Andrea plisse légèrement les yeux à la phrase, le ton similaire au sien qui est renvoyé. Ces femmes qui en savent plus, mais qui refusent d’en dire. Sa canne se rapproche de quelques centimètres vers Summer, Andrea qui se penche de manière à la conspiration (ce qu’elle préfère. “And how come you know they won’t?” Une distinction, la beauté de la langue anglaise qu’Andrea a appris à décortiquer pour le besoin du théatre.
Elle est intriguée, sincèrement. Ca se voit dans cette lueur dans ses yeux, devine une histoire sur le déclin d’un homme mauvais.
C’est ce qu’elle préfère.
Then why Zambia? Or any other place? Do you roll a dice? From my understanding, you don’t need to run after a paycheck. And it’s not really the kind of job you do for money, isn’it?” Andrea ne le sait pas, mais elle devine facilement l’avarice de l’homme qui se fasse plus timide devant les risques du danger. Si une photo vaut mille mots, combien vaut-elle de vies?
Les présentations se font, et elle rend la politesse avec son élégance usuelle. “I’m Andrea. I scarcely drink in society, so I’ll accept the tour. You must certainly have one or two words more than what the images have to say.” Pause, Andrea qui se redresse, étire un peu sa prothèse, éternellement visible. “If you don’t mind entertaining someone who might need to sit at some point.
ft.  @Summer Andersen   
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cw: awkward flirt.
 « That’s true. » Elle pourrait rajouter beaucoup de choses Summer, mais perspicace, elle comprend d’où viennent les mots de la femme, et en un sens elle les comprend, de plus ou moins loin. Il y’a différents types d’abus, il y’a les violences physiques, il y’a l’abandon, les violences mentales, les coups, certains laissent des marques sur les corps, d’autres laissent des marques dans l’esprit. Rien n’est jamais souhaitable, on arrive juste mieux à faire semblant. Personne n’est jamais apte à tout comprendre de toute façon, ce que les gens ressentent, ce qu’ils ont vécus. Alors elle se surprend à admirer cette femme. A vouloir en savoir davantage. A vouloir la connaitre.  « Or maybe some idealistic wants to believe than sometimes, surviving can turn into living again. » Lueur d’espoir au milieu de ces photos de carnage.
Sam veut croire qu’en un sens elle aide. Pas un syndrome du sauveur non, elle sait qu’elle ne peut pas changer le monde à cet effet, que rien ne repose sur ses épaules. Pas de cette manière. Elle peut juste, changer les choses autrement. S’assurer que quelques difficultés soient ôtées du chemin.

C’est une question qui mène en ce sens d’ailleurs. C’est une curiosité, et une complicité qui pourrait être tentante. Alors elle répond, comme elle répondrait d’usuelle. Elle est ce genre de femme qui n’hésite pas au fond, tout en gardant le controle sur tout ce qu’elle dit.  « Would you Believe me if I told you I killed them ? » Ton conspirateur, mais regard amusé pour laisser semer un doute.

Autre question, un fil de conversation appréciable.  « Just going by instinct, sometimes I’ll read an article, sometimes I’ll have a call. I could told you some bullshit about wanting to be in the most heated place, to grab some kind of fame, but most of the time it’s just some luck.  » Sourire presque charmeur, elle n’arrêtera jamais. Même si elle se connait assez pour savoir que chaque seduction ne peut mener à rien.  « I love it you know, being able to show some people that war is everywhere, that there could be beauty in darkness, but I won’t go all philosophic on you, promise. »

Un nom donné, une probablité, un sourire plus doux.  « Nice to meet you, I Hope you’ll like the exhibition in its entirety. » Un hochement de tête suit, et elle se contente d’une réponse simple.  « You know, I won’t mind seating at some point either. These shoes are killing me, but my publicist forbade me to put combat boots.  »
ft.  @Andrea Regan   
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cw: misandrie, feminicide, mention de meutre

Andrea se retient, fait tourner sept fois sa langue dans sa bouche, plutot que de rajouter un bullshit, it’s never living again, parce que ça serait parler trop près du coeur, reconnaitre que le fantôme de Rick a toujours une emprise sur elle, comme le fantôme d’Alice aurait toujours une main sur elle.
Tout ira bien, incapable de se défaire de cette impression que le monde prendra une tournure meilleure, elle qui est pourtant une pessimiste bien connue.
Il y a, de toute façon, plus intéressant que sa propre souffrance.
Il y a celle des autres, surtout celle des hommes et elle se penche dans le même mouvement conspirateur, ses doigts qui se serrent contre le pommeau en métal de sa canne. Andrea, aigle des malheurs, sourit de cette même expression qu’arbore Summer/Sam. “Why shouldn’t I believe you?” Elle n’a aucune preuve d’effroi, ni de surprise. “Why would it be so hard to believe that a woman killed a man?” L’idée ne la dérange pas, la charme même, une poésie vengeresse qu’elle regrette ne pas avoir eu elle-même.
Incapable de s’en prendre à son propre bourreau.
Don’t worry, philosophy doesn’t scare me.” Certes, elle reste une femme du théatre, c’est là qu’est sa fibre, l’étendue de son être. Mais il y a une beauté dans le cinéma d’auteur, qui a sa propre forme de philosophie. Elle pourrait imaginer l’histoire de la photographe mise en scène, jouée devant les écrans du monde entier. Une femme vengeresse, une trope qui plait.
Et c’est rafraichissant même, l’approche de Summer/Sam, qui vraisemblablement ne sait pas qu’Andrea est mariée à l’un des plus grand nom d’Icarus. Depuis qu’elle a signé le contrat avec l’homme ailé, elle n’a plus été aussi libre de ses mouvances dans le monde charnel, comme si l’aura de Jophiel était autour d’elle.
Non pas qu’elle regrette.
C’est juste différent.
Andrea initie donc la marche, sans inviter la maîtresse des lieux à la suivre. L’offre a déjà été faite. “I don’t understand, your combat boots would have been perfect for tonight’s theme.” Rire social, agréable. “Honestly, the saying about suffering to be pretty is so old fashioned. You definitely don’t need to suffer to be the latter.
ft.  @Summer Andersen   
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tw: toujours awkward flirt.
Il y’a des personnes qui méritent de mourir. C’est un fait que Sam ne niera jamais. C’est un leitmotiv qu’elle se répète. Pas pour forcément justifier ce qu’elle fait — parce que oui, Sam n’est pas innocente, elle le sait bien, le vigilantisme n’est pas légal, mais quand le légal n’est pas juste pourquoi le respecter — mais parce que c’est la réalité. La justice doit parfois s’appliquer, et certains n’ont juste plus gagné leur droit de vivre. C’est cruel peut être. Elle ne pense pas l’être. Elle aide. Elle applique. Elle se ferait volontiers en cauchemars des mauvaises personnes, si elle avait plus de foi pour être une héroïne. Elle n’en est pas une. Elle n’a pas non plus cette vocation la. Troubles dans son esprit qui ne viennent néanmoins pas parasiter sa conversation, sa rencontre. Agréable.

 « Ah, maybe I just want people to not think I’m capable of killing. After all, I wouldn’t made so great pictures in jail. » Or dead. Elle ne nie pas néanmoins. Si il n’y’a pas de preuves il n’y’a pas de crimes, et Sam a décidé depuis longtemps de ne pas passer sa vie à avoir peur. Pas de ça.

 « Nice to know. »  Il y’a une proposition acceptée, appréciée. Il y’a ce coté social entre elles deux, ces petits sourires, légers rires. La marche commence, et Summer se fend d’un léger rire.  « Yeah, that’s what I told them but I know a losing battle when I see one. » Sourire complice, lueur espiegle mais un peu douce dans ses yeux.  «  But thank you dear Andrea. »  La marche s’arrête devant une autre photo, scene de libération aprés la guerre, le feu coloré quand les humains sont en nuances de gris. Artistique vision que Summer ne commente pas.
Autre question. 
Autre conversation.

 «  So now that we have established you like philosophy and murder, what more should I know about this beautiful woman ? » Et il y’a ce petit flirt, il y’a ce sourire léger qui est présent sur le visage de Summer. Qui pour une des premières fois s’amuse réellement, sans avoir besoin de prétendre en public.
ft.  @Andrea Regan   
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cw: misandrie, féminicide

A shame, really. Everyone should expect a woman is capable of killing. They wouldn’t act so surprised when it’s happen and they might even be more lenient about it happening.” Les hommes ont les excuses toutes faites, des bons pères de familles, des biais qui protègent les féminicides. Alors qu’une femme est jugée automatiquement folle et responsable.
Pire, une menteuse.
Un jour elle fera bouffer la pomme du Serpent aux hommes, pour qu’ils s’étranglent dessus.
Rêverie contemporaine.
Andrea reporte son attention sur la photographe, sourit tranquillement au compliment. Maintenant serait un bon moment pour préciser qu’elle est mariée, mais ça donnerait une tournant différent à la conversation.
Ce n’est pas la chose la plus intéressante à savoir à son propos.
Pas ce soir.
Aujourd’hui, Andrea a envie de profiter de son anonymat. “I’m afraid that any other hobbies of mine will seem beige. However, I am fond of movies, always have been. Pale comparison to what you must see in your missions abroad. Not everyone is fitted for combat boots.” Elle dit ça avec son détachement calme et agréable, Andrea. Elle n’aurait jamais été faite pour le combat, malgré combien elle est faite pour encaisser les coups. Une petite ironie de la vie. “What about you? I can picture you sleeping with your camera.” Sourire de renard amusé. “I am not sure it’s quite comfortable.” Les gens ne sont pas que leurs métiers, que leurs passions.
Sinon, ils seraient bien ennuyants et rapidement résumés.
Andrea est persuadée que les gens ont plus à offrir que les simples apparences.
Une photographie vaut mille mots.
Combien vaut une personne, alors?
ft.  @Summer Andersen   
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tw: misandrie ; 0 subtilité  
Ce n’est pas une pomme que Summer voudrait faire bouffer aux hommes. Mais la n’est pas la conversation. Il y’a une moue un peu pensive de la photographe. Il y’a son sourire qui se perd quelques instants, des doigts glissant sur une mèche de cheveux. Elle réfléchit, mais pour répondre au fil de cette conversation elle n’a pas besoin de réfléchir trop longtemps.  « Ah, men are not known to be lenient toward Women anyway. And sometimes it’s just good to play with this false figure of innocence that is plastered on us. » Moue presque complice. Sam pense un peu, que si elle était un homme on se méfierait plus d’elle. Quand elle était plus jeune ça avait le don de la mettre hors d’elle, maintenant elle sait parfois en profiter. Pas que ça ne l’irrite pas. Mais le monde entier l’irrite. Patriarcat bon à jeter, fausse faiblesse des femmes. Elle hausse les épaules aprés ça.

Il y’a d’autres sujets, d’autres mots qui s’échappent, qui se partagent. Il y’a ce charme, que Sam fait jouer sans même y penser. Parce que si elle a toujours peur de concrétiser quoi que ce soit, la photographe reste un flirt, reste charmeuse. Elle aime séduire. Elle aime savoir qu’elle séduit. Et les femmes — les belles femmes — ne la laisseront jamais indifférente. Alors Summer continue, funambule de précipices enflammés. Si elle savait qu’Andrea est marié agirait elle de la sorte ? Peut être pas. Elle déteste bien les hommes certes, mais elle apprécie la loyauté. Elle ne sera jamais le serpent de la discorde, pour qui que ce soit. Ou du moins, elle aime à le penser.

Pour le moment elle ne sait rien. 
Pour le moment Andrea n’est pas un fruit défendu.
Alors pour le moment, Summer l’admire un peu. Summer l’écoute, presque religieusement. Et si elle n’apprend pas grand chose, elle a tout de même de quoi rebondir. Toujours.  « Ah, movies are nicer than combat zone, that I can ensure you. But sadly I don’t have much time to go see them, or never had the good company, maybe you should reccomand some. » La subtilité n’est pas son fort en tout cas. Et puis il y’a un léger rire. Distant, et un sourire qui disparait presque. « Sleeping is never comfortable. » C’est dit d’une voix trés basse. Puis le sourire revient, fausses apparences que Sam aime à offrir, fausse confiance en elle — quand même justifiée, Sam sait ce qu’elle vaut, Sam s’aime aussi, autant qu’elle peut se deteste. Tout dépend des sujets. « But usually I prefer sleeping in the nude with a nicer and prettier company than some camera. » Le naturel revient, le sourire un peu goguenard aussi.

« What can I say more, I’m a simple woman, enjoying pretty women, discovering new cities, museums and pizza. » Une belle présentation, simple. Autant qu’elle voudrait l’être. Autant qu’elle prétend l’être en tout cas.
ft.  @Andrea Regan   
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cw: misandrie

Recommend what? The company or the movies?” Sourire de renard sur les lèvres. “How about you tell me about your tastes”, ne précise pas sur quel sujet “and I’ll see if there is something that comes to mind.” Andrea est une réelle médiathèque sur pattes, ne rate que peu les sorties cinémas, même celles qui ont mauvaises presses.
C’est important de reconnaitre le travail de tout le monde, dans cette large machine qu’est le cinéma. Même si les meilleurs acteurices ne sont pas devant les caméras, mais s’en tiennent loin.
Ici, par exemple.
Andrea ne pense pas à Sam, dont elle voit le masque se fissurer, et la curiosité animale s’y faufile, regarde la vitesse à laquelle la photographe reprend le jeu des prétentions, des faux semblants. Summer ne sait surement pas que une fois que le jeu est brisé, il est difficile de faire croire aux autres que l’écart n’a jamais existé. “But usually I prefer sleeping in the nude with a nicer and prettier company than some camera.” L’attention d’Andrea est là, pleine, entière, dangereuse. “Liar.” C’est dit avec l’aisance des créatures facétieuses, joueuses. Elle ne précise pas pourquoi Sam est une menteuse, parce qu’Andrea n’en a aucune idée. Est-ce le sommeil, le vice de la chair, la solitude?
Ca ne l’intéresse pas, l’origine du mensonge.
Seul l’acte compte.
Coming back to New Blossom should be a terrible bore for you, then.” Pour Andrea, il lui a fallu du temps pour que le charme de la ville arrive à percer.
Et encore, elle est loin d’être boulversée par la ville reconstruite.
The museum are mostly about Icarus or the city.” Elle sait de quoi elle parle, elle les a tous fait, d’une manière ou d’une autre. “Founded by the victors and the riches.” Andrea a sa place, celle qu’elle a toujours rêvé d’avoir, parce qu’elle sait que ce sont ceux qui ont le pouvoir, qui dictent le reste du monde.
Mais le reste du monde n’est pas que ça. “Are any of your pictures in a museum?” Après tout, Sam Andersenfait bien partie des victorieux et des riches.
ft.  @Summer Andersen   
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tw: misandrie ; 0 subtilité   
Un sourcil se redresse. Summer n’est pas si malhabile. Certes parfois ses flirts sont ratés, certes parfois elle n’est pas sur la même longueur d’onde que les autres. Mais Summer a toujours été une charmeuse. C’était bien avant, quand elle n’avait pas peur de toucher ses partenaires. Maintenant elle vit du frisson de la seduction sans avoir le plaisir de l’acte. Parce qu’elle a peur. Elle a peur de la proximité. Elle a peur de tout ce qui peut arriver aprés. Elle ne veut pas y penser ce soir. Ce n’est qu’une rencontre. Elle laissera une marque peut être, mais elle ne pense pas qu’elles se reverront plus tard. La vie entière n’est qu’un jeu, chaque rencontre est une scene, et des actes différents s’enchainent comme dans les meilleures ou les plus mauvaises tragédies.  « Pretty and mysterious blonde, with eyes full of buried history. Or maybe I have a weakness for Drama and Adventure you know. People said I’m the worst partner to have during war movies tho. » Deux réponses en une. Filigranes d’une séduction en la quelle elle a envie de croire. Parce que parler à cette femme est facile, parce qu’il y’a davantage qu’elle devrait découvrir.

Mais tout autant qu’elle devrait cacher.
Un mensonge dévoilé sans qu’il y’ait de questions. Elle se contente d’un sourire audacieux. « Everybody lies. Life would be too easy if not. » Ce n’est pas non plus encore le temps pour philosopher. Mais c’est la. Comme tant de pistes qui n’ont pas besoin d’être suivies.

Des mots s’échangent, une conversation continue.  « It is. But we always find some new things to do. » S’enfoncer dans l’underapple par exemple. Trouver un fight club qu’on lui reccomande. Faire justice soit même.  «  Some of them maybe. » Parce qu’il y’a des images sur les quelles elle même a perdu les droits, et parce qu’a une époque elle pouvait esperer que cette ville soit mieux que ce qu’elle est devenue. Un soupir s’échappe. « And you, are you enjoying life in New Blossom. Are you from far away ? »  Vieille Amerique peut être. Elle aimerait dire qu’elle est douée pour reconnaitre les accents. Ca serait faux. Son talent réside dans ses yeux, pas dans ses oreilles.
ft.  @Andrea Regan   
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I’m far from Mysterious, miss Andersen. You just lack the intel.” Le sourire, pourtant, est à l’opposé de ce qu’elle vient de dire, expression contrôlée et pleine de ce jeu et de cette aura qui semble plaire à la photographe. “You can ask your guests. A few will know who I am.” Ou, tout du moins, connaître le mensonge qu’elle est. C’est une dynamique différente de quand elle était Seeker. Maintenant, tout le monde connait son nom, qui est à présent lié à un nouveau nuage de fumée.
Impossible d’être qui elle est, sauf en présence de quelques âmes élues et échouées.
Then, there won’t be any mystery left. What a shame.” Mais son ton invite à l’opposé. Que Sam aille demandé à chaque tête présent qui elle est. L’idée l’amuse, la gonfle de ce petit quelque chose qu’elle n’a que rarement ces mois-ci.
Le pouvoir de l’anonymat.
I’d love to see you watch a war movie. People squirming on their seats is the best distraction.” Parce que ça veut dire que les gens sont réceptifs aux films, qu’importe qu’ils soient d’une exactitude ou non. Le plus important est que ce qui soit sur la pellicule fasse réagir son public.
Le comment n’est pas important.
Le résultat est tout ce qui compte.
Everybody lies. Life would be too easy if not. - I beg to differ.” L’attachement aux mensonges est ce qui a façonné la vie d’Andrea. “Life would be worse, without it. How could people reinvent themselves without the ability to lie to themselves first?” Andrea ne serait restée qu’une pouilleuse de l’Ohio, si elle n’avait pas eu la capacité de se réinventer. “We are just lies in the eyes of others. Because no one truly knows who we are, deep within.” Elle a été incapable de savoir qui était Alice, dans le fond.
Elle n’aurait jamais cru à la manipulation.
A la force du baiser sur ses lèvres.
Son sourire s’amenuise au souvenir, se rattrape à la distraction qu’est Summer, et aux photographies qu’elle apporte dans sa vie. “Where do you think I am from?” C’est une question facile, parce que les Etats-Unis sont assez large pour qu’elle vienne de partout et de nulle part à la fois. Parce qu’il ne fait aucun doute qu’elle partage le gracieux héritage de leur pays. “I despise New Blossom with all my might.” C’est dit avec une élégance rare. “The city is boring, too new according to my own taste. I like Europe better.” Son regard se détourne un instant de la photographie et de la photographe, observe la foule qui gravite. Elle croise le regard d’Alma, saon partenaire de crime. “The people, however, are quite bearable.” Elle lae salue d’un geste de la tête, reporte son attention sur Summer. “I’d say they are the reason I stay.
ft.  @Summer Andersen   
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