(CALEB) I've come to burn your kingdom down

CALEB "THE DRAGON" ALTMAN

TW : pauvreté extrême, mort, deuil, extrémisme, violence, meurtre, nécrophagie, première et seconde guerre mondiale, expériences scientifiques, body horror, isolement.

FT. Henry Cavill

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : Il s’est perdu il y a longtemps, Alexander, dans les chemins tortueux de l’existence qui a été la sienne. Shaw a disparu dans un panache de fumée tout sauf formidable, avalé par les ombres et les années. Les noms d’emprunt se sont succédés, sans qu’il n’y en ait un plus important qu’un autre. Mais Alexander n’est plus, il ne veut plus que ces syllabes lui soient adressées, il n’y réagirait plus. La dernière identité en date, celle de Caleb Altman, se veut celle d’un professeur studieux ; ne s’y tromperont que les non-initiés qui ne se sont jamais frottés à sa férocité. Sobrement surnommé le dragon par ses pairs, l’envie ou de se trouver quelque chose de plus approprié ne l’a jamais effleuré. En règle générale, moins on l’appelle et mieux il se porte.

Genre et Pronom(s) : Homme cisgenre ; il.

Âge et lieu de naissance : La date exacte s’est perdue ; c’était au cours d’un hiver rude de l’année 1785, dans une ruelle putride de la vieille Londres. L’enveloppe charnelle s’est figée quand il avait une quarantaine d’années, soit une décennie après l’injection du Vitae. Ses 240 ans, on ne les devine pas, il a l’apparence d’une jeune quadragénaire en parfaite santé.

Origines et nationalité : Caleb est tout ce qu’il y a de plus anglais ; on lui trouvera peut-être quelques racines écossaises ou irlandaises en remuant la terre, mais personne dans la famille n’a cru bon de consigner ce genre d’informations. Les Shaw n’étaient pas assez importants pour que leur lignée vaille la peine d’être inscrite sur le papier dans ses moindres détails.

Statut marital : Voilà le genre de question qu’il vaut mieux éviter de lui poser. Tentez votre chance et il répondra entre deux grognements qu’il est veuf, sans donner plus de précisions que cela.

Occupation : Qui de mieux placé qu’un homme qui l’a traversée pour raconter l’Histoire ? Caleb a accumulé les diplômes d’historien à travers le monde et les époques, s’est spécialisé dans les mythologies européennes. Il enseigne en tant que professeur-chercheur à la Nex’University.

Situation financière : Issu d’une famille où la pauvreté semblait être une malédiction transmise de génération en génération, Caleb a toujours fait attention à ne pas jeter son argent par les fenêtres. Sans rouler sur l’or, les années lui ont permis d’accumuler de quoi vivre confortablement.

Lieu d'habitation : Il a posé ses lourdes valises dans le Nexus dans un quartier qui ne lui plaît ni ne lui déplaît. Il faut dire qu’il a appris à vivre de peu et n’importe où, mais c’est plus compliqué avec une gamine sous le bras. Willow a eu la gentillesse et la délicatesse de leur ouvrir les portes de son duplex et il l’en remercie tous les jours.

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT “Revenge is a dish best served bloody.”

Avec le temps, Caleb a appris à jouer le jeu des apparences. De prime abord, le professeur d’université a tout ce qu’il y a de plus respectable. Calme, souriant, avenant, toujours soigné, réfléchi… Personne ne pourrait se douter que derrière ce masque de pondération se cache un homme aux multiples travers. Colérique, il l’a toujours été. C’est une émotion qu’il n’a jamais su maîtriser correctement, qui lui joue encore des tours malgré deux siècles et demi bien tassés. Il est né dans un milieu où seule la rage au ventre vous permettait d’avancer et c’est ce qu’il a toujours fait. Il s’emporte vite, trop facilement, est prompt à l’énervement et à la violence plus qu’il ne voudra jamais l’admettre. Son tempérament compliqué ne s’est pas arrangé avec le temps, sa raison grignotée petit à petit par la bête qui sommeille en lui et qui ne demande jamais mieux qu’à sortir pour s’exprimer. On pourrait croire qu’avec le temps, il aurait appris à se maîtriser ; encore aurait-il fallu qu’il le veuille. Oh, n’allez pas croire que Caleb est du genre à montrer les crocs et les griffes à la moindre occasion. Faute d’avoir appris à maîtriser ses colères, il sait les dissimuler, afficher la bonne expression au bon moment. L’impression de tempérance ne dure jamais bien longtemps, toutefois, elle suffit généralement à lui permettre de prendre un peu de distance. Il l’a compris à ses dépens, l’action-réaction est rarement la meilleure des méthodes pour régler un problème. Quoi qu’elle soit, le concernant, généralement tristement suffisante.

Grand solitaire, Caleb s’est toujours vu comme un cheveu au milieu de la soupe dès lors qu’il s’agissait de vivre avec les autres ou sociabiliser. Preuve en est que le malheur le suit où qu’il aille, si bien qu’il a fini par considérer être maudit ; sinon foutrement malchanceux. Que Caleb soit du genre à s’attacher trop vite et trop fort n’arrange rien. Il aime les autres autant qu’il les déteste, est capable du pire comme du meilleur pour ses proches, a souvent franchi les limites de l’acceptable en se persuadant que c’était l’unique chose à faire, taisant les protestations de sa propre conscience s’il le fallait. Les rares à le connaître vraiment vous diront qu’il a un grand cœur, ce qu’il niera toujours. Il a une piètre image de sa personne et ne se considère pas comme quelqu’un de bien. La culpabilité est toujours là, bien lovée dans un coin de son esprit, prête à bondir au moindre souvenir inopportun. Rancunier, Caleb peine autant à pardonner aux autres qu’à lui-même, et bien qu’il n’en soit pas totalement incapable, c’est laborieux.

Homme de peu de mots, il ne s’exprime jamais autant que lorsqu’il donne cours à ses étudiants, pour redevenir taiseux aussitôt la classe terminée. Il fait partie de ceux qui n’expriment que trop peu leurs pensées, tendance autodestructrice à les laisser fermenter et le gangréner plutôt qu’à déverser ce qu’il a sur le cœur. Même avec sa fille, il peine à faire preuve de franchise (et de toute façon, elle n’a que cinq ans, que pourrait-elle bien comprendre à ses peines ?) et préfère les gestes aux paroles. Loin d’être un père modèle, il essaie pourtant. Il fait de son mieux, pour elle, parce qu’elle n’a pas demandé à être là et a déjà trop perdu pour qu’il ne soit qu'un cancre de père. Caleb a une manie un peu étrange. Il aime garder le compte de tout dans sa vie. Il sait exactement combien de livres il possède, combien de minutes sont nécessaires pour aller de son appartement à son cabinet, combien de vêtements composent sa garde-robe, combien de cours il a donné... Caleb compte tout, comme pour garder l’impression de garder le contrôle de son existence. Homme cultivé, il s'est passionné pour l'Histoire et la littérature. Lorsque le temps le lui permet – autrement dit de plus en plus rarement – il aime se plonger dans l’un des nombreux ouvrages qui composent sa bibliothèque. Cela lui permet, le temps d’une heure ou deux, de se vider l’esprit.

LE CORPS LE CORPS MUTANT
Type de mutant : Originel.
Âge lors de la première déchirure : 30 ans.

Mutation :
Nídhögg ; dragon de la mythologie nordique, il ronge l’une des racines d’Yggdrasil, garde l'entrée du royaume de Niflheim et dévore les cadavres des meurtriers et de parjures.

Déchirure 1 : Âme du dragon.

— Niveau 1 : De façon tout à fait involontaire, Caleb est capable de percevoir l’aura des gens qui l’entourent, plus particulièrement si ces derniers sont coupables de meurtre(s) ou de trahison(s). Il sait d’instinct qui est ou n’est pas digne de confiance.

— Niveau 2 : Caleb est capable de sentir si lesdites personnes coupables de meurtre(s) ou de trahison(s) vont bientôt mourir ou non. Ce n’est pas une science exacte, plutôt quelque chose d’instinctif et sujet aux erreurs d’interprétation. Mais l’aura semble changer au fur et à mesure que l’heure fatidique se rapproche. Il n’y a rien que Caleb puisse faire pour changer le destin. Il l’anticipe, c’est tout.

— Niveau 3 : Il peut à présent communiquer avec l’âme des défunts s’il le décide. Ça n’a rien d’une partie de plaisir et il n’est capable de maintenir le lien que quelques minutes avant que les âmes ne retournent d’où elles viennent. Il n’est capable de communiquer qu’avec les âmes du royaume de Niflheim, puisque c’est l’entrée de ce royaume que le dragon surveille. Impossible donc d’échanger avec les âmes du Valhalla ou du royaume d’Helheim. Caleb est condamné à n’avoir de conversations qu’avec ce que l’humanité a de pire à offrir…

LIMITES : Voir et communiquer avec les morts n’a rien d’une mince affaire. Non seulement Caleb déteste ça, mais en plus il n’a pas un contrôle parfait sur ce qu’il voit et entend. Il évolue dans un monde où la mort est omniprésente, où les morts côtoient les vivants. Il n’est pas toujours en mesure de taire les voix des morts qui l’entourent, et se retrouve parfois, pour ne pas dire souvent, perturbé par ce qu’il entend. Que ce soit des confessions, des suppliques ou des paroles inintelligibles, c’est toujours là, dans un coin de son esprit. De plus, être capable de sentir la mort où qu’elle se trouve rend particulièrement compliqué les relations humaines. Tout lui semble voué à l’échec, puisque la mort rôde comme un vautour autour de la plupart des gens qui l’entourent. Caleb ne sait pas si c’est une impression ou une réalité, mais il semble que tous ceux qui le fréquentent soient promis à un sort funeste prématuré…

Déchirure 2 : Corps du dragon.

— Niveau 1 : Le corps de Caleb se recouvre d’épaisses écailles d’un écarlate si sombre qu’elles paraissent presque noires. Elles forment une armure protectrice quasi-impénétrable. Les blessures guérissent rapidement, ses sens sont surdéveloppés.

— Niveau 2 : En plus de l’armure d’écailles qui recouvre son corps, Caleb peut maintenant faire "pousser " ses ailes et ses crocs, ce qui lui donne l’apparence d’un être mi-homme mi-dragon. Il conserve toutefois une apparence principalement humaine, ainsi que la psyché d’un être humain, bien que l’instinct de la bête soit plus présent. Il est capable de projeter une sorte de souffle fétide, brûlant mais sans flammes (avec une merveilleuse odeur de chair en putréfaction, la faute à son régime alimentaire particulier).

— Niveau 3 : La transformation en dragon est totale. La bête est imposante, ses écailles sont toujours d’un rouge sombre, la coloration de ses ailes laisse davantage transparaître le caractère écarlate de sa coloration. Caleb est à présent capable de cracher du feu, de voler, de déchiqueter ce que bon lui semblera avec ses crocs. Sa personnalité s’efface derrière l’instinct du dragon.

Limites : Chaque transformation a un lourd impact sur le corps de Caleb. Si la métamorphose en dragon n’est pas douloureuse, redevenir humain est une autre paire de manches. Il se retrouve à chaque fois avec de nombreux os brisés par la métamorphose et des plaies béantes là où se trouvait la racine de ses ailes. La régénération des plaies et la guérison des os est plus longue qu’à l’accoutumée, il est donc particulièrement vulnérable après chaque transformation. De plus, sous sa forme de dragon, il est obligé d’adopter un régime alimentaire… particulier. Et pour cause, Nídhögg ne peut se sustenter que de cadavres… Plus Caleb reste longtemps sous sa forme de dragon et plus il a besoin de se nourrir. Et plus Nídhögg est présent et moins l’homme l’est. À chacune de ses transformations, il perd un peu plus de son humanité et ne reste que l’instinct primaire du dragon, profondément guidé par son besoin de se nourrir des meurtriers et des parjures et de s’en prendre aux racines de l’Arbre Monde. Le dragon est naturellement attiré par les endroits où la mort règne en maîtresse, par les charniers. L’invulnérabilité de la bête est contrebalancée par son manque flagrant d’humanité et l’envie de la retrouver. Plus il reste sous sa forme de dragon et plus le retour à l’homme est long et douloureux et les séquelles conséquentes.

LE CORPS HUMAINCaleb ne passe pas inaperçu, de par sa stature pour le moins imposante. Grand, plutôt carré, une musculature qui se devine facilement sous les couches de vêtements. On peine à imaginer qu’il ait un jour eu la peau sur les os et le visage creusé par la faim et l’épuisement. Si le professeur paraît assez doux, derrière ses lunettes (inutiles au passage, mais vous connaissez l’effet Superman), il vaut mieux ne pas trop le titiller. Caleb est un combattant, il l’a toujours été. Sa façon de faire n’est ni propre ni gracieuse, mais elle est efficace. Aucun style particulier, juste la force brute de ses poings.

L'ÂME APPARTENANCE : TOMORROW'S DISASTER
(LES MUTANTS) Caleb se considère, à tort ou à raison, comme une expérience ratée. Une sorte de créature de Frankenstein, à ceci près que les scientifiques qui se sont amusés avec lui et tous les autres n’avaient pas la moindre idée de ce qu’ils allaient déclencher. Il a bien souvent regretté d’avoir cédé aux sirènes de l’argent pour participer aux expérimentations d’Icarus. En ce qui concerne les mutants eux-mêmes… Il éprouve pour eux quelque chose de compliqué, de délicat. D’un côté, il y a ceux qui n’ont pas eu le choix. Ceux qui ont la malchance de descendre des premiers, qui n’ont rien demandé et se sont trouvés précipités dans un monde qu’ils n’auraient jamais connu si un ancêtre n’avait pas été soumis à la folie d’une poignée. Pour ceux-là, il éprouve de la compassion et une profonde tristesse, accompagnées d’une culpabilité qui fait parfois ployer ses larges épaules. Il a beau essayer, il ne comprend pas que quiconque puisse avoir envie de soumettre son corps à des changements impossibles à anticiper. Ce n’est, après tout, pas comme si quiconque avait le luxe de pouvoir choisir ses mutations. Cela revient à jouer à la roulette russe, à ceci près qu’il y a beaucoup plus qu’une seule balle dans le barillet. Il ne comprend pas qu’on puisse vouloir s’infliger ça. Il ne comprend pas cette culture, non, ce culte des mutants, comme si l’empire d’Icarus n’était pas bâti sur leur sang et leurs souffrances.

(LES ALTÉRÉS) Fondamentalement, Caleb n’a rien contre les altérations, les prothèses et tout ce qui les accompagne. Il s’inquiète juste des dérives qui, inévitablement, pointent le bout de leur nez. Peu importe le camp, la corporation, tout est bon pour repousser les limites de ce que l’être humain est capable d’endurer. Les avancées de la science et de la technologie sauvent des vies, c’est indéniable. Mais pourquoi diable faut-il qu’il y ait toujours des scientifiques fous pour vouloir aller toujours plus loin ? Sans doute est-il un peu naïf, mais Caleb espère qu’un jour, la perspective de sauver des vies sera suffisante. C’est utopique, sans doute un peu idiot, mais il y a forcément, quelque part, de bonnes personnes. Non ?

...

...

LA MÉMOIRE De sa longue et pénible existence, Caleb ne conservait qu’une chose.
Des regrets.

Certains naissent sous une bonne étoile, d’autres avec une cuillère en argent dans la bouche. Lui ? Oh, lui, il était né dans la boue et la crasse de la vieille Londres. Sixième enfant de la fratrie, hélas pas le dernier, il n’était qu’une bouche de plus à nourrir pour les Shaw. Il n’avait rien d’un miracle, il n’était qu’une maille de plus dans le crochet de la pauvreté extrême. Malgré une mère aimante et un père travailleur, rien ne semblait parvenir à les aider à sortir la tête hors de l’eau. L’enfant, alors prénommé Alexander, ne reçut qu’une éducation sommaire avant d’être mis au travail. Il ferait comme son père, comme ses frères, il se tuerait à la tâche pour survivre. Vivre ? Personne n’y songeait. Le bonheur n’était qu’une arrière-pensée, tous n’étaient guidés que par l’instinct primaire qui les enjoignait à survivre. Personne ne se retournait sur lui. Il n’était qu’un énième homme écartelé par la société, écrasé par le poids des responsabilités. Très jeune, il décida qu’il n’imposerait ce quotidien misérable à personne. Il ne se marierait pas, il n’aurait pas d’enfants. Que ses frères et sœurs aient tant d’enfants, il ne le comprenait pas. N’étaient-ils pas assez nombreux à souffrir ? Chaque naissance supplémentaire était comme un coup de poignard qui lui aurait été porté. Chaque vie innocente, il la voyait comme un nouveau fardeau. Peu importait l’affection qu’il pouvait éprouver pour chaque enfant, chaque bouche à nourrir les enfonçait un peu plus et les éloignait de la possibilité de s’extirper des affres de la misère.

Tout ce qu’Alexander voulait, c’était aider les siens. Et c’était exactement pour cette raison qu’il était le candidat idéal aux expérimentations inhumaines d’Icarus. La promesse de l’argent et d’une vie meilleure était tout ce qu’il lui fallut pour accepter de se soumettre à la folie des scientifiques. On lui promettait le salut de sa famille ; comment aurait-il pu refuser ? Son père mort d’épuisement, ses frères tout aussi mal en poids, il se sentait responsable de l’avenir des Shaw. Il ne dit rien de sa décision à personne, se contenta de rassurer sa mère sur un retour prochain, sur un avenir plus serein. Quel idiot.

Les cobayes étaient nombreux, il n’était qu’un parmi tant d’autres. Il ne comprenait pas, à l’époque, ce qu’ils faisaient réellement. Il n’aurait jamais pu imaginer que l’avenir de l’humanité se jouait dans ces laboratoires. La science n’était pour lui qu’une chimère, un concept trop lointain, auquel il n’avait jamais touché. Docile, Alexander les laissa faire ce que bon leur semblait, et tant pis si sa conscience lui hurlait que quelque chose clochait. Il la musela, et pendant un temps, ce fut facile. Il y avait Leah, Edward, et tous les autres. Des compagnons de fortune auxquels il s’attacha plus que de raison ; naïve impression qu’ils étaient tous dans le même bateau. Il ne réalisa que trop tard qu’il éprouvait des sentiments pour Leah, Edward avait été plus rapide que lui. Sans doute était-ce pour le mieux. Il n’avait, après tout, rien à lui offrir, une fois dehors. Rien, parce qu’on lui avait menti et qu’il retournerait chez lui les mains vides, sali par les expérimentations, marqué à vie par ce qu’on leur avait fait subir. Et pour quoi ? Un échec ? C’est ce qu’il songea, pendant un temps. Un échec, voilà tout ce qu’il était… Il rentra chez lui la tête basse, prêt à faire son mea culpa et… Il ne trouva rien non plus. Rien, personne, pas l’ombre d’une âme qui vive. Sa mère comme ses sœurs avaient succombé à la maladie. Ça n’avait rien d’étonnant, au fond. Ils n’avaient jamais eu les moyens de s’offrir autre chose que de vieilles recettes de grand-mère peu efficaces. Ses frères avaient disparu de la circulation, les enfants aussi. Ne restait que l’ombre d’une bâtisse misérable qu’un coup de vent aurait suffi à balayer.

Le choc, l’horreur et le trop-plein de sentiments réveillèrent la bête. De sa première transformation, il ne se souvient que de la douleur, de la peur, de l’incompréhension. Il apprit à ses dépens que personne n’avait le luxe de choisir sa mutation, que c’était un odieux jeu de hasard et que certains étaient plus chanceux que d’autres. Comment il se retrouva sur le pas de la porte de Leah et Edward, il n’en avait aucun souvenir non plus. La jeune femme l’aida à guérir, car l’utilisation de sa mutation avait fait de lui un pantin désarticulé qui découvrait le vrai sens de la douleur. Dans son malheur, il eut de la chance. Le couple lui apporta un soutien sans faille, et l’ironie voulut que ce ne soit qu’une fois sans famille qu’il parvint à sortir le nez de la pauvreté dans laquelle il était né. Dommage, toutefois, que son existence ne soit plus guidée que par le besoin de se venger. Il n’en fallut guère pour le convaincre de rejoindre les Nightbringers. S’il est loin d’être idiot, ce n’est pas le rôle de stratège qu’on lui confie. Alexander représente une force de frappe non négligeable, et la colère qui le ronge est le meilleur des moteurs. Il est déjà loin, le garçon qui n’avait que la peau sur les os.

Il crut, à tort, que sa rage avait atteint son apogée lorsque la milice d’Icare crut bon de traquer Leah et Edward, les forçant à simuler leur mort et changer d’identité pour protéger leur famille. Cet incident fit pencher la balance et son ami rejoignit la cause des Nightbringers. Si Alexander avait su qu’il y laisserait la vie, des années plus tard, il se serait abstenu de l’y encourager. La culpabilité le submergea comme une vague déferlante, si bien qu’il fut – trop – prompt à cracher accusations et injures sur tous ceux qu’ils jugeaient responsables de la tragédie. Une façon pour le moins bancale d’ignorer sa propre responsabilité. Il soutint Leah comme il le put dans cette épreuve, avant de prendre ses distances. D’une part parce qu’il se sentait partiellement coupable de la mort d’Edward et de l’autre, parce qu’il se sentait minable de ne pas être capable de taire les sentiments qu’il éprouvait pour elle, alors que les circonstances étaient tout sauf favorables à une quelconque romance. Quel genre d’homme était-il de ne savoir s’empêcher de se réjouir de la disparition d’un ami ? Pas quelqu’un de bien, c’était certain. Certain que Leah était en sécurité, Alexander fit ce qu’il y avait de mieux à faire pour eux : s’éloigner.

Les années d’errance se multiplièrent. Alexander découvrit avec horreur les étendues de ses mutations, constata avec grand dépit qu’il ne vieillissait plus. Il semblait condamné à l’immortalité, à une existence sans fin alors qu’il n’avait jamais su comment vivre. Plus il découvrait l’humanité et moins il l’aimait. Il fut tenté, à plus d’une reprise, de laisser l’homme derrière lui pour ne plus être que la créature et disparaître à jamais. Il aurait pu le faire. Dû le faire, se disait-il parfois. Mais le destin, ou le hasard, appelez ça comme vous voulez, avait d’autres plans pour lui.

Alice réapparut dans sa vie au moment où il menaçait de sombrer. Consciemment ou non, elle le tira des ténèbres dans lesquelles il avait commencé à glisser. Sa chute ne le préoccupait pas outre mesure, mais elle sut raviver la toute petite étincelle de vie qui persistait en lui. Auraient-ils pu être heureux ensemble ? Ils ne le sauraient jamais. Ils l’avaient été, pendant un temps. Mais l’avenir qui se dessinait fut balayé par la bêtise humaine, une fois de plus. La Première Guerre mondiale éclata et Alexander sut qu’il ne pouvait pas rester les bras croisés, il ne pouvait pas regarder des milliers d’innocents payer le prix fort de la folie d’une poignée d’hommes fous. Alice l’aurait suivi sans hésiter, mais c’était hors de question. Pour la protéger, il se persuada que lui briser le cœur était le seul choix qu’il avait. C’est donc ce qu’il fit, la renvoyant chez les siens pour ensuite partir au front. Dire que c’était un choix tout à fait altruiste de sa part serait un mensonge. Il essaya bien de s’en persuader, mais la guerre lui offrit en réalité l’excuse parfaite pour exprimer ce qu’il y avait de pire en plus. Entre l’homme et la bête, la frontière était fine et les limites bien trop souvent franchies. Leah, Alice, Edward, tous les trois auraient détesté le voir à l’œuvre. Quant aux autres, il préférait ne pas s’appesantir sur leur sort. Paria il était et paria il était déterminé à demeurer, cela valait mieux pour tout le monde. Quand les remords se faisaient trop lourds, il lui arrivait de regretter que la milice d’Icare ne l’ait pas eu, lui aussi.

À peine remis de la première grande guerre, Alexander se retrouva précipité dans la seconde. L’horreur ne semblait connaître aucune limite, alors lui non plus, n’en eut plus. Il planait comme un spectre sur les champs de bataille, légende urbaine qui passait de soldat en soldat et disait que la nuit venue, une créature monstrueuse et imposante venait se repaître des cadavres. Il faillit bien se perdre définitivement pendant ces années-là. Les souvenirs qui le rattachaient à son humanité étaient de moins en moins nombreux, salis par l’expérience de la vie. Alors que l’Europe était ravagée, il retrouva Rachel et Aleksy. Il les aida à fuir, eux et leurs enfants, à quitter les terres qui n’étaient plus sûres pour eux. Peu avant la fin de la guerre, ils finirent leur course folle en Écosse. Le couple n’y resta que peu de temps, mais Alexander décida de s’y établir pour un temps. Dans les contrées reculées d’abord, pour panser ses plaies, visibles et invisibles et s’éloigner de l’être humain. Il lui fallut des années avant de se décider à regagner cette pseudo-civilisation qui ne savait pourtant rien faire d’autre que s’autodétruire. Il eut toutes les peines du monde à se forger un nouveau semblant de vie ordinaire. Il multiplia les aventures sans lendemain, désabusé, à la recherche désespérée d’une façon de réapprendre à aimer. S’il avait su que l’une de ces courtes idylles résulterait sur la naissance d’un enfant, il n’aurait pas disparu du jour au lendemain, comme un voleur. C’est pourtant ce qu’il a fait, avec la triste impression qu’il n’avait rien à se reprocher, rien à justifier non plus.

Voyageur solitaire, il parcourut l’Europe toute entière et à défaut de comprendre le monde dans lequel il vivait, il se prit d’affection pour les civilisations de jadis, s’intéressant particulièrement aux diverses mythologies qui avaient surgi au fil des siècles. C’était, aussi et surtout, une façon de comprendre sa propre histoire, la mutation qui s’était imprégnée en lui et l’avait lié avec une créature mystique qu’il n’aurait jamais connue autrement. Les connaissances acquises, il décida d’en faire son métier, comme si transmettre son savoir lui permettrait enfin de créer un lien avec le reste de l’humanité. Il lui fallait changer d’endroit régulièrement pour ne pas attirer l’attention, mais il en avait l’habitude. Il posa ses valises à New York dans les années 80 et se surprit à se prendre d’affection pour la Grosse Pomme. Il passa d’université en université, parfois à travers tout l’État pour ne pas éveiller les soupçons. L’année 2005 marqua toutefois un tournant désagréable dans son quotidien à peu près paisible. S’il s’était tenu à l’écart des corporations, se retrouver pris entre les feux réveilla en lui de bien mauvais souvenirs et de peur que la bête ne se réveille et s’impose, il décida de quitter la ville détruite.

Pendant un temps, il s’établit en Norvège. À Oslo, plus précisément, où il obtint un poste à l’Université d’Oslo. Il y fit la rencontre de celle qui deviendrait son épouse, Brynja. Elle était archéologue et chercheuse et donnait souvent des conférences à l’université. Lui qui avait depuis longtemps fait un croix sur ses rêves de romance et tout ce qui les accompagnait fut subjugué par la jeune femme. S’il resta un moment sur ses gardes, elle sut percer toutes ses défenses et se frayer un chemin jusqu’à son cœur. Amoureux, fatigué de cacher ce qu’il était, Alexander lui avoua qui lui était réellement et ce qu’il était. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle accepta simplement la vérité, sans peur ni horreur. Brynja faisait partie de ces gens qui voyaient le meilleur chez les autres ; qu’importaient les apparences. Elle fut, pour Alexander, une véritable parenthèse dorée. Ils se marièrent et en 2020, elle mit au monde leur fille et unique enfant, une petite Emilia. La grossesse n’était pas prévue, mais Caleb accueillit sa paternité avec autant de joie que d’inquiétude. Il lui semblait qu’enfin, la vie lui souriait… Jusqu’à ce triste soir d’hiver 2025 où la police lui passa un terrible coup de téléphone. Brynja avait eu un accident, elle était morte sur le coup. Personne n’avait rien pu faire. Un accident provoqué par un homme fortement alcoolisé qui, lui, s’en était sorti indemne… Indemne, jusqu’à ce qu’Alexander le retrouve. Et après lui, personne ne retrouverait jamais cet homme-là. Et pour cause, il n’y avait plus rien à retrouver.

Retourner à New York, devenue New Blossom, ne fut pas une mince affaire. Probablement qu’Alexander se serait contenté de rester à Oslo s’il n’avait pas retrouvé Leah, devenue Willow. Le passé lui revint en pleine figure comme un train lancé à pleine vitesse et il comprit qu’elle était peut-être la seule capable de panser ses plaies, au sens propre comme au figuré.

Une question, cependant, n’avait de cesse de tourner dans son esprit.
Combien de fois un homme peut-il supporter d’avoir le cœur brisé ?

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : Valkyrja (Julia). Genre et Pronom(s) : Féminin (elle). Âge : 31 ans. Région/pays : France (là où on dit PAIN AU CHOCOLAT (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1813594744

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 1813594744

). Comment avez-vous connu le forum ? J'y suis j'y reste, hein. Vous êtes coincé.e.s avec moi (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4061986614

Autres commentaires ? La Team Rocket est enfin au complet, c'est beau tear

Crédits : lilie (avatar) ; alcara (icons) ;

Crois-moi, nous allons faire de grandes choses toi et moi.

Ouh ça promet quelque chose d'interessant ! j'ai hâte d'en savoir plus !

17/12/2022

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3006473783

Qu'il est beau (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4249875101

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 4195895010

et ce pseudo (CALEB) I've come to burn your kingdom down 139611567

tellement fan du prénom Caleb (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3471008882

J'ai tellement hâte de voir ce que tu vas nous faire huhu

mais on le sait: (CALEB) I've come to burn your kingdom down 745627741

is coming ! Je sais que cette histoire promet de fou huhu

Si tu savais comment je suis joie de te voir prendre ce lien (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4195895010

Hâte de jouer ce nouveau lien avec toi fan2

Rebienvenue chez toiiiiii I love you

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3483261708

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Paint it black✧ Who’s afraid of little old me ? You should be

il est enfin là mon chaton tout doux. (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4169462755

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 079942e831badf694f80fe8682abfa04

comment ça j'abuse

Elle est où la suite, hein, c'est criminel de nous laisser avec aussi peu d'informations. (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3917839045

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3917839045

Je suis bien sûr trop curieuse now, ça va camper dans le coin. huhu

(mais déjà, la ref de la mutation, je valide à fond. (CALEB) I've come to burn your kingdom down 84533461

) Trop hâte d'en découvrir plus sur ton dragon et de suivre les folles aventures de nos Originel·les enfin réunis, je sens que vous allez nous en mettre plein les yeux. (CALEB) I've come to burn your kingdom down 139611567

Re-bienvenue chez toi. (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1429850214

Oh ça promets tout ça ! (et j'pense que Cavill fait aussi l'unanimité hein What a Face

)

Revienvenue par ici avec Caleb et bonne rédac Wink

Mais c'est trop viiiiide (CALEB) I've come to burn your kingdom down 2174220039

faut arrêter de poster des fiches sans rien, c'est cruel (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3917839045

Bienvenue parmi nous toujours est-il et bon courage pour ta fiche (CALEB) I've come to burn your kingdom down 325400817

*est partie baver sur le lecteur de musique*

Ce FC a beau avoir du cachet, j'ai bloqué sur ton choix de musique, du bon goût miam eyebrow

Je vais rester par là pour voir ce que ce cher Caleb va donner, il a quelques années de vie à son actif ça promet stalk

Oh, encore un veuf... il est où le club, faut en créer un

Tellement hâte d'en lire plus (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3202747195

"moins on l’appelle et mieux il se porte"

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 427107405

J'ai hâte de lire la suite (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3471008882

Un forum sans Henry, c'est pas vraiment un fofo... party

Un professeur à l'université, ouaiis ! Ca c'est cool, j'te sauterai probablement dessus pour un lien (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3202747195

Ca donne de bonnes raisons d'être plus assidue à la Nex'U, ça ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1429850214

Caleb Altman a écrit:Région/pays : France (là où on dit PAIN AU CHOCOLAT )

La seule, l'unique ! Evil or Very Mad

R'bienvenue par ici et bon courage pour la suite de ta fiche ! heart

Les originels finalement aux complets, yay ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3134486888

Le "Dragon" ? Ouhla il fait peur un peu quand même...Curieuse de voir ses interactions avec les autres Originels et son histoire. Avec tous les jeunes dans le coin il nous fallait bien un professeur de plus ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3370663314

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3370663314

Rebienvenue !

Bon je réitère ce que j'ai dit dans la fiche juste avant celle-ci mais stop enchainer les persos trop cools comme ça toi aussi là (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1813594744

Il en impose grave ce petit m'sieur dis donc, y a une vraie classe qui se dégage à tout niveau du perso (Henry Cavill en plus ce fc de grande qualité (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3483261708

) J'aime beaucoup son petit côté érudit (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1429850214

Hâte de te voir t'approprier ce pv like the queen que tu es, je sais déjà que tu vas en faire des merveilles avec ta merveilleuse plume (CALEB) I've come to burn your kingdom down 2243471627

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 2243471627

Re-bienvenue chez toi mon chat (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1429850214

J'espère que tu vas t'éclater avec ce nouveau petit (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4131681464

14/10/2022

Trop heureuse de voir le petit dernier des Originels être joué (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4169462755

Et par nulle autre que toi et tes merveilleuses idées, c'est clair que ça promet (CALEB) I've come to burn your kingdom down 139611567

Déjà archi fan du thème de la mutation (même si je ne vais plus pouvoir m'enlever le gif de @Yara Sarhan de la tête mdrr help

) et de ce début de lecture. J'ai trop hâte de découvrir comment tu vas ficeller tous les éléments de son passé et son parcours jusqu'à aujourd'hui (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3471008882

Puis il va sûrement falloir qu'on cause liens toi et moi (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1220833213

(

)

Rebienvenue bien sûr et bon courage pour la fiche (CALEB) I've come to burn your kingdom down 2243471627

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Humanity isn't a species

it's a state of mind

Bon retour avec ce choix super chouette de pv (et le dernier des premiers ). Ce début de fiche est chouette, j'aime bien le choix de fc et peut-être que je suivrai un peu le drama de loin. J'ai beaucoup aimé la surprise. Bon courage pour la rédaction de ta fichette!

27/02/2023

J'allais te dire rebienvenue mais en fait j'ai lu la partie HRP et pffft (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1813594744

Bien un truc de pain au chocolateur de toujours ramener le sujet sur la table au lieu de juste grailler ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 737227058

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 737227058

Bon... Allez, je consens à l'effort : rebienvenue (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4061986614

Bon par contre, PAR CONTRE, euh excusez-moi, on peut pas nous tease comme ça et PAF plus rien ensuite ?? Je porte plainte pour escroquerie là ! Bon après le début nous régale et j'ai hâte de voir ~~Alexander~~ Caleb entre tes mains ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 4084237613

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 4084237613

Bon courage pour ta fiiiche ! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 2243471627

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

I done did things that I regret, I done said things I can't take back

Rebienvenuuuuue! C'est trop bien de voir tous les originels!! et Cavill....mymy on s'en lasse pas!

Courage pour ta fiche et bien hâte de voir ce que tu as prévu pour lui!
Fais plein de folies!! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3865144472

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3865144472

Ah ouais les TW donnent le ton xD

Bon courage pour la suite de ta fiche !

Et du coup.
La suite elle arrive quand.

??????????????
what

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3448440614

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 3800149459

14/03/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Euh, comment ça tu termines ta fiche sur une question pareille ?! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 1813594744

Non mais c'est assassin à ce niveau, SON HISTOIRE !! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3917839045

J'ai eu le coeur brisé trop de fois là, c'est terrible, FAUT EN PRENDRE SOIN UN PEU !! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3917839045

En tout cas il est incroyable et fjzegiezjge, non mais en fait je suis pas prêt pour la suite je crois, je veux le voir heureux SVP, IL MERITE !! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 222382020

(CALEB) I've come to burn your kingdom down 222382020

En tout cas je vais suivre ces aventures avec assuidité je sens (et en plus on a un lien facile à se faire !! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3202747195

) Bref amuse toi bien avec ce petit bijou !! (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3483261708

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs (CALEB) I've come to burn your kingdom down 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Immobile pour lui tu étais prêt à tout, mais sous tes yeux d'enfant a coulé l'océan quand derrière un nuage s'est caché son visage