When you kick the hornet, it stings. When you kick the cyborg, it ##### - teddy

you'll fucking wish i was a hornet
tw: cyberpsychose, gore, mort

La rage n’est pas un sentiment de G.IA.
Parce qu’il n’y a pas de formule mathématique pour convertir le dégoût humain, ce besoin de la viscère, de réduire tout en bouillie, sanglante. Autant l’ADN comprend une succession d’acide désoxyribonucléique qui doit codifier le sentiment, le binaire ne comprend pas la haine.
Pour G.IA, ce n’est pas une succession de 0.
Pourtant, c’est né d’un 0.
Et c’est terriblement simple.
Il y a avait Arca : 1.
Thorpe l’a tué.
Arca est devenu 0.
Et la rage est née.
Elle n’est pas sortie de nulle part.
La cyberpsychose était dormante , attendait le bon moment pour se déclencher, interrupteur qui a été allumé.
1
& depuis, il n’y a plus la voix de Georgie dans ses oreilles, tout juste le ronronnement de Georg.IA.
Il y a surtout le silence d’une machine en colère, les méfaits du vilain se sont arrêtés.
Il n’y a eu qu’une apparition à la surface, dans une Eclipse.
Un 0 devant un O.
La construction était millimétrée, le marché noir vidé la veille, les revendeurs de mods douteux cambriollés puis chassés du marché par des bras furieux, le Maëlstrom protégé en guise de promesse, que le métal protègera toujours le métal.
Jamais la chair vaseuse et boueuse, responsable de la mort d’Arca.
Les morceaux de Theseus et d’informatiques récupérés, G.IA les a cloué au mur de l’Eclipse vidé (un sorteur mort avant que l’alarme ne sonne). Une reproduction fidèle de ce à quoi un corps humain est sensé ressemblé, quand il n’est fait que de métal.
Le tout à été recouvert d’une peinture rouge, pour rappeler le sang.
Et au-dessus, en une promesse d’un INRI qui ne les sauvera plus.
Their name was ARCA
Un funéraille que son second aurait apprécié.
Mais iel n’est plus là pour veiller sur Georgie, ni Georg.IA.
Il n’y a plus que G.IA qui s’est enfermé* dans son repère et opère ses machines de métal, qui s’allongent et s’alignent, l’insatisfaction de trouver un nouveau partenaire de crime.
C’est la défaillance de l’espèce humaine.
Les petits robots se succèdent et vaquent librement entre la ferraille récupérées, une améthyste qui repose sur son bureau, des explosifs dans un coin. Une alarme de proximité qui bip. G.IA se redresse, sa figure de métal et de puces qui s’étire, puis marche vers l’extérieur de son repère, un simple bâtiment reconstruit dans une partie abandonnée du Bronx. Un zone marquée comme la sienne, des interdictions et des messages de prudence.
Même les pilleurs ont appris à se tenir à distance.
Mais il y a un sot.
Une crapule à abattre, qui s’approche.
G.IA fait craquer sa nuque de métal, sans que ça ne craque.
La rage est là. Silencieuse. “Tu veux mourir, c’est ça?” Iels sont dans le terrain vague, à l’extérieur du repère. Les silhouettes faminiques des robots qui s’activent et marchent sur leur territoire, méfiance codée, formes d’un cyberpunk distopique.
Cauchemar robotique.
Mais le pire, et le plus dangereux, reste G.IA.

ft. @Teddy Thorpe

04/02/2023

Don’t kick the hornet
@Georgie Pérez | fin février 2026
TW : violence physique, violence verbale, destruction, vulgarité, sang, mort…

Sous ses yeux traînent le méfait encore frais. Dans sa main, un verre de whisky pour l’aider à réfléchir. Visage de la coupable sur des vidéos qu’il a dissimulé à la police. Il n’a eu besoin que de quelques recherches pour trouver son identité, il refuse que les autorités s’en mêlent plus que de raison. Tant qu’il ignore ce qu’elle sait de lui, ce qu’il fait dans les coulisses du club, il ne peut laisser d’inspecteurs la trouver. Et puis… Ce n’est pas aussi intéressant de laisser faire la justice. Il préfère agir lui-même. Quitte à s’amuser un peu au passage. Ses yeux parcourent avec attention chaque mod, artistiquement déposé, comme une fresque ou un symbole, dans un liquide carmin qui n’est pas réel. Le doigt s’en est assuré, des heures plus tôt. Ce n’est que de la peinture. C’est presque décevant. Une oeuvre magnifique aux yeux attirés par le morbide, une poésie destructrice qu’il apprécie malgré la menace qui plane sur lui, sur le club, sur ses clients.

Décision prise de tout fermer. Jusqu’à ce que tout soit résolu. Jusqu’à ce que les problèmes n’existent plus que dans un souvenir. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un souvenir. Quelques ordres balancés aux personnes concernés, qu’ils puissent agir en conséquence, pendant qu’il prend la tangente. L’adresse a été trouvée pour rencontrer cette… personne et il abandonne sa voiture volante pour prendre des moyens de transport plus conventionnels. Ça coûte une petite fortune pour remplacer ces trucs-là et il préfère s’amener plus discrètement sur les lieux.

Pas assez discret puisqu’une voix retentit au milieu de la ferraille, non loin de lui. Comme si on l’attendait. Et un sourire mauvais se pointe bientôt sur son visage, alors qu’il écarte les bras. Comme s’il était venu en paix. Ce qui n’est pas le cas. Ce n’est jamais le cas lorsqu’il se déplace en personne après un évènement important du genre. Il vient avec les armes au fond du sang, le sang au bout des doigts. C’est marrant, j’me posais la même question. En général, quand on vient foutre le bordel dans mon club, c’est qu’on a des envies de crever… Ses pas ont cessé, pour l’instant il ne s’approche pas. Méfiance exacerbée pour se donner le temps d’observer les alentours, d’observer la silhouette devant lui pour se donner des munitions. Je suppose que Arca était quelqu’un de proche? Je l’ai abîmé? Provocation ou réel oubli, les mots se font incisifs pour tâter de l’adversaire, pour chercher la bête qui pourrait lui donner l’avantage plus tard. S’il peut l’obtenir. Ce dont il doute soudainement, en continuant d’observer G.IA. Une oeuvre d’art qui plairait à Naël… si seulement il pouvait la lui ramener...
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éclipse

Break down, only alone
I will cry out loud
You'll never see what's hiding out
Hiding out deep down

you'll fucking wish i was a hornet
tw: cyberpsychose, gore, mort, deuil

“ ”. Les pièces de métal ne donnent aucun signe d’entente, se mettent juste en mouvement, créatures poncées, la tôle mâte, les morceaux qui s’imbriquent contre l’idée de l’esthétisme.
A l’image de ce qui est sous sa peau synthétique.
G.IA ne commettra pas l’erreur de sous-estimer Thorpe.
Ne marche pas dans la tanière du loup sans avoir fait ses recherches.
Sait qu’il manque quelque chose.
Il a la même assurance qu’elle.
Puissance dissimulée.
G.IA s’imagine le briser sans mal.
Se souvient qu’il convoitait avec Siren, avant qu’il ne se fasse jeter comme un malpropre.
Qui est assez fou, pour traîner avec l’ancienne Sept?
Hm. Elle n’a jamais voulu donner raison on dogme du Maelstrom, ne déteste et discrimine que les riches de la surface.
Thorpe n’y coupe pas court.
Raclure parmi les autres.
& en prime.
Assassin.
Le robot inspire, fuel invisible. “Est-ce que tu veux dire qu’on a tous les deux envies de mourir?” Le sourire est là, dévoile les crocs. “Bien envie de t’arracher la tête.” Pourtant, malgré le ton, il n’y a rien d’autre pour le moment. Il n’y a même pas un seul geste d’agression physique, le cliquetis des ses machines qui se perdent dans l’espace de recyclage, terrain miné, qui entoure le repaire de sa cyberpsychose. “T’as eu de la chance de ne pas perdre une jambe en venant jusqu’ici.” Elle fait mine de réfléchir. “Mais d’un autre côté, ça aurait été dommage que tu finisses en charpie sans que je n’en sois pas responsable directement.” Encore, une provocation sans fond, des mots, des codes, des tentatives de faire perdre le sang-froid de l’autre.
Ennuyeux.
Mais G.IA a toute la patience du monde.
Son alliage ne rouillera pas de si tôt.
Même quand Arca est invoqué dans ses bouches infecte d’où * enleverait toutes les dents les unes après les autres de son ponce et son indexe pour seul instrument de dentisterie. “Tu l’as tué.e.” Abimé.e entend qu’Arca aurait pu être réparé.e.
Mort est mort, pour un mutant.
“Iel était, je crois, la seule personne qui aurait pu m’empêcher de faire exploser tout sur mon passage.” Déjà, ses neurones sont en feu, le métal frémit dans l’absence du rire et de la présence de son sidekick. “Tu devrais me dire merci. J’aurais pu détruire ton club. A la place, j’ai juste refait la déco.” Le ton est détaché. “Ce n’est pas cher payé, pour ce qui m’a été pris.” Georg.IA est assez connu pour savoir qu’il y a déjà eu des expéditions à la surface qui furent plus chaotique.
Mais ceux qui voient le soleil, son prétexte qu’ils ont droit à quelques UV tous les jours, oublient la chance qu’ils ont.
De ne serait-ce que voir ce soleil chaque jour.
“Ou est-ce que m’en prendre à ton trafic de pacotille t’as titillé dans ton ego?”
Ce n'est pas grave.
Une éclipse peut arriver plusieurs fois par an.
Et cette fois-ci, G.IA fera en sorte que ça soit son ombre qui soit projetée sur New Blossom.
ft. @Teddy Thorpe

04/02/2023

Don’t kick the hornet
@Georgie Pérez | fin février 2026
TW : violence physique, violence verbale, destruction, vulgarité, sang, mort…

Situation dangereuse, probablement plus pour lui que pour elle, que de s'aventurer sur son territoire sans renfort, seul avec son arrogance de se croire supérieur à tous. Pourtant il sait qu'elle est dangereuse. Probablement plus qu'il ne peut l'être. Il y a quelque chose, dans son regard peut être, qui accentue la méfiance qu'il ressent à son égard. Teddy sait qu'il ne peut sous estimer la machine qui se tient devant lui. C'est ce qu'elle est à ses yeux. Une machine qui cache pourtant un coeur, qu'il a probablement érafler. Et cette idée le fait esquisser un sourire mauvais, quand ses propos le poussent à ricaner sans chaleur, sans amusement non plus. Je dirais plutôt qu'on a tous les deux envie de vivre... sans la présence de l'autre. Promesse et menace déguisées sous des propos qui se veulent provocants bien que légers.

Les yeux du milliardaire quittent un peu la silhouette, se pose sur la décharge autour de lui, qui dissimule probablement mille dangers pour lui, comme elle l'énonce calmement. Terrain miné probablement, quand il a eu l'imprudence de se pointer sans vérifier où il mettait les pieds. Bien sûr, il s'est renseigné sur elle, il a cherché à en savoir plus et d'autres choses encore. Seulement il n'a pas pensé à ce que pourrait dissimuler son territoire. Grossière erreur, qu'il tente d'effacer de son bagou. Ce n'est pas de la chance. Il n'en dit pas plus, se contente d'élargir encore son sourire. Comme s'il savait tout d'elle. Comme s'il avait passé des heures à observer l'endroit avant de se montrer. Bluff qu'il offre calmement, quand le sang bout littéralement dans ses veines. De cette colère sourde qu'il embrasse depuis trop longtemps maintenant. Oh je préfère aussi que ça soit toi qui m'attaque plutôt que des jouets. Tête brûlée qui provoque de ses mots venimeux, qui cherche à la faire prendre de douteuses décisions.

Détail détail. Hors d'usage, un support qui n'existe pour pour G.IA, qu'il a éliminé.e sans se poser de questions, sans avoir de remords. Tu as d'ailleurs un goût impeccable. Si tu t'étais contentée de mon bureau, j'aurais probablement apprécié l'art. Le sourire est toujours carnassier, cherche les brèches maintenant qu'il l'a sous les yeux. Il est toujours plus facile de juger un ennemi sur le fait, plutôt que par l'image renvoyée. Tu n'aurais pas mis des gens innocents en danger n'est-ce pas? Ce n'est pas toi ça, tu n'es pas une méchante sans coeur n'est-ce pas? Toujours à jouer les cartes qu'il a dans la main, comme une partie de poker qui se déroulerait entre eux.

Et pour la première fois depuis le début de leur échange, Teddy tique. Ses yeux clignent trop vite et il se mord l'intérieur de la joue. C'est subtil, rapidement effacé, il ne veut pas lui laisser le moindre ascendant sur lui. Son trafic. Elle est donc au courant de ce qu'il se trame entre les murs de l'Eclipse. Comme il s'y attendait. Comme il le craignait. Et maintenant elle représente un tout autre danger à ses yeux. Mon ego va très bien... Je ne suis pas certain de comprendre de quoi tu parles pourtant. Mensonge éhonté qu'il prononce sans ciller. Bluff de plus qu'il balance entre eux... pour obtenir le plus d'informations possibles.icons @ethereal

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éclipse

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tw: cyberpsychose, gore, mort, deuil

“Viens jusqu’ici et laisse-toi arracher une jambe ou deux. Promis, je ferai ça doucement.” Parce qu’elle n’a aucune raison de lui offrir une mort rapide et agréable, n’est-ce pas? Georg.IA a un usage très pratique de la violence, puisque ça semble être le seul langage que les personnes d’en haut comprennent. Elle est devenue maîtresse dans l’art.
Et ce n’est pas que pour les menaces.
Elle ferait un piètre villain, si elle n’était que du vent, et jamais la tempête.
“Quoi, tu regrettes que je n’ai pas refait la facade de tes employé.es en plus? On peut toujours s’arranger, si tu continues de me chercher.” Les mains humaines s’enfoncent dans les poches arrières de son jeans, les Add-on toujours croisés, défensivement, devant elle.
Ils s’envoient des plaisanteries, sans pour autant que la raison de la présence de Thorpe n’ait été révélée. Est-il ici juste pour lui offrir des répliques vides? “Et moi je ne sais pas pourquoi tu es là. Au lieu de tourner autour du pot et de grappiller ma patience…” d’or et d’alliage, si elle a survécu 20 ans sous terre, ce n’est pas la présence d’un indésirable qui la fera sortir de ses gongs.
Elle est, de toute façon, un élément volatile depuis la disparition d’Arca.
“Pourquoi tu ne me dirais pas pourquoi tu es là? Venu te venger au nom de tes employé.es que je n’ai pas touché? Au nom de tes clients que j’ai plumé? Demander pardon parce que tu te rends compte de la merde monstre dans laquelle tu t’en embarqué? Viens, amuse-moi.” Le sourire de prédateur est rendu. “Ou mieux encore. Donne moi une raison d’être en colère.” Abattre toutes les options, pour qu’ainsi, que que fasse Thorpe, ça donne l’impression qu’il joue dans la paume de ses quatre mains.
Il est ici dans son royaume.
Il n’en sera pas autrement.
ft. @Teddy Thorpe

04/02/2023

Don’t kick the hornet
@Georgie Pérez | fin février 2026
TW : violence physique, violence verbale, destruction, vulgarité, sang, mort…

Ca le fait rire Teddy. D’un rire gras, moqueur, inconscient. Comme s’il insultait la vie en se marrant ainsi ou comme s’il doutait sincèrement des capacités de l’altérée. Rien de tout ça. C’est une provocation de plus pour répondre aux attaques directes. Je tiens à mes jambes, merci de la proposition. Quand ses mots se font plus doucereux. Pourtant il sait qu’elle n’est pas inoffensive, tout comme il sait qu’elle peut faire de larges dégâts autour d’elle, autant physiques que psychologiques. Querelle enclenchée entre deux êtres qui règnent par une violence certaine. L’une éclate, l’autre plus sournoise. Mes employés ont de bonnes assurances vie. Tout son corps s’est pourtant hérissé sous la menace. Son personnel pourrait devenir dommages collatéraux et ce n’est pas ce qu’il cherche. Plutôt que de les défendre alors il se contente d’entrer dans son jeu, haussant les épaules comme s’ils n’avaient que peu d’importance, quand il sait néanmoins qu’une attaque sur eux ne ferait qu’escalader la situation. Des batailles qui se transformeraient en guerre, quand il veut que le conflit s’arrête. Aujourd’hui. Maintenant. Avec cette rencontre.

Mais tu n’es que ça. Colère et violence. Tu détruis autour de toi, blessant de bonnes personnes jusque dans leur âme, sans te soucier de ce qu’ils sont, de ce qu’ils peuvent être, jugeant simplement ce qu’ils montrent. Il parle de June sans la nommer, il exprime une colère froide qui ne lui ressemble pas, une colère protectrice dont les conséquences ne font que s’amplifier. Je suis là parce que tu m’as provoqué. Invoqué même. N’était-ce pas une invitation? Ton art? Prudence remisée, ne reste plus que la cruauté au bout des doigts. Teddy veut faire du mal autour de lui. Pourtant il ne veut pas la blesser, elle. Pas physiquement du moins. Je me demande quelque chose. Qu’est-ce que tu cherches? A t’attaquer aux Sept? Qu’est ce que tu cherches vraiment? Tourner autour du pot, il ne fait que ça. Avant de finalement répondre sincèrement à sa question. Tu veux savoir ce que je veux? Je veux te voir souffrir. Je veux abîmer ton cœur. Je veux te mettre en colère. Et je veux gagner. Des exigences qui n’ont d’importance que pour lui, quand la vérité est certaine. Il veut venger June après les attaques. Et il veut s’assurer qu’elle ne viendra plus jamais à son club.
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Le robot ne comprend pas, impossible de compiler les données en un résultat probant. G.IA pousse un soupire à la provocation claire et le R-Robot tapote ses bras contre son jumeau, effleurement mécanique qui détaille son impatience. “Je ne savais pas que tu faisais partie des bonnes personnes, Thorpe.” Iels n’ont pas besoin de prétendre ne pas connaître les tenants et aboutissants de ce qui se fait à l'Éclipse. “L'hôpital qui crache à la gueule de la charité, tu ne penses pas?” L’incompréhension de Thorpe par rapport à la raison de sa rancune lui arrache un rire métallique et creux.
Chose plus étrange encore, celui-ci se fait entendre de part et d’autre de la décharge qui lui sert de royaume.
Ce n’est pas un écho.
Ce sont ses créations de codes et de joints hydrauliques recyclés qui imitent leur créateur*.
Thorpe est encerclé, sans que les autres robots ne soient particulièrement visibles.
Menace dissimulée.
Iels l’ont été, tous les deux.
Et maintenant, les forces vont se fracasser.
Thorpe a envie de se battre.
* aussi.
“Est-ce que tu t’inquiètes pour Siren?” La lipe remonte avec dégoût, révèle un peu de ces dents en ivoire humain. “Est-ce que tu es venu pour implorer que je la laisse en paix?” G.IA n’est pas au courant de l’affection que porte Thorpe pour Héméra. “Mettons une chose au clair: je ne suis pas en colère. Je suis en rage.” La machine inspire doucement, se penche vers le bas, pour ramasser un brique éclatée.
Probablement un souvenir de 2005.
La roche, lourde, rebondit pourtant sans mal dans la poigne de chrome.
“Je suis en colère depuis si longtemps, Thorpe. Et toi, tu as réussi à faire quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. ”
Il ne sait pas, pauvre homme de chair et de sang, ce qu'il a réveillé.
Quand la brique atterrit à nouveau dans sa paume parfaite, la seconde d'après, l'objet est lancé, projectile.
Il voulait sa colère.
Il aura sa fureur.
ft. @Teddy Thorpe

04/02/2023

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@Georgie Pérez | fin février 2026
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Je ne parlais pas de moi... Le sourire est large, franc, comme une discussion entre amis. Ce qu'ils ne sont pas. Haines aveuglantes, quand au fond ils pourraient probablement l'être. Ce n'est pas dans les cartes. Ce n'est pas prévu pour eux. Eux vont plutôt s'abîmer. C'est ce que l'homme d'affaire cherche en venant ici. L'abîmer... ou bien s'abîmer. Le but n'est pas entièrement clair. Vengeance qu'il vient chercher ou bien la merde qu'il remue avant de s'y embourber? La question mériterait d'être posée mais il la tait, la cache dans le coin sombre de son muscle moteur pour qu'il puisse se concentrer sur la situation plutôt. Teddy ricane, répond à ses mots plein de sens par le silence plutôt que d'entrer dans la conversation. L'esprit fourmille et calcule, cherche la meilleure approcher sans se laisser impressionner par ses jeux malins, ses réponses qui sauraient le faire siffler d'admiration. Dans d'autres circonstances. Pas au milieu de cette décharge. Nan... Tu ne peux pas l'atteindre. Plus maintenant. Elle a son chien de garde de toute façon. Les mots sont crachés dans une colère violente qui n'a plus rien à voir avec celle ressentie juste avant. C'est une rancoeur envers sa meilleure amie, envers cet homme qui la lui a volé. Envers ces amoureux qui se sont enfuis loin de lui. Éphémère qui s'envole à mesure des mots qui l'atteigne. Il existe de très bons psys pour gérer ses accès de rage... Mots doucereux et hypocrites qu'il balance dans un sourire mesquin.

Avant que son attention ne soit attirée par la brique qui vole, reste dans la main et vole encore. Les yeux quittent la silhouette altérée pour surveiller cette menace. Inconscient des autres qui l'entourent. Lui ne voit que l'objet qui pourrait faire un vol plané vers lui. Les secondes défilent, il ne l'écoute que d'une oreille alors que la brique est lancée. Ses réflexes sont bons. (lancer de dé) Pas assez pour entièrement éviter la collision, mais suffisamment pour ne pas en souffrir. Épaule touchée, effleurée de l'objet du délit, il s'offre un sourire goguenard avant de reprendre. Aoutch... Attention, tu pourrais blesser quelqu'un. Avertissement quand ses yeux deviennent noirs, quand son égo est plus blessé que son épaule qui ne souffrira probablement que d'un banal bleu. Doucement, précautionneusement, il se penche pour attraper l'attaque, observe le délit quelques secondes avant de le lancer à son tour, derrière lui, comme si ça n'avait pas d'importance.

C'est le visage de la super vilaine qui l'intéresse le plus et qu'il voit de mieux en mieux, alors qu'il s'approche. Inconscient des robots qui l'entoure. Inconscient des pièges qu'il peut déclencher au passage. Tu ne sais vraiment pas les raisons qui m'amènent ici n'est ce pas? Le club n'est qu'une excuse pour justifier les desseins qui m'animent. Je veux te faire du mal. Au plus profond de ton être. Comme elle a blessé June, comme elle a abimé sa confiance en elle au passage, comme il a souffert en imaginant la jeune femme devant les commentaires désobligeants sur sa personne. Ta rage est elle plus grande que la mienne? La question est légitime pourtant il n'attaque toujours pas. Se contente d'avancer vers elle pour provoquer un peu plus cette colère qu'elle arbore, pour nourrir un peu plus la sienne au passage...
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“Comme si elle m’avait intéressée.” Georg.IA n’a jamais au aucun intéret pour Siren, parce qu’elle représente une trop grande menace. Se frotter aux risques qu’elle peut affronter, et maitriser. C’est pour ça qu’elle s’en est toujours tenue loin de l’ancienne génération des Sept. Plus capables, plus dangereux. A une époque où il ne fallait pas seulement être beaux devant la caméras.
Mais maintenant…
Les Sept sont faibles.
Le talon d’achille de la société.
Mais Georgie ne s’en est pas prise à Siren, justement.
Et Thrope a frappé en premier.
Alors, ici, il est les premier à se manger délicatement la brique, à peine, une mise en bouche où il se relève, vraisemblablement intacte.
Hm.
Il n’est pas très agile sur ses pieds, un peu lent même. En quoi est-il une menace?
Elle se le demande.
“Thor-P-P-P-P-P” Les bras de métal se déplient, s’étirent parfaitement, machine qui double son envergure. Là est la marque de fabrique de G.IA, alors qu’elle marque elle aussi un pas en avant. La distance s’amoindrit. Si Thorpe sait faire quelque chose, ce n’est pas à distance. Pas d’armes et elle sait qu’il n’est pas un altéré.
Il ne se comporte pas en machine.
Il est friable.
Faible.
Humain.
Tombe dans le piège.
Il a marché dans la gueule du loup, et surtout, il tombe sur une version améliorée d’un piège à ours.
Il y a une raison pour l’assurance des deux.
Georg.IA sait où se trouvent ses pièges.
Thorpe est un homme.
La gueule de métal se referme, piège l’humain entre la mâchoire d’acier.
“Maintenant c’est à mon tour de te faire .” La proie serrée, capturée, Georg.IA s’approche enfin. Le Chrome bandé, prêt à s’abattre.
ft. @Teddy Thorpe

04/02/2023

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@Georgie Pérez | fin février 2026
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Combat qui se déroule bien avant les premiers coups échangés. Dans ces regards, dans ses provocations orales qui ne cessent de se montrer incisives. Il s’écoute parler plus qu’il ne l’écoute répliquer. Dissimulé derrière sa rage silencieuse, qui ne s’exprime que dans ses regards noirs. Yeux qui s’étrécissent quand Siren est éclipsée de l’équation. La dame de fer s’intéresse plus aux jeunes visiblement. A June… Qui a souffert de ses actions, qui a ouvert une faille dans le palpitant du milliardaire. Creux qu’il tente de combler en se pointant ici, en cherchant vengeance sans que personne ne le lui ait demandé. Le colosse de chair sent la pierre cogner son épaule, douleur moindre quand il en a l’habitude. Il est bien plus impressionné par les bras qui se déplient, par cette mécanique menaçante qu’il salue d’un sifflement admiratif.

Distance qui s'amenuise alors qu’il continue d’observer avec attention les altérations présentées. Une petite fortune sous ses yeux. Il n’est pas là pour ça cependant. Dommage. Confiant il s’avance encore. Confiant il oublie d’être prudent. Homme plein de prudence qui s’oublie, trop impressionné et amusé en même temps pour être concentré. Impressionné de ce qu’elle montre. Amusé d’être là pour des raisons qui sont probablement aussi floues que sa vision quand le piège se referme sur sa jambe. Perles salées douloureuse qui prennent ses yeux aussitôt, qu’il évacue d’un clignement rageur, dans un cri guttural. Mâchoire d’acier qui déchire sa chair, détruit son équilibre quand il tombe douloureusement. Oh s’il te plaît, fais de ton mieux.

Les mots sont hachés, bravade face à la douleur ressentie, qu’il balance dans un sourire goguenard. Son sang quitte sa jambe, envahit sa jambe et il n ‘essaie même pas d’ouvrir le piège. Pas encore. Il se contente de poser sa main dessus, réveille d’un grognement la douleur un peu plus, se couvre de son sang toxique, arme qu’il porte, alors qu’il l’attend, qu’il attend le moment où elle viendra le toucher, où elle se rendra enfin compte, du danger qu’il représente. Même si elle n’a que peu de chair sur laquelle poser sa patte. Même si elle représente un défi qu’il n’est pas certain de pouvoir relever. Aoutch… C’est pas très agréable putain. Faible protestation quand des vagues horribles l’envahissent irrégulièrement.
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